La découverte des oubliées // O.P. 81

Chapitre 31

Je discutais donc avec le pilote allemand Sebastian Vettel pendant que les pilotes se préparaient pour la course. On parla énormément des résultats de cette année, ou même du fait que les deux Haas aient été jugé non conforme pendant les qualifications, ce qui veut dire qu'elle partiront en fond de grille, en dix-neuvième et vingtième position. Dommage pour eux, car Hülkenberg avait fait une bonne qualification, mais bon, ce sont les règles, et ce sont les mêmes pour tout le monde. 

On parla également de la deuxième place qui avait réussi à avoir Oscar pendant les qualifications, ce qui lui permettait de commencer sur la première ligne aujourd'hui, Lando étant qualifié quatrième, il partirait de la deuxième ligne avec Carlos Sainz.

On parla aussi de son ancien coéquipier, Charles Leclerc qui avait réussit à faire la pôle hier. Sachant tous les deux qu'il n'avait jamais réussi à gagner son grand prix à la maison, et je crois même qu'il n'était jamais monté sur le podium ici, on croisait forcément les doigts pour lui.

Bien sur, on ne pouvait pas oublier les résultats décevant du coéquipier de Max Verstappen, qui partait juste devant les deux Haas, en dix-huitième position aujourd'hui. On sait tous qu'à Monaco, on ne peut pas doubler, ou presque pas, cela fera encore un grand prix où le mexicain ne rapportera pas de points à son équipe alors qu'il se batte pour le titre constructeur. Mais ici, à McLaren, on y pense depuis quelques semaines à ce championnat et au fait que l'on peut aussi le remporter. McLaren, champion du monde constructeur en 2024, cela serait incroyable, mais on verra ça en fin d'année, à Abu Dhabi. 

Après que l'on est parlé de tous ça ensemble, les deux pilotes arrivèrent. Pile le bon timing !

Je vis bien que les deux pilotes étaient content et qu'ils espéraient que la course se passe bien pour eux, et qu'il puisse, peut être même, gagner des places et pourquoi pas visé la victoire. 

On parla donc tous ensemble, de la course qui allait arriver, et de ce que l'on pourrait faire, comme un apéro ou même le repas tous ensemble. Mais bon, on verra bien les résultats de chacun avant de choisir ce que l'on fait ce soir. 

Après une bonne dizaine de minutes à parler tous les quatre, je vis qu'Oscar me fit un signe, me demandant si je voulais venir avec lui à sa driver room, ce que j'accepta, j'étais quand même venu pour lui de base, et après la nuit que l'on a passé ensemble, je me sens bien à ces côtés.

On s'excusa donc auprès du britannique et de l'allemand et je suivis Oscar, pour aller là où nous avions déposé nos affaires ce matin. En arrivant, il me dit que je pouvais aller m'asseoir sur le canapé et qu'il arrivait dans cinq minutes. 

Pendant que je l'attendais, je regarda les nouvelles que cela soit par rapport à la F1 ou par rapport à ce qui se passe en France ou même en Italie. Je vis également que j'avais reçu des messages de ma famille. Apparemment, ils m'auraient vu à la télévision, entrain de parler avec les trois pilotes. Cela ne m'étonna pas, mais ce qui me rassura est le faite que les médias n'avaient pas trouvé mon nom, et qu'ils savaient donc rien de moi.

Cinq minutes plus tard, comme il l'avait dit, Oscar vint s'asseoir à côté de moi dans le canapé. Quand il se posa, je passa instinctivement mes bras autour de sa taille et il fit pareil, en mettant sa tête sur mon épaule. Je me sentais bien avec lui.

Jusqu'à ce que le pilote soit appeler pour aller dans le garage pour aller dans sa monoplace, on resta dans cette position en parlant de tout et de rien et en rigolant. 

Quand on partit, pour qu'il puisse aller dans son garage, il me fit promettre d'être là, et que s'il faisait un podium, d'être là, de l'autre côté de la séparation qu'il mettait entre les trois première voitures et les équipes. 

En arrivant donc au motorhome, j'alla m'installer avec Sebastian Vettel, et on parla, encore et toujours, de sport automobile. A mon plus grand étonnement, on parla également des 24h du Mans, en plus de F1 et F2.

Le tour de formation commença plus rapidement que je ne l'aurais pensé, et le départ fut vite lancé. Je n'aurais jamais pensé que le temps passerait aussi vite, en tout cas pour cette après midi. 

Quand les lumières s'allumèrent, je fermis les yeux, jusqu'à ce que j'entendes que les voitures étaient partis. J'avais trop peur, trop peur qu'il y est un gros accidents dès le premier virage, ou que l'un des pilotes face une énorme erreur.

Mais j'aurais du garder mes yeux fermés plus longtemps, au troisième virage, Pérez perdu le contrôle de sa monoplace et il tapa les rails, emportant avec lui les deux Haas qui le suivait. 

La Redbull fut complétement détruite, mais tellement détruite que je n'étais même pas sur que l'équipe pourrait récupérer certains éléments de cette monoplace. J'étais même presque certaine que le plancher était abîmé et qu'ils seraient obligé de tout reconstruire à l'usine. Mais bon, on verra bien ce que nous dirons l'écurie dans les prochains jours. 

Suite à cette accident, il eu un drapeau rouge, pour que les commissaires puissent enlever les trois monoplaces, les débris et pour qu'ils puissent réparer le rail qui avait été totalement déformé à cause de l'impacte de la monoplace du mexicain. 

Le drapeau rouge fut assez loin, les pilotes eurent le temps d'enlever leur casque et d'avoir une bonne discussion avec leur ingénieur avant que cela reprenne.

Même si le début du grand prix fut des montagnes russes en terme de ressenti, le reste fut assez monotones. 

Beaucoup d'équipes comptaient sur les stratégies pour gagner des places. Tout le monde sait qu'il est presque impossible de doubler à Monaco, surtout maintenant au vu de la largeur des monoplaces.

Donc, durant tous les grand prix, toutes les équipes firent attention à leurs pneus, pour essayer de faire le moins d'arrêts possible, et en même temps, essayèrent de faire des undercuts, pour certains, mais pas tout le monde essaya.

Et je crois, pour la première fois en F1, le top 10 ne changea pas entre le départ et l'arriver. C'est donc comme ça que Charles Leclerc remporta son grand prix à la maison pour la première fois et qu'Oscar Piastri se positionna juste derrière lui, en deuxième position, à l'arrivé de ce grand prix historique ! 

Et comme je l'avais promis à l'australien, je partis avec son équipe, après l'accord de celle ci, sous le podium, pour le voir juste après qu'il soit sorti de sa monoplace, et pour pouvoir le féliciter.

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