Bonjour à tous :D
Voici un résumé du chapitre de la semaine dernière, sinon pour ceux qui s'en souvienne bien, vous pouvez scroller ! --------> Athéna fuit l'avion à l'atterrissage et part récupérer son bagage. Elle attend ce dernier pendant des heures et avec l'angoisse dans les veines. Lorsqu'elle quitte enfin les grands halls de l'aéroport, elle se retrouve toute seule avec la peur au ventre d'être perdue dans un pays inconnu. Puis soudain, Soan arrive et ouvre un parapluie au dessus de sa tête...
L'hôtel se trouve à dix minutes de marche. Dix petites minutes qui me semblent dérisoires maintenant, alors que le trottoir me paraissait insurmontable juste avant.
Soan me conduit en silence, mais avec des petits sourires en biais et sans ranger le parapluie. A présent, je suis envahi par un sentiment de honte qui m'empêche de libérer le moindre mot. Par contre dans mon esprit, ça fuse. Comment je me retrouve dans ce genre de situations ? Après tout, ce type est un inconnu je ne devrais pas le considérer au point de ne plus savoir où me mettre en sa présence. Pourtant on dirait qu'il te comprend parfaitement, Athéna ! J'ai encore plus honte de me rendre compte qu'il lit visiblement en moi comme dans un livre ouvert, où s'est écrit très gros. Je lui dirais d'oublier tout ça quand j'aurais repris contenance. Mais pas ce soir, je ne me sens pas d'attaque pour quoi que ce soit. Pour l'instant marche sans trébucher s'il te plait !
— Nous y voilà, prévient Soan alors que je fixe mes pieds.
Je relève le nez, et sous la lumière vacillante d'un lampadaire, je découvre une bâtisse en bois munie d'un étage cerclé de balcons, le tout entouré d'une végétation tropicale dense. L'ambiance est incroyablement paisible.
— ça a l'air sympa, ajoute mon guide alors qu'on progresse sur une passerelle de planches serpentant jusqu'à l'entrée entre les palmiers.
Si jamais, dans l'éventualité où je devrais remercier Nour et Hilo pour ce cadeau infernal, je leur parlerais de cet endroit et de ce que je ressens là tout de suite. C'est un mélange entre du réconfort et la peur de l'inconnu. Je crois que j'aime bien ce mix étrange, finalement. Ou peut-être que c'est parce que la chemise de Soan est enfin regardable dans ce décor. Il va bien ici, en fait.
Soan range le parapluie lorsqu'on arrive devant une double porte vitrée cerclée de bois. Il effectue une courbette exagérée en saisissant la poignée pour tirer sur la porte. Cette dernière ne bouge pas.
— Ah, ce n'est pas la bonne, dis-je en tendant la main vers la seconde.
— Pas touche minouche, me stoppe-t-il. C'est moi qui ouvre la porte.
Je lui lance un regard en biais tandis qu'il me coupe la route et va tirer sur la seconde poignée. Mais encore une fois, ça n'a aucun effet. Il se redresse et vise l'intérieur de l'hôtel.
— Mais c'est fermé ? questionne-t-il une main sur le front pour mieux zieuter au travers de la vitre.
Je pince les lèvres en me glissant à côté de lui. Je pousse sur la poignée et la porte pivote sur ses gongs. Soan, toujours la main tendue sur le front, hoche la tête.
— Il fallait pousser, évidement, marmonne-t-il en me laissant passer.
— C'était un peu technique, tu ne dois pas t'en vouloir, tirez, poussez, sont des mots qui se ressemble beaucoup, enchainé-je en pointant le petit panneau suspendu au montant.
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RandomHistoire surprise, sans résumé, sans titre :p Fréquence chapitre prévue : un par semaine