Chapitre 12 : Le lieu de tous les désirs

19 4 8
                                    

- Mouiei tpeout jdeoslk

Kieran tente de parler, mais logé entre mes deux seins, je n'y comprends rien.

- Quoi ? Questionné-je en me redressant légèrement.

- Je disais que tu étais moelleuse, mais que tu m'étouffais.

Il m'attrape et se redresse à son tour avant de loucher sur ma poitrine qui se retrouve devant son nez. Je lui tape le haut du crâne.

- Mes yeux sont plus hauts.

- C'est toi qui me les montres, tu devrais assumer.

- Assumer quoi ? Ce n'est pas comme si je l'avais fait exprès.

Kieran roule du bassin, me faisant sentir son désir.

- Eh bien ça... Susurre-t-il d'une voix rauque qui m'étourdit.

- Tu es un être humain, pas un animal en rut.

- C'est vrai, mais ça ne semble pas te déplaire puisque tu restes assise sur moi. Ça te plaît de te sentir désirable, petite chatte ?

- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler ainsi lorsque nous travaillons.

- Les heures de bureau sont terminées. Techniquement, nous ne sommes pas en train de travailler.

Kieran rapproche son visage du mien, nos lèvres à deux centimètres de se percuter. Sa main droite glisse dans ma chevelure et je déglutis, le désir parcourant mes veines.

- Tu en as envie autant que moi, n'est-ce pas ?

Sa langue quitte brièvement sa bouche et humifie sa lèvre inférieure. Ses doigts se crispent sur ma tête avant de glisser sur ma joue. La tension entre nous éclate, me rendant brûlante.

- Si tu le souhaites, il te suffit de déposer un baiser sur mes lèvres, Anaïs.

- Je...

J'exhale, frémissante en fixant ses lèvres appétissantes, totalement immobile au-dessus de lui.

- Tu ? sourit l'homme avec ce petit air mutin que j'ai coutume d'apercevoir.

Je me mords la lippe, n'esquissant que ce geste. L'index de Kieran y descend, caressant la peau légèrement humide avant de forcer un passage entre mes lèvres. Je happe son doigt, le suce puis mordille la pulpe. Mon stagiaire suit les mouvements de ma bouche sur son membre, le désir brillant dans ses prunelles. J'agrippe son poignet et accentue la pression de ma langue, entourant ses phalanges en effectuant des va-et-vient.

- Tu es une allumeuse, petite chatte.

Sa main gauche empoigne ma hanche et m'oblige à me frotter contre sa longue hampe dressée. Fifounette s'excite et se délecte de ce membre féroce tandis que je me déhanche pour accentuer la pression entre nos deux intimités. Une chaleur indicible se propage dans tout mon être, échauffant mes joues et tendant le bout de mes seins à l'extrême. J'ai besoin de son contact sur ma peau alors que nos halètements emplissent l'atmosphère. Un grondement guttural s'échappe de la gorge de Kieran et j'enfonce mes ongles dans ses épaules en poursuivant mes assauts sur son doigt et son membre. Brusquement, il se retire de ma bouche pour me happer de ses lèvres. Le baiser est puissant, rageur, empli d'un désir inouï qui donne le tournis et nous laisse pantelant. Nos langues se mélangent, s'allient puis dansent sulfureusement avant de s'éloigner, n'étant plus relié que par un filet de salive indécent.

- Bordel, t'es si délicieuse... halète-t-il.

Mes mains se faufilent sous sa chemise, tâtant ses abdominaux qui se contractent sur mon passage. J'adore la sensation. Quelques poils parsèment son épiderme doux et la sensation sous mes doigts est exquise. Il vient mordiller mon lobe d'oreille et je gémis, me cambrant davantage contre lui. Ma poitrine se plaque contre son menton et je ne veux plus aucune couche de vêtements qui nous séparent.  

Le squatteurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant