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La lune au soleil couchant ( Solangelo )

Bon. Moi c'est Nico et je m'ennuie. Je m'ennuie comme un mort depuis trois heures. Trois foutues heures depuis que Jason, Piper et Annabeth m'ont laissé en plan. Oui, ils m'ont laissé en plan et me demandez pas pourquoi, car évidemment, ces abrutis ne m'ont pas donné d'explications. Au début, je me suis dit qu'ils avaient dû oublier de réserver le restaurant pour mon anniversaire ce soir, donc j'ai attendu.

Le fait est que réserver un restaurant ne prend pas trois heures et que je commence à avoir mal à la tête, moi qui ne suis jamais malade. Étant donné que les traîtres d'amis ne vont sûrement pas venir et que je ne veux pas me coltiner Jackson pendant que sa copine fait je-sais-pas-quoi avec sa meilleure pote, je me dirige vers la Grande Maison afin de trouver un remède contre mon mal de tête à l'infirmerie. En sortant de mon bungalow, je me rends compte qu'il neige. Évidemment, on est en janvier. Je me frappe mentalement en me demandant si je vais chercher mon manteau à l'intérieur. Un grand combat entre ma raison et ma flemme commence et je reste à peu près deux minutes planté au milieu de l'allée des bungalow en t-shirt. Finalement la flemme l'emporte et je me dirige d'un pas pressé vers la maison de type grec moderne...

Jusqu'à ce que je me retrouve allongé par terre, en dessous d'une masse indéterminée à la tignasse brune.

- La vache Nico, tu peux pas faire gaffe !? Annabeth m'attend avec les chocolats chauds !

- Je vais te préciser trois choses, Jackson : primo, c'est toi qui fais pas gaffe ...

- Mais ...

- Ferme la.

- Oui, bien sûr, fit mon cousin avec une pointe de peur dans les yeux.

- Bien, je disais donc, primo, c'est toi qui fais pas gaffe. Deuxio, Annabeth m'a laissé en plan pendant trois heures pour je-ne-sais-quoi et tertio, elle va devoir attendre encore un peu pour les chocolats chauds, dis-je en désignant les boissons renversées dans la neige.

- Ah, c'est pas possible ! Bon j'y retourne pour éviter de me faire tuer.

Je hausse un sourcil et demande :

- Tant que ça ? Juste pour des chocolats chauds ?

Percy pris un air grave et répondit :

- Elle a une très grande histoire d'amour avec les chocolats chauds. Vraiment mec.

- Et ben bonne chance alors.

Je m'éloigne de mon cousin dans le but d'échapper à la fureur blonde si elle apprend que je suis en cause dans l'assassinat de ses précieuses boissons. Et me dirige vers l'infirmerie quand Percy m'interpelle en criant :

- AU FAIT NICO ! BON ANNIV !

- MERCI DE ME RAPPELER QUE JE SUIS VIEUX, criais je a mon tour avec une idée derrière la tête.

- J'AI DEUX ANS DE PLUS QUE TOI !

- JE SAIS, PAS LA PEINE DE ME RAPPELER QUE T'ES UN DINOSAURE !

Il ne répondit pas, ce qui me laissa penser que ma pique avait eu l'effet escompté.
Quand je fus arrivé à destination, monsieur D m'accueillit d'une façon quelque peu violente :

- NICOLAS ANGE ! QU'EST-CE TU FOUS LÀ !?

- Je vais à l'infirmerie.

- Pourquoi !?

- J'avais un peu mal à la tête. Mais depuis que vous m'avez si gentiment accueilli, j'ai encore plus mal.

- C'est vrai ?

- Oui.

- Eh ben j'en ai rien à faire ! Et arrête de venir dans mes pattes, Nico !

- Vous m'avez appelé Nico ?