Chapitre 9

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Élisabeth

Après être rentrée chez moi, je pars me doucher en silence évidemment car mon père dors déjà.

J'enfile un des anciens tee-shirts que Dennis m'avait passée et que je continue à mettre en pyjama car il est confortable. Mon père me regarde toujours de travers quand je le met mais comme il dors je peux me balader dans la maison sans qu'il désapprouve.

Mais alors que j'ai vérifié toutes les fenêtres et les portes et que je m'apprête à dormir, je vois une ombre près de ma fenêtre. Il n'y a que une seule personne capable de monter à ma fenêtre. J'ouvre évidemment et le laisse entrer.

- Dennis ?

Il referme la fenêtre derrière lui et j'attend toujours de savoir ce qu'il se passe. Il s'approche de moi et ne dis toujours rien.

- Dennis qu'est ce qu'il y a ?

Il s'approche de moi et pose délicatement ses mains sur mon visages avant de m'embrasser. Je répond évidemment à ce qu'il me propose même si évidemment je suis surprise.
Quand on se sépare, je ne quitte pas son regard et demande.

- Pourquoi ?

- Parce que t'as pas reçu ma lettre.

- Jehan te l'as dit. Je soupire

- Oui et j'ai couru jusqu'ici.

Je le prend alors dans mes bras et colle ma tête contre son torse, il caresse doucement mes cheveux et dit doucement.

- Je suis désolé, si tu savais à quel point.

- Je suis désolée aussi Dennis. J'ai cru que tu m'avais abandonné.

- Jamais je n'aurais pu. T'étais trop importante pour moi.

Je reste dans ses bras sans vraiment savoir quoi dire. Il ne dit rien non plus et c'est finalement moi qui brise ce silence pourtant si agréable.

- Dennis, on fait quoi maintenant ?

- Je t'invite à déjeuner dans quelques jours et on pourra doucement essayer de recommencer.

- D'accord mais j'insiste sur le fait d'aller doucement. J'acquiesce en m'éloignant un peu de lui

- Ce tee-shirt te va bien. Il sourit

- Il est confortable.

- Je vais t'en passer un MP comme ça tu pourras me soutenir correctement.

- Si tu veux mais celui me va parfaitement.

- Mais il est vieux.

- Mais je l'aime bien.

- Mais tu soutiens mon ancienne équipe avec.

- Mais il est confortable.

- Mais celui que je te passerai sera encore mieux.

- Bon tu m'agaces. Je souris

Il rigole puis après un dernier baiser il m'annonce qu'il va devoir repartir, avant d'ouvrir ma fenêtre pour redescendre il me dit.

- Bonne nuit Bethy.

- Bonne nuit Dennis. Je souris tendrement

Il referme la fenêtre derrière et je me laisse à lors tomber sur mon lit des papillons dans le ventre. J'ai d'un coup un regain d'énergie et sautille sur mon pauvre lit dont les ressors sont fatigués.

What We Used To BeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant