Chapitre 14

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🎵 Slodier -Fleurie🎵
Je me retourne brusquement en entendant un bruit de coup derrière moi. Comme si on frappait un personne dans le but de la faire souffrir atrocement, le corps tomba au sol ensanglanté. Je baisse la tête vers son visage pour l'observer de plus près, mon corps devient de la pierre en l'apercevant, je ne peux plus bouger et mon cœur tombe au fond de mon estomac. Mon père est devant moi, au sol, le regard vide et sans aucune vie en lui. Il est devenu un mannequin, un parfait pantin que l'on peut manipuler à sa guise. Pour la deuxième fois j'ai vu mon père mourir devant moi, mais cette fois il n'as ne m'as pas appeler, ni dit mon nom. Mais une seule chose n'as pas changer cette fois ci... Je n'ais pas pu le sauver et encore moins le protéger. j'ai échouer encore, et je sens que ca va me hanter encore et encore et encore, pourtant, j'y pense une éternité sans pour autant en changer la fin. Peut être que c'était comme ca que ca devait se finir un point c'est tout. Lui mourant seul et moi à coté de lui entrain de pleurer sa mort de toute mon âme sans pour autant le faire revenir...

Je me réveille en sursaut pleurant et transpirant à grosses gouttes. Mon souffle est court et monte de plus en plus au fur et à mesure que je retrouve mes esprits. Et la j'éclate en sanglots à ce moment la mon cœur se libère d'un pois énorme qui me pesait beaucoup jusqu'à présent. Je passe mes mains sur mon visage et essuie mes larmes chaudes qui coulent sur mes joues. Je pousse un long soupire pour évacuer toute l'angoisse et la peur qui m'as traversée. Une fois calmée je m'allonge à nouveau dans mon lit et ferme les yeux essayant d'oublier ce passage de ma nuit mouvementée.

Ça fait déjà deux fois que je me réveille en pleine nuit en ayant des difficultés pour plonger à nouveau dans le sommeil. Je décide alors de sortir de ma tente afin d'aller prendre l'air et me changer un peu les idées. Lorsque je franchit la barrière du tissu que me protégeait des intempéries la peau de tout mon corp se mit à frissonner et de la chair de poule apparait sur mes bras. Mais je m'en fiche, je continue tout droit devant moi affin de trouver un coin tranquille pour me vider l'esprit. Je m'assoit sur un tronc d'arbre près d'un feu. Celui ci est presque éteint et uniquement des braises réchauffent ma peau glacée. Je regarde au loin apercevant les énormes ronces qui représentent maintenant toute la vie qu'il reste à part la poignée d'hommes existant encore sur cette terre. Je baisse la tête en souriant, je repense à ma petite sœur, elle qui est toujours enjouée et toujours un sourire aux lèvres. Il y a longtemps que je ne l'ai pas vu avec une expression triste ou colérique sur le visage. Elle rayonne de joie tout le temps, avec ma mère on l'appelle notre petit rayon de soleil. Cet enfant est très contagieuse, quand on la croise et que l'on voit son petit minois illuminer son visage, on a juste envie de la prendre dans nos bras et de rigoler à gorge déployée. C'est un petit ange qui nous est tombée du ciel et elle nous apporte tout le bonheur du monde. Je pense que je pourrait donner tout ce qu'il me reste pour la revoir au moins cinq minutes avant de partir pour un voyage qui vas durer je ne sais combien de temps. Je baisse la tête et je sens des larmes couler le long de mes joues, elle me manque, son petit minois me manque, son rire, sa bonne humeur... Un sanglot s'échappe de ma bouche et je pleure encore plus fort. Mon cœur est déchiré, blessé de ne pas revoir le seul petit être pour le quel je pourrait donner ma vie ou mon âme si il le faut. J'entent soudainement des pas se rapprocher de plus en plus de moi, j'essuie mes larmes avec le dos de ma main et me recoiffe vite fait pour ne pas paraître ridicule. Lorsque je lève les yeux Cody se trouve devant moi du questionnement dans le regard.

- Qu'es ce que tu fais la aussi tard dans la nuit ? me demande il.

- Tu t'intéresse à moi maintenant ? Je pousse un soupir. Tu sais si c'est pour venir me parler et me rassurer et le lendemain me traiter comme de la merde comme tu l'as fait vaux mieux ne pas venir me parler du tout...

Il pousse à son tour un soupir avant de venir s'assoir à mes cotés, je recule instinctivement pour laisser de l'espace entre nous. Il me fixe avant de me dire :

- Pourquoi tu pleurait tout à l'heure ?

Je le fixe étonnée par sa question.

- Je... j'ai pas pleurer qu'es ce qui te fait dire ça !

- Je t'observe depuis tout à l'heure... et tu as clairement pleurer. Ton petit ami te manque ? Dit il sur le ton de l'humour.

Je ricane avant de lui répondre :

- Non, c'est ma famille qui me manque...

- Je suis désolé pour ton père. Me dit il avec sincérité.

Je pouffe.

- C'est vraiment du foutage de gueule ton petit cinéma, un coup tu me crache dessus, une autre tu m'espionne et en plus tu t'inquiète pour moi ! Laisse moi rire !

- Je suis désolé de t'avoir traité comme ça hier soir j'aurais pas dût, c'est juste que je me méfie un peu des inconnus et je deviens agressif. Mon père m'as parlé de toi tout à l'heure et je me suis complètement trompé sur ton compte, je suis désolé.

Je le fixe surprise qu'il ait l'air aussi sincère et compréhensif.

Je détourne mon regard vers les braises qui se sont presque toutes consumées ne laissent qu'une petite fumée noire et une faible lumière rouge derrière elles.

- Je n'ai pas connu ma mère. Dit il dans un souffle.

Je lève soudainement la tête vers lui, mes yeux sont devenus rond attendant ses explications.

- Elle est morte à ma naissance, deux heurs après son accouchement la maladie de l'épine l'a emportée, je ne l'ai donc jamais connue et mon père m'as élever ici toute ma vie, il m'as tout appris : Comment se servir d'une arme, se défendre, organiser une expédition bref tout ce qu'il faut savoir faire dans notre milieu de vie.

Je continue de le regarder le regard compatissant et remplit de peine. Ce n'est quasiment rien ce que j'ai vécu comparé à lui et son père. Je baisse la tête et dit :

- Je suis désolé... Tu as vécu beaucoup de choses horribles dans ta vie et c'est vraiment pas juste pour chacune des personnes habitant ici, vous vivez dans la casi misère et pauvreté en vous débrouillant de vous propres mains sans demander d'aide à personne.

Il me fixe du regard un air compatissant dans les yeux.

- C'est pas plus mal j'ai envie de dire... Répondit il. On sait faire plein de choses comme : Fabriquer nous propres armes, conserver la nourriture que l'on part chercher dans le dôme, être discret aussi car ne doit surtout pas se faire prendre à l'intérieur de la ville si non on est foutu !

Nous rigolons à l'unisson, un sentiment d'apaisement parcourt mon corps. Je me sens mieux et rassurer d'avoir pu me confier à quelqu'un.

- Bon c'est bien de bavarder mais mes paupières commencent à tomber et si je ne vais pas me coucher dans les minutes qui suivent tu vas devoir me porter jusqu'à ma tente !

Il ricane et se lève en dépoussiérant son pantalon.

- Oui je suis d'accord. Dit il un sourire aux lèvres.

Se soir la je me suis couchée pour énième fois le cœur léger, sans inquiétudes et peurs. J'était déterminée et prête à tout pour cette mission qui va marquer ma vie.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 24 ⏰

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