PROLOGUE

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𝙲𝚑𝚒𝚌𝚊𝚐𝚘 𝚆𝚎𝚜𝚝𝚜𝚒𝚍𝚎
𝚆𝚎𝚜𝚝 𝙶𝚊𝚛𝚏𝚒𝚎𝚕𝚍 𝙿𝚊𝚛𝚔
17:35













Dix minutes....oui dix minutes c'est le temps qu'il me faut pour réaliser ce qui vient de se passer sous mes yeux. Dix bonnes minutes pour me faire à l'idée. Pourquoi ? Pourquoi mes frères ? pourquoi eux ? Qu'on ils fait pour mériter ça ? Une fois de plus je viens de perdre les seules personnes qui me restaient sur cette terre et maintenant je suis seule au monde. SEULE DANS CE MONDE CRUEL.

Ma vie est tellement pathétique, parfois je me demande si moi aussi je n'ai pas droit au bonheur comme les autres, sourire sans forcer, vivre, aimer...aimer. C'est un grand mot, je ne sais pas si je vais un jour encore aimer un humain, pas après ce que ces gens viennent de faire à mes frères. Pas après qu'ils m'aient arracher mes frères si prématurément. L'être humain me répugne, je ressens à présent du dégoût envers les êtres vivants, pour moi à présent, personne n'est sincère, personne n'est digne de confiance. PERSONNE NE MÉRITE MA CONFIANCE. J'avais confiance en elle mais elle n'a pas hésiter à....ARRRG je suis remplie de haine, de douleur, mon cœur est mort, une partie de moi est morte quand ces assassins ont ôter la vie à mes frères.

Ma vie ne sera plus jamais comme avant, je n'ai plus de raison de vivre. Les seules raisons que j'avais de vivre ont étés tuer alors ça sert à quoi de vivre ? Maintenant, j'attends moi aussi mon tour d'être trouée de balles pour retrouver ma famille dans l'au delà.

Quand je pense que tout ceci est le produit d'une affaire de drogue. UNE SALE HISTOIRE DE DROGUE. Travis, j'espère que t'es fière de toi, t'as réussi à détruire ta famille, à mes yeux tu es mort. Tu es mort pour moi depuis ce jour où tu as décidé de rejoindre le cartel, je t'avais pourtant prévenu du danger que ça impliquait mais tu ne m'as pas écouté.Maintenant regarde, regarde où tes actions nous ont menés. REGARDE...

Quand je regarde les corps sans vie de mes frères, mes yeux se remplissent de larmes prêtes à exploser d'un moment à l'autre. Ma gorge se noue.Et je me rends compte que j'ai échouée, j'ai échouée sur toute la ligne. Mon devoir était de les protéger, les soutenir, être leur bouclier mais une fois de plus j'ai faillis à ma mission.

Jusqu'ici je n'osais pas avancer vers eux mais il faut que je le fasse pour leur dire à quel point je suis désolée
et à quel point je regrette de ne pas avoir été une bonne grande sœur.
Les assassins sont toujours là, sûrement pour terminer leur mission c'est-à-dire en finir avec moi et je leurs demande de faire vite parce qu'il est temps pour moi de rejoindre ma famille, ils m'attendent sûrement.

Mes jambes s'activent machinalement et me dirigent vers l'endroit où se trouve les corps sans vie de mes frères . Je me fais arrêter dans mon mouvement quand une main chaude se pose sur mon épaule, un contact qui me fait frémir de dégoût. Je me retourne pour découvrir le visage de l'assassin de mes frères. Il plonge son regard dans mes yeux pendant un moment avant d'ouvrir sa bouche.

- Où crois tu aller comme ça señorita ? Laisse les morts enterrer les morts. Me dit-il avec son accent mexicain : Le Patron nous a ordonné de tous vous tuer et brûler ce trou à rat avec vous à l'intérieur mais j'ai une bonne idée de ce que je pourrais faire de toi. Te tuer serait un gâchis monumental tu crois pas ? Il fait un signe de la main à l'un des hommes qui l'accompagnait. Un geste que j'interprète comme un ‹‹ Choppe la ››

Alors l'homme en question s'avance dangereusement de moi et moi, sentent le danger,je recule en arrière au fur à mesure qu'il s'approche. Je recule... recule... recule... recule...et merde je me retrouve dos au mur, ma respiration s'accélère,je suis prise d'une énorme panique, j'ai peur...très peur. Et là il sort un flacon de sa poche qu'il asperge sur mon visage L'odeur de ce putain liquide est infecte.
Tout à coup je me sens étourdis, faible, j'ai la tête qui tourne, ma vision se brouille... je ne...je ne...sens plus....mes muscles...je...je...je sens mon corps s'affaiblir et mes larmes,mes larmes ne peuvent s'empêcher de couler quand je me rends compte que je suis incapable de me... battre. Je me sens partir, je deviens de plus en plus faible et je...je...je...

Esclave D'un Mafieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant