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De son côté, Gabriel avançait d'un pas rapide et déterminé à travers les rues de Paris, ses pensées en proie à un tourbillon d'émotions contradictoires

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De son côté, Gabriel avançait d'un pas rapide et déterminé à travers les rues de Paris, ses pensées en proie à un tourbillon d'émotions contradictoires. Chaque ruelle qu'il traversait, chaque bâtiment qu'il contournait, le rapprochait de son objectif : retrouver la résistance. Mais au fond de lui, un sentiment de malaise grandissait.

La ville était de plus en plus méconnaissable. Les traces de combats récents étaient visibles partout : des murs criblés de balles, des carcasses de voitures brûlées, et un silence oppressant qui pesait sur tout. Il avançait avec précaution, évitant les patrouilles du régime qui sillonnaient encore les rues, cherchant sans relâche les derniers bastions de la résistance.

Son cœur battait à tout rompre alors qu'il se rapprochait du lieu où se trouvait le nouveau quartier général. Le chemin pour y arriver avait été périlleux, semé d'embûches et de dangers, mais Gabriel n'avait pas fléchi.

Enfin, après des heures d'une marche effrénée, il arriva devant l'entrée discrète d'un bâtiment à l'allure anodine. Le quartier général de la résistance était caché derrière des façades ordinaires, loin des regards indiscrets. Gabriel s'avança prudemment, cherchant les signes familiers qui indiquaient qu'il était au bon endroit. Après avoir repéré un symbole gravé discrètement sur un mur, il se sentit rassuré. Il frappa trois fois à la porte en métal, suivant le code de reconnaissance.

Quelques instants plus tard, une trappe s'ouvrit à hauteur des yeux, révélant le regard méfiant d'un résistant. Lorsque l'homme reconnut Gabriel, ses yeux s'agrandirent de surprise.

- Gabriel ? murmura-t-il, encore incrédule.

Gabriel hocha la tête, essoufflé mais soulagé d'avoir enfin trouvé ce qu'il cherchait.

La porte s'ouvrit avec un grincement sourd, et Gabriel s'engouffra à l'intérieur, prenant soin de refermer rapidement derrière lui pour ne pas attirer l'attention. À l'intérieur, l'atmosphère était tendue, les visages marqués par la fatigue et l'incertitude, mais aussi par une détermination farouche. Les résistants s'affairaient autour de cartes, de radios, et de documents stratégiques, chacun jouant un rôle essentiel dans la lutte contre le régime.

Il entra dans la pièce, et un silence respectueux tomba immédiatement sur l'assemblée. Les résistants qui s'affairaient autour des cartes et des radios levèrent les yeux vers lui, une lueur d'étonnement et d'admiration dans leurs regards. En l'espace de quelques secondes, l'atmosphère lourde de la salle se transforma en un murmure d'excitation et de soulagement.

Puis, presque comme un seul homme, les résistants se levèrent, certains écarquillant les yeux d'incrédulité, d'autres esquissant des sourires fatigués mais sincères. Quelques applaudissements éclatèrent timidement, avant de s'amplifier pour devenir une véritable ovation. Le bruit résonna contre les murs, emplissant la pièce d'une énergie nouvelle.

- Gabriel est de retour ! s'exclama l'un des résistants, son visage illuminé par un espoir renouvelé.

Les applaudissements redoublèrent d'intensité, et Gabriel, bien que touché, se sentait étrangement mal à l'aise. Il n'était pas revenu pour être célébré. Tout ce qu'il voulait, c'était retrouver Stéphane et s'assurer qu'il était en sécurité.

L'empire des ruinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant