INDÉCHIFFRABLE BENNxOC

Chapitre 1

Bonne lecture.

C'était un jour comme les autres sur le Red Force, tranquille.

Cela faisait bientôt trois semaines qu'ils naviguaient sur les mers, ils restaient au moins deux bonnes semaines avant de regagner la terre ferme.

Six heures zéro deux, et déjà quelques matelots s'affairaient aux tâches qu'ils leurs étaient attribuées.

Le capitaine, lui dormait à poings fermés et ne se réveillerait que dans quelques heures si tout allait bien. Il n'était pas du genre matinal comme la plus part sur ce rafiot...

Quand au second lui, il émergeait doucement mais sûrement de sa courte nuit; il ne dormait que très peu toujours à régler des choses à droite à gauche. Sa charge de travail n'était pas de tout repos et ses cernes marquées en étaient la preuve évidente.

Ce matin-là, il crut avoir des hallucinations. Sûrement que sa devais faire trop longtemps qu'une femme n'avait pas partagé ses draps, pourtant il sentait bel et bien une chaleurs qui l'entourait, une douce chaleur.

Une chaleur corporelle au vu du poids qu'il sentait écraser son torse.

Le brun ouvra ses yeux d'un coup d'un seul, déglutissant d'appréhension.

Ses yeux ébène se dirigeaient lentement avec prudence vers cette chaleur anormal qui l'envahissait.

Il se redressa avec stupeur, laissant glisser la femme de ses hallucinations sur son bassin.

Le Brun frotta ses yeux pour mieux les rouvrir, peut-être était-il devenu fou à cause de ses idiots de compagnons qui lui retournaient le cerveau à longueur de temps et du manque de sommeil.

Mais non rien ne disparaissait, ni cette chaleur humaine, ni ce poids qui l'entourait, ni le léger souffle qu'il sentait désormais sur son bas-ventre lui provoquant un frisson remontant dans sa colonne vertébrale.

Mais il ne perdait pas le nord, il récupéra son pistolet sur sa commode, retira le cran de sécurité et visa cette femme qui n'avais absolument rien à faire ici.

Il entendit au même moment « la chose » grogner de mécontentement, il l'avait sans doute réveillée.

'Je me suis endormis tard hier et voilà que l'on me dérange ! Prononça-t-elle d'une voix matinale.

Elle se redressa légèrement s'asseyant sur le Brun qui l'a tenait toujours en joue.

Une main sur ses yeux qui brûlaient de fatigue. Un soupire franchit ses lèvres.

Durant ce laps de temps, le brun en profita pour analyser la jeune femme,
Une brunette aux cheveux bouclée, une peau légèrement hâlée. Il n'eut pas le temps de regarder plus.

Tout d'un coup la jeune femme prit conscience. Elle avait elle aussi désormais une sensation étrange : depuis quand son ours en peluche était-il aussi grand ? pensa-t-elle en tâtant le terrain, autrement dit le torse de l'homme en face d'elle... et depuis quand son ours en peluche n'avait-il pas de pelage tout doux mais une peau ferme parsemée de cicatrices ? Depuis quand son ours grognais-t-il quand elle le touchait ?

Le cœur de la jeune femme crut sortir de sa poitrine quand elle ouvrit les yeux, et ce n'était sûrement pas une peluche que sa vision lui montrait, oh que non.

Mais un homme flippant qui l'a pointait avec son pistolet.

Un cri d'effroi s'empara de la jeune femme qui tomba du lit, s'emmêlant dans les draps.