📍Mexique, Mexico.
13 mars
7h35 a.m
DOLCEToujours assise à même le sol face au choc, je sens une main empoignée mes cheveux.
Ses doigts viennent agripper ma mâchoire, me forçant à lever la tête pour le regarder, mon regard croise les yeux onyx de Moretti.
— Si vous voulez me tuer, faites-le maintenant. Dis-je d'une voix étranglée.
Il sourit narquoisement en penchant légèrement sa tête sur le côté.
Moretti — Et t'autoriser le repos éternel ? Je ne suis pas connu pour ma clémence, Dolce.
Après une courte pause, il reprend.
Moretti — Maintenant, Dolce, tu vas simplement te lever et me suivre sans aucune protestation.
— Mais vous rêvez, vous allez me laisser partir parce que je veux rentrer chez moi et je n'ai rien vu. Je ne dirais rien à la police et je disparaîtrai.
Son regard et son sourire se font insolents.
Je serre la mâchoire, prise d'une soudaine colère, je lui crache dessus et regrette instantanément mon geste.
En une fraction de seconde, sa main se retrouve autour de mon cou, ses doigts serrant si fortement ma gorge que je ne pouvais même plus respirer.
Moretti — D'abord, je n'aime pas les ordres, Dolce. Sa prise sur ma gorge se fait plus forte, ensuite, je déteste l'insolence dont tu fais preuve avec moi. Enfin, sache que la prochaine fois que ta salive se retrouvera projetée sur mon visage, c'est déchiqueté par des chiens que tu finiras. Et, oh, la police dont tu parle te cherches déjà, très activement.
Ses mains se desserrent progressivement, me laissant peu à peu le loisir de respirer, normalement.
Moretti — Compris ?
J'hoche la tête, au moment où il me lâche complètement, mes mains se retrouvent à entourer son cou. J'essaye d'y exercer le plus de pression possible.
Nos regards se croisent et un fou rire lui échappe. Ce qui me frustre encore plus que je ne le suis déjà, je souffle et le lâche.
Doucement, il rattrape mes mains en les croisant avant de les positionner sur son cou.
Moretti — Quand t'es sûr de pas être aussi fort que ton adversaire, tu attrapes son col et tu compresses sa carotide avec tes poignets.
J'écarquille les yeux, mais qu'est-ce qui ne va pas chez ce gars.
— Putain de psychopathe. Marmonnais-je en retirant brusquement mes mains.
Moretti — T'es bien bavarde pour quelqu'un qui a vu son père mourir il y a à peine cinq minutes.
— Géniteur, le corrigeais-je. Et après c'est la vie hein, tout le monde meurt, sauf moi, enfin si possible.
Je me relève et lui tourne le dos, faisant face au frigo, qui n'a toujours pas pipé un mot.
— Monsieur le frigo, pouvez-vous s'il vous plaît dire à votre ami de me laisser rentrer chez moi, j'ai cours moi. Je dis plaintivement.
Frigo hausse un sourcil en lâchant un petit sourire et croise les bras, en regardant son ami à travers mon épaule.
Frigo — Oublie tes cours, tu n'y retourneras probablement jamais.
— Pardon ? J'ai bossé dur pour payer mon année et tu penses que je vais abandonner comme ça ?
Moretti — Ah parce que t'essaye d'argumenter, tu n'y retournera pas.
— Tu n'es pas mon putain de père ! M'écriais-je en me retournant vers lui brusquement
Moretti — Non, ses yeux se promènent sur mon visage, mais je suis celui qui t'as acheté.
Pardon ?
— Répète ? Genre je suis un article qu'on achète comme ça aussi facilement ? Mais t'es complètement malade !
Moretti — Dolce. Il dit froidement son regard se durcissant.
— Dolce de rien du tout, je ne suis tout simplement pas un objet qu'on peut acheter ! En plus, d'après ce que j'ai compris, la transaction n'a pas été réglée vu que vous les avez assassiner. Donc je peux partir.
Je le contourne et me dirige vers la porte mais en un instant il se retrouve devant celle-ci.
Il me jette un regard entendu qui m'incite à tenir ma langue et rester calme. Le silence retomba dans la pièce et ses yeux ne quittèrent pas les miens.
Soudainement, une violente migraine me prend et mon corps lâche prise.
Flashback
Je me cache derrière un arbre, essayant de respirer le moins fort possible pour ne pas me faire attraper. Je me penche légèrement, tentant de voir où il se trouve.
Quand deux mains viennent se poser sur mes épaules, me faisant sursauter et crier. Je me retourne et croise son regard rieur.
? — Je t'ai attrapé.
Ses mains se posent sur ma taille et il y fait un enchaînement de guili, me faisant rire comme une folle.
Après quelques minutes de rire intense, on se couche sous l'arbre comme à notre habitude.
— C'est pas drôle de jouer avec toi, Kayden ! Plus jamais je joue avec toi !
La main de Kayden commence à caresser ma tête, je relève la tête vers lui et regarde ses yeux d'une profondeur exceptionnelle.
Kayden — Tous les jours tu dis la même chose.
Je lui tire la langue. Il me pince au moment où j'allais répliquer, j'entends la gouvernante hurler mon prénom dans tout le jardin.
Gouvernante — Mademoiselle Dolce !
J'écarquille les yeux et me relève rapidement.
— Oh non, ils savent que j'ai fuis le cours de danse.
Kayden — Bien fait.
Je fronce les sourcils et le tappe fort avant de courir vers la gouvernante qui me lance un regard sévère.
Kayden — Tu veux que je t'égorge, c'est ça, Dolce ? Lâche t'il assez fort pour que je l'entende.
— Tais-toi.
Je l'entends jurer avant que la gouvernante, m'attrape par le bras pour me tirer vers la maison tandis que Kayden retourne dans son hangar, derrière la maison.
Gouvernante — Sachez mademoiselle que votre mère est folle de rage que vous êtes parti jouer avec Kayden. Vous aurez de très gros problèmes... Elle dit en me regardant tristement.
— J'ai l'habitude maintenant...
Fin flashback
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𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐈𝐒𝐄 • 𝑲𝒂𝒚𝒅𝒆𝒏
Romansa« 𝑨𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒆𝒛. » 𝑪𝒂𝒓 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒂 𝒍𝒂 𝒗𝒂-𝒗𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆̂𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒏𝒐𝒄𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒆𝒏𝒋𝒆𝒏𝒅𝒓...