Chapitre 8

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🎵 Still Here - League of legends 🎵

Mes pas sont lourds lorsque je marche sur le chemin de gravier pour rejoindre le grand bâtiment. Je suis épuisée toutes ces découvertes mon envahit le cerveau et je sens qu'il fait une overdose d'information. Plus je me rapproche du somptueux bâtiment plus il devient de plus en plus grand et me surmonte de toute sa hauteur, la nuit noir me met dans un état d'hyper vigilance. Chaque petit bruit ou éclat de lumière fait battre mon cœur à la chamade me mettant dans un état de panique instantanément et fait monter l'adrénaline. Ma capuche sur la tête mon sac à dos qui pèse une tonne, mes vêtement abîmée me fatiguent encore plus. Lorsque je suis arrivé devant la porte principale du bâtiment je tourne sur ma droite et le longe pour arriver à la fenêtre par la quelle je vais m'infiltrer. Une fois que j'aperçois enfin l'intersection qui m'indique la fin du long mur de pierre. Je tourne pour me faufiler dans la ruelle sombre. Mais je tourne immédiatement les talons en apercevant un petit point rouge clignoter sur le mur opposé.
- Merde j'avais oublié la caméra...

Sans attendre une seconde de plus je sors une bombe de peinture noire que j'avais prévue à l'avance. Je l'ai prise dans le garage de papa je sais qu'il en a toujours une dans un boîte rangé en haut d'une étagère. Je fait sauter le bouchon avant de courir pour aller de l'autre côté et longer le mur pour pas que la caméra ne me remarque, Je me colle au mur et marche sur la pointe des pieds. Je passe en-dessous de la caméra pour pas qu'elle ne me repère j'essaye tient bien que mal de l'atteindre pour pouvoir la masquer avec ma bombe de peinture mais elle est beaucoup trop haute pour moi. Une poubelle se trouve juste à côté contre le mur je monte alors dessus et me hisse pour atteindre le fameux objet. Je tends mon bras droit et appuie sur le pulvérisateur pour que le produit s'imprègne bien sûr la loupe de verre. Je n'hésite pas à en rajouter une couche pour être sûre. Après une bonne vérification je saute du haut du couvercle en plastique, range la bombe de peinture dans mon sac avant de reprendre poubelle et la faire rouler pour pouvoir atteindre la petite fenêtre ouverte qui se trouve devant moi. Une fois mon escabeau improvisé installé à l'endroit souhaité je monte de nouveau dessus mais à peine ai-je posé les pieds sur le plastique dur que des voix se font entendre au loin. Ce sont les mêmes que la dernière fois et elles se rapproches de plus en plus. Dans la panique je ne regarde même pas à travers la fenêtre par la quelle je m'infiltre dans le bâtiment par peur de me faire prendre en flagrant délit car je n'aurais absolument aucune explication de ma présence ici je serais morte dans tous les cas. Je passe la tête la première dans la petite ouverture horizontale, une fois la moitié de mon corps a l'intérieur de la bâtisse je place mes mains devant moi afin de m'appuyer contre le mur en face de moi. J'ai l'impression que les voix sont à deux mètres de moi. Sans m'arrêter une seule seconde je m'enfonce le reste de mon corps dans la petite pièce une fois que mes pieds ne sont plus à l'extérieur tout mon corps tombe rapidement vers le sol j'atterrit sur un carrelage blanc et froid. Mes hanches heurtent violemment la cuvette des toilettes, je me tords de douleur et pousse un petit cri aigu. Mais je me retiens de crier plus fort car là fenêtre est toujours ouverte et les hommes dehors peuvent toujours m'entendre, je me plaque immédiatement les mains sur la bouche pour ne faire plus aucun bruit car l'un d'entre eux se rapproche dangereusement de le fenêtre par la quelle je suis entrée. Ma respiration se coupe lorsque la pièce se baigne de lumière faite par la lampe du garde à travers la petite ouverture. Je ne bouge pas d'un cil plongeant le pièce dans un silence de mort. Je suis dans une position on ne peut plus confortable mais je tiens le coup. L'adrénaline me pousse à ne pas bouger d'un seul pouce. J'ai l'impression de ne pas avoir respirer depuis un éternité quand la lumière se dissipe petit à petit me plongeant à nouveau dans l'obscurité la plus totale. Je vide tout l'air de mes poumons et laisse échapper une légère toux qui me fait un bien fou, je reste quelques secondes comme cela à regarder le plafond avant de me reprendre en main et de me relever. Une légère douleur au niveau de ma hanche qui a réceptionné ma chute. Je souffre légèrement mais je ne peux pas retourner en arrière, je m'assoit sur les toilettes retire mon sac à dos et fouille à l'intérieur afin de trouver l'objet qui va m'être utile pour la suite : la carte du bâtiment.
Il faut que je trouve la salle où mon père et tous les autres sont retenus pour la nuit. Je dois emprunter des centaines de mètres de couloirs sans me faire repérer et réussir à entrer dans une des chambres, de préférence celle de mon père mais ça va pas être une tâche facile...

...

Cela fait plus de dix minutes que je ne lâche pas la carte des yeux et ma nuque me le fait comprendre lorsque je relève la tête, la douleur dure plusieurs secondes avant de s'arrêter. Je me relève plein de motivation et déterminée à sauver mon père et le sortir de ce merdier. Je pousse la porte des toilettes aussi doucement que je peux et regarde de tous les côtés avant de m'engager dans le couloir, je marche sur la pointe des pieds afin de faire le moins de bruit possible mon cœur bat à la chamade ma respiration est lourde dans ma poitrine mais je tiens le coup et continue mon chemin. Au bout de quelques secondes j'arrive à une intersection. Je me penche en avant pour vérifier que je suis seule et dirige mon regard de chaque côté, puis je m'engage dans le couloir de droite. Je continue tout droit et au bout du couloir se trouve une sorte de grand tribunal avec des sièges partout et un micro avec une barre de fer se trouvant au milieu de la salle, au dessus plusieurs sièges ainsi que des bureaux y sont installés. Je suppose que c'est la place du juge et du procureur, le sol a changé du carrelage pour devenir une épaisse moquette rouge. Un grand vitrail circulaire illumine la pièce et un énorme lustre de plusieurs mètres de large ajoute énormément de charme à la pièce mais il se trouve juste au dessus de la barre où les accusées se tiennes pour se défendre si ce lustre de je pense pèse plusieurs tonnes venait à tomber sur lui il n'aurais aucune chance de survie. Je ravale ma salive avant de m'avancer vers le centre de la pièce, je dois la traverser afin d'atteindre la porte qui se trouve de l'autre côté. A peine ai-je posé le pied sur le sol du tribunal qu'un claquement se fait entendre comme si on appuyait sur un interrupteur. Je sursaute et ce que je craignait arrive, toutes absolument toutes les lumières inondent la pièce me laissant à découvert. Je ne bouge pas je suis tétanisée, mais des bruits de pas qui courent à toute vitesse sur la moquette se précipitent sur moi. Sans rester là une seule seconde de plus je cours vers mon objectif : la porte du couloir qui va me mener à mon père. Je cours a grandes enjambées jusqu'à celle ci et pose ma main sur la poignée. Mais a peine ai-je eu le temps de faire ce geste que deux hommes sortent du couloir et se précipitent vers moi en m'apercevant. Je m'empresse d'ouvrir la porte et de la refermer derrière moi je cours dans le couloir sans fin qui se trouve face à moi à la recherche d'un endroit où me cacher. Mais toutes les portes sont verrouillées. J'ai le souffle court ils ne sont sûrement pas loin de moi à l'heure qu'il est...

- Merde...
Dis-je en entendant la poignée de la porte s'abaisser.

- J'ai pas le choix je dois défoncer une des portes...

Je prend un grand élan avant de foncer dans la porte en face de moi, celle ci s'ouvrît étrangement facilement je me redis compte après qu'elle était déjà ouverte. Je tombe au sol à cause de mon élan beaucoup trop puissant je m'assois et referme violemment la porte avec mon pied. Je me crispe lorsque j'entends des voix de l'autre côté de la porte.

- Elle est partie par la ! Bouge ton cul on va la perdre si non !
Les voix passent devant la porte et s'estompent petit à petit dans le couloir. Je lâche tout l'air de mes poumons et m'allonge sur le sol en fermant les yeux afin de reprendre mon souffle. Mon dos a peine toucher le sol que je sens un liquide métallique me couler le long de la joue. J'ouvre soudainement les yeux surprise et essuie le liquide du dos de ma main, j'observe se que je viens de m'enlever du visage et je me rends compte que c'est... du sang ! Je lève brusquement la tête et vois une paire de jambe au dessus de ma tête. Je pousse un petit cri mais je me plaque la main sur la bouche en me rendant compte du bruit que je viens de faire. Les yeux remplis de terreur et de larmes j'observe le corps pendu au plafond. L'homme a enrouler son pantalon autour du cou et a accrocher l'autre extrémité au lustre avant de grimper sur un chaise et la jeter plus loin pour se pendre et mourir dans d'atroces souffrances. Je m'excuse d'avance pour cet hommes mais il va être mon moyen de rejoindre les rends et m'introduire dans l'exploration. Je monte sur la chaise et décroche le corps du plafond et le traîne sous le lit afin que je puisse prendre sa place... c'est un peu mal sien je l'accorde... je prend des vêtement propres dans l'armoire et les enfile, cache mes autres vêtements et mon sac dans celui ci puis m'allonge sur le lit. Je m'effondre de fatigue avec l'étrange sensation d'être observée d'en bas...

L'épine Tome 1: le remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant