Dans une France dystopique, un coup d'État militaire a instauré une dictature brutale, plongeant Paris dans le chaos. Jordan Bardella, ancien député devenu leader de la répression, combat une résistance clandestine dirigée par Gabriel Attal, ex-Prem...
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- Stéphane quoi ?
Jordan pointa du doigt les lignes de texte qu'il venait de lire.
- Regarde ça. Ces communications, ces messages codés... Ils parlent de test d'une nouvelle arme. Et puis cette mention de... résistance... ça ne faisait pas sens au début. Mais si tu regardes ça sous un autre angle...
Il s'interrompit un instant, laissant Gabriel suivre son raisonnement.
- Stéphane a été capturé par le régime, on le sait. Il a disparu pendant des jours, ils ont fait des expérimentations sur son sang, et quand il est revenu... il n'était plus le même. Ces veines bleutées, cette résistance inexplicable aux traitements... C'est comme s'ils avaient fait quelque chose à son corps, comme s'il avait été transformé en... en arme.
Gabriel recula d'un pas, secoué par l'ampleur de ce que Jordan était en train de dire.
- Non... non, c'est pas possible.
Mais au fond de lui, une partie de lui savait qu'il avait peut-être raison. Tout concordait, et cette réalisation le glaça d'effroi.
- Ils ont fait de lui une arme biologique, et ils comptent s'en servir contre nous.
- Mais... comment ? Pourquoi ?
- Parce qu'ils veulent nous détruire de l'intérieur. Ils savaient qu'on l'accueillerait à bras ouverts, qu'on essaierait de le sauver à tout prix. Ils comptaient sur notre compassion, sur notre humanité... pour nous anéantir.
Le silence retomba dans la pièce, lourd et oppressant. L'idée que Stéphane, leur ami, puisse être utilisé de cette manière, était insupportable.
- Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? murmura Gabriel, sa voix brisée par l'émotion.
Jordan essaya de maintenir un semblant de calme.
- On doit confirmer cette théorie. Si c'est vrai, il faut trouver un moyen de stopper ce processus, de sauver Stéphane... et de protéger tout le monde ici.
Gabriel acquiesça, bien qu'il sente son cœur se serrer à l'idée de ce qui pourrait arriver.
Les deux hommes se regardèrent, la peur ne quittant pas leur yeux. Leurs vies étaient en danger, celle de Jade, mais également celle de chaque membre de la résistance.
Les heures passaient et l'atmosphère au quartier général de la résistance devenait de plus en plus pesante. Chaque membre de la résistance sentait la menace invisible qui planait au-dessus de leurs têtes, liée à l'état de Stéphane. Les médecins, quant à eux, travaillaient d'arrache-pied pour comprendre ce qui se passait réellement dans le corps de celui qui avait été autrefois un pilier de leur groupe.
Stéphane restait allongé dans son lit d'infirmerie, son état ne montrant aucun signe d'amélioration. Les veines continuaient à devenir de plus en plus plus prononcée, comme si elles étaient devenues une extension même de sa chair. Les médecins, en désespoir de cause, avaient décidé d'effectuer des analyses encore plus poussées, cherchant désespérément une réponse à ce mystère médical.
