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Victor Duval avançait d'un pas assuré, le regard dur et calculateur, suivi de ses soldats qui traînaient Jordan à travers les couloirs sombres et oppressants du quartier général du régime

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Victor Duval avançait d'un pas assuré, le regard dur et calculateur, suivi de ses soldats qui traînaient Jordan à travers les couloirs sombres et oppressants du quartier général du régime. Les murs de pierre froide résonnaient du bruit de leurs bottes, et chaque écho semblait amplifier l'angoisse du moment. Jordan, bien que blessé et épuisé, gardait la tête haute, refusant de montrer la moindre faiblesse. C'était le moment de vérité, le moment où son plan devait se concrétiser, où son sacrifice devait ouvrir la voie à un nouvel espoir pour ceux qu'il aimait.

Les soldats le conduisirent à l'intérieur d'une grande salle au cœur du quartier général, un lieu sombre et imposant, où les murs étaient ornés des symboles du régime. Les lumières crues de la salle éclairaient chaque recoin, mais l'atmosphère restait lourde, chargée de tension. Duval s'assura que tout était prêt pour la mise en scène macabre qu'il avait soigneusement planifiée. Les caméras, déjà en place, étaient dirigées vers la scène centrale, prêtes à retransmettre l'exécution à travers tout le pays. Duval voulait que chacun voie ce qui arrivait aux traîtres, et il ne comptait épargner aucun détail.

Jordan fixa Duval dans les yeux, sans détourner le regard. Le visage du tyran était figé dans une expression de triomphe, mais Jordan savait que cette victoire apparente ne durerait pas. Son cœur battait la chamade, mais une étrange paix l'envahissait. Il pensait à Jade, à Gabriel, à ce futur qu'il espérait leur offrir. Le moment approchait.

- Tu sais, Bardella, commença Duval en faisant un geste théâtral vers la caméra, je n'aurais jamais cru que tu serais assez stupide pour te livrer ainsi. Mais je dois dire que tu m'as facilité la tâche.

Il fit un signe de la main, et les caméras se focalisèrent sur son visage.

- Citoyens de France, voici l'homme qui a osé trahir son pays, qui a cherché à détruire notre grande nation. Regardez-le bien, car il va payer le prix fort.

Pendant ce temps, à la résistance, Gabriel était toujours attaché à un lit dans l'infirmerie. Il n'avait cessé de supplier les médecins de le laisser partir, mais ils restaient inflexibles, refusant de le libérer dans son état. Sa voix se brisait sous le poids de la désespoir.

- S'il vous plaît... je dois y aller..., implorait-il, sa voix brisée par l'émotion.

C'est alors que Tom entra de nouveau dans la pièce. Gabriel se redressa aussi vite que ses liens le permettaient, ses yeux suppliants rencontrant ceux de Tom.

- Tu dois me laisser y aller. Je ne peux pas rester ici, pas comme ça !

- Gabriel, écoute-moi... je sais que tu veux le retrouver, mais...

- Non, Tom ! Tu ne comprends pas ! Je dois le sauver... je dois...

Tom soupira, cherchant les mots justes.

- Je comprends, crois-moi. Mais il savait ce qu'il faisait en partant...

- Il savait ce qu'il faisait ? Il va se faire tuer ! Comment tu peux dire ça ?

L'empire des ruinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant