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Gavi

Le soleil se couchait sur Barcelone, teintant le ciel d'une douce lueur orangée. Les rues s'animaient peu à peu, alors que les habitants terminaient leur journée. C’était une soirée typique, mais pour Gavi, quelque chose de spécial se préparait.

Il venait de finir l’entraînement, exténué mais satisfait. Le FC Barcelone s'apprêtait à disputer un match crucial dans quelques jours, et chaque séance comptait. En sortant du stade, il reçut un message de sa grande sœur : *« On se retrouve à la maison ce soir. Athéna passe nous voir, tu te souviens d'elle ? »*

Gavi sourit en lisant le message. Bien sûr qu'il se souvenait d'Athéna. Elle avait toujours été là, en quelque sorte. Meilleure amie de sa sœur, elle était presque une membre de la famille. Mais ces derniers temps, il avait l'impression qu'elle occupait ses pensées plus souvent qu'avant. Peut-être parce qu'elle n'était pas simplement cette amie d'enfance, mais une jeune femme pleine de caractère et de détermination, une qualité qu'il admirait.

Quand il arriva chez lui, la soirée avait déjà commencé. Le rire d’Athéna résonnait dans la maison, et dès qu’il entra, elle tourna la tête vers lui, ses boucles châtain dansant autour de son visage. Ses yeux bleus, aussi profonds que l’océan, s’accrochèrent aux siens pendant une fraction de seconde.

— Ah, voilà la star du Barça ! lança-t-elle avec un sourire taquin.

Gavi répondit avec un sourire en coin, tentant de cacher la chaleur qu’il sentait monter en lui.

— Tu es venue pour me voir jouer, ou pour battre ma sœur au jeu de société ? répondit-il, cherchant à prendre l’avantage dans cette joute verbale qu'ils avaient souvent.

— Peut-être les deux, qui sait ? rétorqua-t-elle, malicieuse. Mais, je suis surtout là pour vérifier si tu te rappelles toujours comment perdre dignement.

Les heures passèrent, rythmées par les rires et les conversations. Mais Gavi ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'Athéna était différente ce soir. Il la trouvait encore plus déterminée, plus vibrante qu'avant. Ils parlaient de tout et de rien, mais c'était comme si un fil invisible les rapprochait à chaque échange.

Plus tard dans la soirée, alors que sa sœur était occupée dans la cuisine, Gavi se retrouva seul avec Athéna dans le salon. Ils discutèrent de ses entraînements, de ses matchs, mais aussi de ses doutes. Athéna, dans toute sa bravoure et sa franchise, ne mâcha pas ses mots.

— Tu sais, Gavi, la victoire, c’est bien, mais ce qui te rend vraiment fort, c’est ta capacité à te relever après chaque chute. Ce n'est pas seulement ton talent qui te définit, c'est ta volonté, ta ténacité.

Gavi la regarda, un peu surpris par le sérieux de ses mots. Mais il sentait qu'elle comprenait ce qu'il traversait, qu'elle voyait en lui plus que ce que les autres pouvaient voir.

— Tu parles comme si tu me connaissais mieux que moi-même, dit-il, une lueur d'admiration dans le regard.

— Peut-être que je te connais mieux que tu ne le crois, répondit-elle en souriant doucement. Tu es un guerrier, Gavi, mais même les guerriers ont besoin d'une étoile pour les guider.

Ces mots résonnèrent en lui, comme une promesse silencieuse. Athéna, avec sa fougue et sa sagesse, était bien plus qu'une simple amie de sa sœur. Elle était cette étoile, cette lumière dans l'obscurité.

Le lendemain, Gavi se rendit à l’entraînement avec un esprit plus clair, déterminé à se surpasser. Et alors qu'il foulait le terrain, il savait que, quel que soit le défi qui l'attendait, il avait une étoile à suivre, une étoile qui brillait plus intensément que toutes les autres.

Et peut-être, juste peut-être, cette étoile était-elle en train de devenir bien plus qu'une simple amie.