Chapitre 8

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Bonjour, j'espère que vous passez de bonnes vacances, voici le chapitre 8 bonne lecture :)



— N'imp... n'importe quoi,murmurai-je en évitant son regard.

— Tu sais très mal mentir, Delphine, fit-il en se levant pour me contourner.

Un frisson intense me parcourut le long du dos en entendant mon prénom sortir de sa bouche. « Aie, aie, Delphine, ressaisis-toi, on aurait dit une gamine de 16 ans. »

Il continua de me contourner jusqu'à arriver derrière moi. Immobile, je vis du coin de l'œil ses mains se poser de chaque côté de moi. Sentant légèrement le stress monter en moi, j'étais figée, attendant qu'il fasse le moindre geste ou qu'il prononce le moindre son.

Mais complètement perdue, je sentis son souffle chaud derrière mon oreille, avant qu'il n'articule ces mots :

— Questo si vedrà...
Puis il partit en direction du couloir comme si de rien n'était.

Mais... Hein ? C'était quoi ça, comme phrase ? Ça veut dire quoi, même ? Sérieusement, il se passe quoi chez lui ?
Je me levai sans pour autant savoir où aller, mais pour une raison qui m'échappait, je voulais le suivre jusqu'au couloir, toujours aussi curieuse.

Je vis qu'il ne se trouvait pas dans sa chambre. Je décidai alors de trouver la salle de bain, histoire de me rafraîchir le visage après ce qui venait de se passer. Après avoir cherché dans l'immense couloir dépourvu de déco, je trouvai une porte verrouillée.

— Bizarre, pensai-je.

Ce qui se trouvait derrière attisa encore plus ma curiosité. Je cherchai donc une autre pièce et vis, au loin, une porte entrouverte. Je m'avançai et entrai.

Ok, c'était la salle de bain, éclairée par la lumière des fenêtres. Elle était plutôt grande, avec un carrelage gris charbon.

Je sentis légèrement une odeur boisée masculine, la même que lui, très agréable, avec des notes poivrées sans être trop forte ni concentrée. Je balayai la pièce du regard et vis qu'elle possédait une baignoire sur ma droite, avec un lavabo assez grand équipé d'un miroir LED et de quelques étagères en bois disposées de chaque côtés.

Soudainement, j'entendis un bruit étrange, comme de l'eau qui coulait dans une douche. Je me retournai et m'approchai doucement. Arrivant au bout de la pièce, je vis, sur le côté, la dernière chose qui pouvait m'arriver.

Au fond de moi, mon cœur battait à mille à l'heure ; plusieurs sentiments se mélangeaient en moi : à la fois honteuse et choquée de voir Ayden, dos tourné à moi, une main sur le mur de la douche et complètement nu, me donnant une vue de son magnifique postérieur,
Je distinguais chaque détail de son corps, la vapeur d'eau chaude flottant autour de lui. Ses cheveux d'ébène désormais humide, légèrement repoussés en arrière, lui donnaient un air classe. Je restai quelques instants à le contempler, sachant que cette image serait gravée en moi à jamais. Puis, me rendant compte de ma connerie, je mis mes mains sur mes yeux, rouge comme une tomate, et me dirigea à toute vitesse et avec discrétion vers la porte pour m'enfuir loin d'ici.

C'était la première fois de ma vie que je voyais un homme nu, et j'étais complètement déboussolée, me retrouvant debout au beau milieu du salon, la main sur le front.

-Je ne pourrai plus jamais le regarder en face maintenant... chuchotai je

*Quelque instant plus tard*

Assise sur le canapé, je n'arrivais toujours pas à me défaire de cette image de lui : son corps complètement dénudé, tel une statue grecque fièrement posée, ses tatouages ornant ses bras et ses mains nettement musclés, respirant ainsi la puissance brute. Je m'imaginais ses mains me touchant chaque parcelle de mon corps, et un frisson d'excitation enveloppa mon bas-ventre. Je me redressai en tailleur sur le canapé, tentant de masquer mon trouble par peur de son arrivée.

Ayden Crayford n'était pas simplement beau il était diaboliquement à tomber,littéralement au sens propre du terme, mais aussi beaucoup trop dangereux pour mon petit cœur.

Ayden

Je ne pus m'empêcher de sourire après l'avoir entendue hoqueter.

Non pas que j'avais intentionnellement laissé la porte ouverte, mais j'étais curieux de savoir si elle aurait l'audace de rester.
Et putain, sa réaction était tellement mignonne... Rien que le fait qu'elle m'ait vu nu m'avait fait bander, pensai-je en jetant un regard vers mon entrejambe complètement gonflé au point de me faire légèrement mal.

Une fois terminé, j'enroulai ma serviette autour de mon bassin et séchai légèrement mes cheveux avec une autre serviette. Face au miroir, je pris ma brosse à dents et ajoutai du dentifrice.
Pendant quelques minutes, je fus perdu dans mes pensées, ou plutôt, mes pensées étaient entièrement occupées par elle.

Delphine...

En plus d'avoir un magnifique prénom, il fallait que la meilleure pote de mon frère soit une bombe.

Et le souvenir de son corps qui se déhanchait sous cette robe noire, en train de me regarder au loin au club. ne faisait qu'augmenter le désir fulgurant que j'éprouvais pour elle.
Mon envie de posséder son esprit, ses pensées, son visage, les courbes de son corps parfait...
Conscient que j'allais un peu loin,
J'essayais de me calmer et Je finissais de me brosser les dents en me rinçant la bouche, impatient de la revoir.

Je me dirigeai vers le salon, mais elle n'y était pas. Je parcourus la pièce du regard, légèrement inquiet, et captai une douce odeur sucrée.

Attiré par ce parfum, je le suivis et arrivai près de la cuisine, où je l'aperçus en train de préparer des pancakes, ses cheveux relevés en un chignon désordonné. Elle portait toujours ma chemise qui, à mon plus grand plaisir, ne dissimulait qu'une petite culotte blanche, si je ne me trompais pas. Je l'entendis fredonner un air de musique que je ne parvins pas à reconnaître, trop absorbé par la manière dont je la contemplais

Je m'approchai d'elle doucement.

— Tu fais quoi ? murmurai-je près de son oreille.

Elle sursauta légèrement et se tourna vers moi.

— J'avais envie de pancakes, répondit-elle sans me quitter des yeux. Je t'en ai préparé aussi, ajouta-t-elle en me tendant une assiette garnie de fruits joliment disposés.

—Merci, dis-je en m'installant face à elle sur le plan de travail.

Elle me lança un coup d'œil discret avant de terminer de préparer les pancakes. Je l'observais avec attention, sans même toucher à mon assiette.

— Tu n'aimes pas les fruits rouges ?

J'adore ça. Mais je préfère les voir sur toi, comme une œuvre d'art que seul moi peux savourer...

— Bien sûr, répondis-je en savourant une framboise, tout en maintenant mon regard fixé sur elle. Je la vis détourner les yeux. Alors, tu viens près de moi ? Il y a une place à côté, tu ne vas pas rester debout

Delphine

J'arquai un sourcil, légèrement méfiante, mais j'avais tellement faim. Je dois avouer que rester debout pour manger n'était pas très agréable. Je m'installai donc près de lui, et nous commençâmes à manger en silence.




Bon désolé de mon retard j'étais en vacances et je n'avais plus d'inspiration enfin bon ça va mieux maintenant et j'espère que votre rentrée ce passe bien
Bisous !

EntwinedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant