Je veux tellement te baiser bébé

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Il faisait tellement chaud.

Si chaud.

La sueur collait à sa peau.

Il brûlait.

Porsche nageait entre la conscience et l'inconscience, son esprit embrumé par un brouillard qu'il ne pouvait effacer. Il luttait contre son oméga pour un contrôle qu'il savait déjà perdu. À chaque fois que son esprit sain prenait le dessus, il pouvait sentir l'humidité entre ses cuisses, l'odeur de la pièce qui était trop douce, presque écœurante. Sa bite était douloureuse et tout son corps hurlait de besoin. Il ressentait plus de douleur que de plaisir.

Porsche ressentait des crampes aiguës dans son ventre. Son corps lui faisait payer ses années sous suppresseurs, lui faisant traverser une chaleur dix fois plus douloureuse que la normale. Il avait tellement mal. Le vide qu'il ressentait était atroce. Porsche se sentait tellement excité qu'il avait en avait mal.

"Kinn..." souffla-t-il.

Chaque fois que son esprit brumeux d'excitation s'éclaircissait, il essayait d'ouvrir le pantalon de Kinn, ses doigts tremblants s'attardant trop longtemps et son oméga reprenait le dessus. Il s'évanouissait pendant quelques minutes et reprenait conscience pour trouver Kinn entre ses jambes, sa bouche ménageant son trou comme si c'était la meilleure chose qu'il n'ait jamais mangé, ses doigts enfoncés dans ses hanches.

Porsche fermait les yeux et se laissait emporter par la douloureuse sensation d'excitation, sous le plaisir de sentir la langue de Kinn à l'intérieur de lui. Une bouffée de chaleur le frappa et Porsche s'évanouit.

Il ouvrit à nouveau les yeux pour voir Kinn prendre ses doigts maladroits et engourdis entre ses mains et Porsche gémit de mécontentement. Il commençait à penser que cette pillule que lui avait donné Somchai contenait d'autres drogues illicites. Il se sentait planer, délirer, parfois complètement inconscient de ce qu'il faisait pendant plusieurs secondes avant de revenir. Peut-être que c'était ça une chaleur normale ? Il n'en avait jamais eu de toute façon.

Porsche regarda Kinn avec des yeux presque dorés. Un fin cercle d'or blanc encerclait sa pupille et se reflétait dans le regard écarlate de Kinn. Ses jambes étaient tous les deux écartés alors que Kinn était installé entre elles. Les mains tremblantes de Porsche s'accrochèrent à sa veste de velour rouge, ses ongles déchirant presque le tissu. Porsche réalisa qu'il était nu, ne sachant même pas quand on l'avait déshabillé.

Le regard de Kinn se posa lentement sur le trou qui fuyait alors qu'il regardait vers le bas, Porsche gémit et laissa inconsciemment sortir un jet baveux de son trou. Il coula le long de la fente de ses joues jusqu'à l'oreiller rouge en dessous. Kinn tuerait quiconque aurait une bouffée de la riche odeur de chocolat au lait de l'oméga en chaleur. Personne ne devrait ressentir cela, seulement lui, rien que lui.

Kinn enfonça ses doigts dans sa chaleur, l'index et le majeur continuaient à effleurer sa prostate. Porsche gémit de plaisir, ses cuisses tremblantes.

"Kinn..."

Kinn retira brusquement ses mains du trou tremblant, trop vite, trop sensible pour l'oméga. Porsche gémit. Son corps tremblait. Kinn drapa son corps au-dessus de Porsche, il saisit les cheveux de Porsche avec sa main mouillée et glissante, inclinant sa tête vers la droite, exposant sa glande odorant, Porsche frémit, se sentant étrangement nu.

"Kinn ?" demanda-t-il,

"Bébé, je veux tellement te mordre."

Porsche gémit, il ouvrit plus largement ses jambes, laissant l'alpha se glisser confortablement entre elles. Il gémit plus fort en sentant une bite dure effleurer la sienne découverte, douloureuse depuis le début de ses chaleurs. Kinn fit bouger ses hanches douloureusement lentement.

CØNNARDS | KINNPORSCHE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant