Je sors une nouvelle fois de l'hôpital et pour un fois, il n'y a rien d'alarmant. Le Docteur Cullen m'a trouvée plus épanouie, plus vivante et il a raison, depuis ma rencontre avec la bande je me sens beaucoup mieux.
Je rejoins rapidement ma voiture quand mon téléphone se met à sonner. C'est Embry, depuis qu'on s'est échangés nos numéros on se parle quasiment tout le temps et je commence à aimer notre routine. On s'envoie des messages, on s'appelle et il lui arrive parfois de me rejoindre sur la terrasse de ma maison, quand je n'arrive pas à dormir..
- Tu vas bien ? Demandais-je en décrochant.
- Très bien, j'ai besoin de te demander quelque chose.
- Je t'écoute, dis-moi tout.
- Est-ce que tu voudrais bien sortir avec moi ce soir ? Pour aller voir un film, tout les deux.
- ...
- Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave Lou.
- Non, je veux veux y aller, avec toi.
- Oui !! Pardon, je passe te chercher ce soir 20 h ?
- Parfait !
- J'ai tellement hâte ! Je suis désolé, je dois te laisser les garçons on besoin de moi. A ce soir Lou.
- A ce soir Embry.
- Bisous.Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il a déjà quitté l'appel. Ce n'est peut-être pas grand chose pour certain mas moi, mon cœur vient de louper un battement.
Je ne sis pas exactement ce qui se passe entre lui et moi mais j'aime passer du temps avec lui, être avec lui me procure une joie immense. Ce que je ne pensais jamais pouvoir revivre.Cela ne fait pas longtemps que l'on se connaît mais je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi aimée. Malgré tout, cela me fait également peur. Par sa faute, je me haïrais au moment de partir. J'ai déjà des regrets de ne pas les avoir rencontré avant, de ne pas avoir vécu avant.
Tout cela aurait pu être différent, j'aurais pu avoir des amis pour la vie, j'aurais pu tomber amoureuse et l'aimer pour la vie. Malheureusement, la vie à d'autre projets pour moi et ils n'en font pas partie...Éclipse au soir :
- Papa, il faut vraiment que tu me laisses sortir ! Embry doit déjà m'attendre.
- Tu ne veux pas nous le présenter ? Officiellement je veux dire, me demande t'il en se détachant, enfin de moi.
- Ce n'est pas un rencard...
- Quand un garçon demande à une fille de sortir le soir, c'est obligatoirement un rencard.
- Ta mère à parfaitement raison !
- Je n'en peux plus de vous deux, je sors faire un signe de main à Embry, lui indiquant de venir. Papa, maman voici Embry Call. Embry je te présente papa et maman que tu connais déjà.
- Héléna et Ethan.
- Enchanté Monsieur et Madame Brook.
- Nous aussi ! Maintenant j'aimerais savoir où tu comptes emmener ma fille ?
- Papa...
- Je l'emmène au cinéma et si elle souhaite, je l'espère, on pourra s'arrêter pour manger quelque chose répond-il en me regardant.
- Cela me semble être un très bon programme.
- Désolée mais nous devons partir si nous ne voulons pas rater le début de séance.
- Fais attention à toi ma chérie.
- Je veillerais sur elle, je vous le promets.
- J'espère bien mon garçon !
- Papa !Je prend la main d'Embry et le tire vers la porte d'entrée, je l'entend rire derrière moi. Arrivé à la voiture, il se défait de ma poigne et m'ouvre la porte, en embrassant ma joue. Je m'installe rapidement, le laissant fermer la portière. Il fait rapidement le tour de la voiture, s'installe à son tour, démarre la voiture toujours accompagné de son beau sourire.
Durant le trajet, je le regarde timidement, n'osant pas le regarder droit dans les yeux mais sans le vouloir mes joues deviennent rouges peu à peu.
Pris par surprise, il me demande si j'ai chaud mais je lui répond simplement que non. Il se met à rire, comprenant sûrement d'où viennent mes rougeurs mais un bon gentleman, il change de sujet.
On parle de tout, on fait plus ample connaissance et nous partageons nos rires. Je ne pensais pas qu'on pouvait tomber amoureuse d'un rire... Mais avec lui, je peux m'attendre à tout. Je me sens merveilleuse à ses côtés. C'est comme si j'étais une autre, une meilleure personne. J'ai l'impression de vivre grâce à lui, d'avoir découvert ce qu'était la vraie signification du mot vivre.On arrive au cinéma, tout en payant nos places, il prend ma main dans la sienne. Notre discussion continue à notre arrivée dans la salle, attendant le début de la séance nous rigolons sur nos anecdotes de jeunesse. J'éclate de rire au moment où Embry me raconte comment il avait échappé à sa mère à ses 5 ans. Sa maman devait l'emmener au bain mais celui-ci n'aimant pas trop ça a couru tout nu dans toute la maison pendant 15 minutes.
A cause de mon rire, un couple d'un certain se retourne, nous lançant un mauvais regard, accompagné d'un agréable, fermez là.
Malheureusement, mon regard croise celui d'Embry et nous éclatons tous les deux de rire.
Pour le film, mon accompagnateur à choisis un nouveau film d'horreur, sous mes menaces. Il m'avait bien proposé un film à l'eau de rose mais je lui ai simplement dis que s' il ne voulait pas mourir poignardé, il devait choisir autre chose.- Si tu as peur, prends-moi la main, me dit-il doucement à l'oreille.
- Tu sais si toi tu as peur, prends moi la main.
- Je n'attendais que ça ! Dit-il en me prenant la main après l'avoir embrassé plusieurs fois.Le film se déroule sans embûche, ma main toujours dans la sienne, ma tête posée sur son épaule, je n'aurais pû imaginer meilleur rendez-vous.
Nous nous dirigeons, main dans la main en direction d'un stand non loin du cinéma.
- Tu veux prendre quoi Lou ?
- Une crêpe avec du chocolat, s'il te plaît.
- Bonsoir, je vous prendrai une crêpe avec du chocolat et une gaufre avec du chocolat également.
- Très bien, cela vous fera 10 $.
- C'est pour moi, dis-je en souriant.
- Absolument pas !
- Oh que si, tu as déjà payé les places de cinéma. Je te laisserai pas tout payer.
- C'est ce que l'on verra ! Dit-il en tendant les billets.
- Non Embry, fais pas ça !J'essaye d'attraper son bras mais c'est peine perdu, il est bien trop grand et trop massif... J'abandonne et baisse la tête déçu.
- Ne me fais pas la tête Lou.
- J'aime pas que tu payes tout, je me sens mal à l'aise.
- Ne le sois pas, il y aura d'autres rendez-vous et promis je te laisserais payer.
- Merci ! Attend quoi, on aura d'autres rendez-vous ? Demandais-je excitée, juste à l'idée de le revoir.
- J'ai espoir que je l'on en ait beaucoup d'autres.
- J'espère aussi, dis-je en souriant timidement.Je sais que j'aurais dû lui dire, lui dire que l'on aurait sûrement plus cette chance mais je veux pas qu'il me voit différemment. Et à cet instant précis, je me déteste, je déteste lui mentir et je déteste ce foutu cancer.
- Lou, tu vas bien ? Demande-t-il en caressant ma joue.
- Oui, oui. Je dois juste m'asseoir un petit peu.
- Très bien, viens on va s'asseoir.Il récupère notre commande et on part s'asseoir sur un banc non loin du stand. Une fois assise, je souffle un petit peu en fermant les yeux. J'en ai plus que marre de ces vertiges à longueur de journée. Embry inquiet me propose une bouteille d'eau que j'accepte volontiers. Une fois mon mal être passé, je souris à mon compagnon et lui propose de goûter nos gourmandises. Je fais un croc dans ma crêpe et sans le vouloir je m'en m'est au large, Embry explose de rire en me tendant des serviettes.
- Tu veux goûter ma gaufre ?
- Tu me laisserai le faire ?
- Si tu le souhaites.
- Bah carrément ! Il me tend sa gaufre et je croque volontiers dedans.
- Moi je peux ?
- Mmh, laisse moi réfléchir... Non.
- Eh, je me sens vexé.
- Je rigole, vas-y, il croque également dedans.
- Elle est parfaite cette crêpe.On se regarde et d'un même mouvement on échange pâtisserie.
Cette fois c'est moi qui rigole en voyant le visage d'Embry, la bouche couverte de chocolat. Je tends ma main munie d'une serviette et un essuie la bouche. Doucement il prend ma main et la baisse, la gardant dans la sienne.- Lou, je vais t'embrasser.
- Embry, j'en ai envie aussi.Tendrement, il se penche vers moi et m'embrasse pour la première fois. C'est magique, je n'aurais pas penser qu'un premier baiser pouvait être aussi intense, aussi formidable.

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Le temps de vivre
FanfictionLou a toujours su qu'elle mourrait jeune, alors quand le médecin lui a déclaré un cancer du pancréas, elle a simplement hoché la tête en affichant un petit sourire. Elle n'a jamais eu l'espoir de dépasser sa vingtaine mais lorsqu'elle fait la rencon...