Livai adopte la petite fille trouvée. Guidée par une curiosité vivifiante, cette dernière part en camp d'entraînement intensif pour rejoindre l'armée dans l'optique d'intégrer le bataillon d'exploration.
Mais personne n'aurait pu prédire une rencon...
NDA : Accrochez vous pour bien tout comprendre. Ce chapitre abrite des révélations plus ou moins subtiles qui seront décisives pour la suite de l'histoire. Bonne lecture 🐢
Avant la chute du mur Rose Année inconnue Endroit inconnu PDV Daris
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Mes yeux peinent à s'ouvrir comme si j'ai sommeil.
? : Ferme les yeux et repose-toi. M'ordonne une voix féminine.
Ferme sans être autoritaire. Comme si elle n'avait pas besoin de l'être pour que j'obtempère. J'écoute la femme mais je capte des bruits. Une bougeoir siffle et de l'eau est versé dans un contenant. Quelques secondes plus tard, je sens une bouillotte se presser contre mon corps et me diffuser une chaleur apaisante.
- Merci. Je chuchote va dans un souffle.
Je crois « entendre » son sourire. Ses doigts parcourent rapidement mon front et décolle quelques cheveux coincés dans de la sueur.
Je le sens bien. Je flotte dans un matelas moelleux. Je n'ai pas peur de la petite inconnue à côté de moi. Elle s'affaire à je ne sais quoi.
Je ne résiste pas à la tentation s'ouvrir les yeux. Sa jolie silhouette élancée virevolte dans la pièce aménagée. Ses cheveux se balancent au grès de ses mouvements.
- Ou sommes nous ? Je demande d'une voix rauque.
Elle : Quelques part dans la capitale. Reste tranquille et je te laisserai partir dès que je serai sûre que la plaie ne se reinfectera pas.
- Je ne veux pas partir. Je dis précipitamment.
Elle arrête tout mouvement. Puis toujours de dos, elle me parle.
Elle : Je ne vais pas te garder ici.
- Pourquoi pas ? Je peux travailler.
Je la sens se tendre mais elle se remet en mouvement et continue ce qu'elle entreprenait.
- Vous êtes belle. Je lui dis.
Elle sursaute. Ne réponds pas.
- Je veux rester avec vous. Je dis d'une voix presque désespérée.
Elle : Tu délires à cause des plantes que je t'ai données.
Peut-être. Mais je suis persuadé d'une chose :
- Non... Je ne veux plus être seul... je souffle.
Elle arrête tout mouvement. Puis lentement se retourne. Son visage m'apparaît, délicat comme une fleur, belle comme un ange.
Elle : Tu ne veux pas être seule... elle répète à voix basse.
Un silence plane. Personne ne le brise. Puis soudain elle s'approche de moi. Elle semble flotter de sa démarche féline. Ses cheveux s'agitent au fur et à mesure qu'elle se rapproche de moi. Elle se penche au dessus de mon corps et la pointe d'une de ses mèches me chatouille.
