Affrontement

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Jordan finit de mettre les bandages à Gabriel.

Gabriel : Merci, Jordan... dit-il d'une voix sincère et apaisée.

Jordan : De rien, c'est normal. Tu m'appelles si tu as besoin, d'accord ?

Gabriel s'endormit enfin, apaisé, ne souffrant presque plus.

Quelqu'un sonna à la porte. C'était Marine. Jordan se rappela qu'elle lui avait demandé de venir pour s'expliquer.

Jordan ouvrit la porte et, en voyant Marine, sa rage commença à monter en lui.

Jordan : Entre, dit-il d'un ton ferme et déterminé.

Marine : Oh, t'es énervée toi ! (en entrant dans l'appartement)

Jordan : Et tu ne serais pas pourquoi je suis énervé par pur hasard ?
Tu sais, ce n'était pas compliqué de comprendre : « ne pas toucher à Gabriel ».

Marine : Tu m'as fait venir pour ça, pour Gabriel, cette tarloze !

Jordan : Je t'ai déjà dit de ne pas parler de lui comme ça.
Il enchaîna avec une question, sans laisser le temps à Marine de répondre :
Qu'est-ce que tu as fait à Gabriel ?

Marine : Comment ça, je n'ai rien fait à Gabriel, je lui ai juste dit de ne plus t'approcher.

Jordan : Ça, c'est une chose, mais le frapper jusqu'à ce qu'il perde connaissance !

Marine : Mais je ne l'ai pas frappé ! En faisant la choquée.

Jordan : Viens, je te montre. Il est venu à moitié inconscient chez moi, il s'est évanoui dans mes bras, et tu trouves ça normal après un simple baiser ? C'est ignoble ce que tu as fait ! dit-il, énervé.

Marine : Oui, je l'ai frappé parce qu'il n'avait pas à traîner avec toi.

Jordan perd son calme et hurle :
Quoi ! Arrête de le traiter comme ça ! Si tu veux défouler ta rage contre les homos, fais-le sur moi, pas sur lui !
Maintenant, dégage de chez moi et n'approche plus jamais !

Marine s'en va, mais elle n'a pas fini avec Gabriel et Jordan.

Jordan, toujours énervé, rejoint Gabriel. réveiller par les cris de Jordan.
Jordan le voit en train de forcer pour se mettre assis.

Jordan : Reste allongé, Gabriel.

Gabriel : Non, je veux me mettre assis.
C'était quoi ces cris ? Tu t'es embrouillé avec qui ? dit-il, inquiet.

Jordan : Fais doucement. C'était Marine. J'ai gueulé parce qu'elle t'a insulté en disant que c'était elle qui t'avait tabassé.

Gabriel : Insulté de quoi ?

Jordan : De...

Gabriel : Oui...

Jordan : De pédé et de tarloze. J'ai pété un câble.

Gabriel, touché que Jordan l'ait défendu.

Jordan : Je peux t'embrasser ?

Gabriel : Non, pas avant que tu me dises qui t'a fait cette blessure à la lèvre.

Jordan baissa la tête, honteux de l'avoir laissé faire.

Gabriel : Tu sais qu'avec moi, tu n'as pas besoin d'avoir honte. Tu peux tout me dire.

Jordan : Oui, je sais, mais ça ne m'empêche pas d'avoir honte de me laisser faire. C'est Marine, juste après t'avoir tabassé, dit-il, ses yeux remplis de larmes qui commençaient à couler sur ses belles joues.

un Amour complexesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant