la préparation de la demande

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Quelques jours se sont passés depuis l'accident de Gabriel.
Gabriel avait déménagé temporairement chez Jordan pour ses soins et ne devait pas être seul afin d'éviter qu'il n'ait des complications.

Jordan n'avait pas de chambre d'amis, du coup il dormait sur le canapé et avait laissé sa chambre à Gabriel.

Jordan annonça une bonne nouvelle à Gabriel qui, à coup sûr, lui fera plaisir, car il n'arrêtait pas de lui en parler.

Jordan : Gabriel ! J'ai une bonne nouvelle.
Dit-il, confiant.

Gabriel : Et c'est quoi cette nouvelle ? lança Gabriel en l'embrassant pour lui dire bonjour.

Jordan : Tu reprends le travail aujourd'hui ? Lucie m'a donné le feu vert !

Le sourire aux lèvres, Gabriel était heureux de reprendre le travail après une semaine à rester couché à ne rien faire.

Gabriel : Ah, c'est génial ! lança-t-il, content.

Mais Jordan avait envie de lui demander en mariage, mais il n'avait pas la taille de son doigt pour prendre la bague, ce qui le frustrait légèrement.

Demander Gabriel en mariage était pour officialiser leur couple caché et dire qu'il l'aimait plus que tout au monde. Même s'il n'assumait pas complètement d'être gay, pour Gabriel, il s'assumait assez. Il ne lui en voudrait pas de ne pas le dire à son parti, surtout avec Marine qui péterait un câble chaque fois qu'elle les voyait ensemble. Mais il avait prévu de le présenter à ses parents en même temps qu'il ferait son coming-out.

Il avait déjà dit à ses parents qu'il viendrait avec quelqu'un.

Et il était enthousiaste de la rencontrer.
Il n'osait pas les contredire, car ce n'était pas elle, mais lui.

Une fois au travail, il passa sa matinée plongé dans ses dossiers. Ce soi-disant dossier était un magasin pour choisir la bague lorsque Marine toqua à la porte.

Jordan : Entre ! cria-t-il.

Marine : Salut Jordan ! Alors, ça avance tes dossiers ?

Jordan : Oui ! Très bien même !

Marine : C'est bien ! Tu vas atomiser Gabriel Attal aux élections, d'accord ?

Jordan : Oui, ne t'inquiète pas ! Lance sentit la colère monter dans sa colonne vertébrale. Puis, elle partit en fermant la porte derrière elle.

La matinée passa rapidement ; par chance, il était libre tout l'après-midi. En partant, il rangea précieusement le magazine pour que Gabriel ne remarque rien.

Quant à Gabriel, il prit sa pause et rejoignit le bureau de Jordan. Lorsqu'il vit que le bureau était vide, il referma la porte et tomba nez à nez avec un homme plus grand que lui, en costume.
Qu'il connaissait que trop bien.

C'était Jordan.

Jordan : Quelque chose ne va pas, Monsieur Attal ?

Gabriel : Je... euh... je voulais t'inviter à manger ce midi pendant ma pause, murmura doucement Gabriel.

Jordan : D'accord, j'accepte ! Tu veux aller où ?

Gabriel : Dans un restaurant pas loin, on sera tranquille.

Jordan : D'accord, je prends ma veste et j'arrive !

Ils sortent ensemble du bâtiment pour se rendre au restaurant.
Ils commencent à commander leur plat préféré.

Jordan prit la main de Gabriel pour estimer sa taille de doigt. Mais heureusement, Gabriel pensait qu'il caressait seulement sa main. Il savait qu'il avait une chance sur mille de trouver la bonne taille avec juste un toucher, mais il était confiant, il avait le compas dans l'œil.

un Amour complexesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant