5. Pensées d'un (presque) père

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Chapitre 5
(1980 mots)



Il y a une question important EN FIN DE CHAPITRE ! Ça m'arrangerait que vous y répondriez

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Il y a une question important EN FIN DE CHAPITRE ! Ça m'arrangerait que vous y répondriez. Merci !
Bonne lecture
Juju




PDV Livai

Alors c'est officiel. Kossi est soldate. Ma soldate plus précisément. Enfin elle sera totalement considérée comme telle lorsqu'elle atteindra ses seize ans dans trois ans. Elle pourra alors participer aux excursions et sera rémunérée. Le temps passe à une vitesse folle et je me suis plu à m'imaginer à la cinquantaine, à admirer celle que j'ai élevée devenir la femme que sa mère aurait admirée.

Quand je la regarde, j'ai l'impression d'être un vieux gâteux. Depuis quelques temps une question tourne en boucle dans ma tête : qui est son géniteur ? Impossible que ce soit Mark, le bras droit de Vassilia. Il est trop jeune (il avait 15 ans à la mort de ma cousine). Est-ce que le géniteur est au courant qu'il a un enfant ? Si oui, pourquoi n'est-il pas venu la récupérer ? Est-ce que le bataillon suffit à Kossi ? Veut-elle rencontrer son père ? Veut-elle que je le retrouve ? Me considère t elle réellement comme son père ? Quelle place à Erwin pour elle ? Une partie égoïste de moi veut qu'elle me préfère et qu'il ne soit qu'un homme banale pour elle.

Ma main se passe nerveusement dans mes cheveux. Je m'agite derrière mon bureau. Ça ne me ressemble pas. Je déteste perdre le contrôle.

Par réflexe, je ressors le bout de papier sur lequel ma cousine a écrit sa dernière volonté. Je relis inlassablement ses mots. Les premières semaines, c'était plusieurs fois par jours puis c'est devenu occasionnel et de plus en plus rare a mesure que le temps passe.

J'avais essayé de retrouver la trace de l'Organisation. J'avais enquête de mon côté, déterminé à avoir des réponses. Mais Vassilia avait très bien fait son travail, et Mark encore plus. Elle pouvait rester tranquille, la relève avait été extrêmement bien prise. L'Organisation existait toujours mais était si discrète qu'il était impossible de trouver sa trace. Erwin était allé dans les bas-fonds mais n'avait pas réussi à croiser un membre de l'Organisation. En revanche, il avait eu la confirmation qu'elle existait encore.

Les bas-fonds étaient à présent plutôt sur. L'Organisation s'occupait de faire la justice et les criminels n'osaient plus se montrer. Un système de distribution de restauration avait été mis en place et la faim se faisait plus rare. J'avais même entendu dire que le peuple des bas-fonds arrivait à faire démonter de plus en plus de gens a l'extérieur petit à petit. Le gouvernement maintenait le fait que l'Organisation n'atteignait pas l'extérieur mais j'avais la conviction qu'ils étaient déjà remonté jusqu'à la capitale, même au temps de Vassilia.

Pleurer sous la pluie (T.2 SNK) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant