Chapitre 4

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🎵Way down we go - KALEO🎵

  -Elona !
Je me réveille en sursaut. Aby m'as secouée comme pas possible pour me faire revenir à moi. Je lui jette mon oreiller à la figure, je ne le rate pas car il le prend en pleine tête. J'éclate de rire avant de soulever la couverture et de m'extraire du lit. Il retire l'oreiller de son visage et me regarde fixement sans rien dire un air triste et désolé sur le visage. Je le regarde d'un air intriguée avant de demander se qu'il se passe :
- Quoi qu'es ce qu'il y a ? Je t'ait fait mal ? Merde ! Désolé !

- Non Elona... il faut que tu nous rejoignes tous dans la cuisine. Il... il faut que tu vois ce qui est arrivé ce matin dans la boîte aux lettres...

Je le regarde intrigué, attend, mais il y a rien d'anormal ? Si ? J'enfile un pull et mes chaussons avant de descendre les escaliers qui grincent sous mes pas, Aby sur mes talons.
Nous arrivons à la cuisine, tout le monde est assis autour de la table rectangulaire, Loane est sur les genoux de ma mère ses cheveux en pétards. Preuve qu'elle vient de se lever. Ma mère elle a les yeux gonflées, rouges et remplies de larmes. Je commence à légèrement paniquer. Je tourne la tête vers mon père assis en face de ma mère et ma sœur. Il a la tête en ses mains regardant le sol les coudes sur la table. Entre ses mains se trouve un morceau de papier qui comporte un sceau de cire rouge sang. Dessus on peut y voir le logo du gouvernement qui est une épine de ronce.
Je bégaye essayent de comprendre la situation.

-B..bonjour.
Tout le monde se tourne vers moi et me dévisage. Je reste droite et ne dis rien avant de m'assoir entre mes deux parent. Aby se place en face de moi sans dire un mot. Mon père lève la tête vers moi, me regarde dans les yeux et me tend le morceau de papier entre ses doits fripés. Je le prend et regarde tout le monde avant de déplier le feuille jaunâtre entre mes mains. Lorsque je pose mes yeux sur ma mère elle éclate en sanglots et réfugie son visage entre ses mains.
Aby accourt pour la rassurer, je déplie complètement le bout de papier avant de lire à voix haute, ma respiration se coupe :

-Famille 20D38 : Le gouvernement a l'immense honneur de vous annoncer que Pierre 20D38 auras l'occasion de participer à « L'exploitation » qui auras lieu le : 25 Février 2049 !
Une équipe d'hommes viendras le chercher à 13h le jour de l'ouverture de cette lettre. ( La présence de la personne est obligatoire sous risque de sanction sévère).
Mes larmes chaudes coulent sur le papier. Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Mon père est malade, très malade il ne peux pas y participer. Il va mourrir si il y va !

- Tu ne va pas y aller quand même ?! Dis-je entre deux sanglots.
Il me regarde d'un air désolé avant de rétorquer :

- Je suis désolé ma chérie je n'ai pas le choix... Répondit-il avant de tousser bruyamment. Ça qui fit sursauter Loane sur les genoux de ma mère.

- Non... non, non, NON ! JE NE TE LAISSERAI PAS PARTIR FAIRE CE TRUC POURRI TU NE VAS PAS REVENIR VIVANT !! Hurlai-je

- Je vais le faire pour la science, pour la ville, pour toi ma chérie... et de toute façon je n'ai pas le choix...

Je glisse mes mains dans mes cheveux, me lève brusquement de ma chaise et pose mes coudes sur l'évier. Les larmes continuent de couler à flot sur mes joues.
Non c'est pas possible... pourquoi... POURQUOI ?!
Un idée apparaît soudainement dans mon esprit. Je me retourne brusquement et fonce jusqu'à ma chambre je monte les escaliers deux par deux. J'entre dans ma chambre en ouvrant le porte à la volée. Je me précipite sous mon lit et attrape l'objet volumineux qui se trouve en dessous. Je l'extrait et l'étale sur le sol devant moi. J'ouvre ma valise, accourt jusqu'à mon dressing et fourre le plus d'affaires possible à l'intérieur. J'étais tellement concentré sur la tâche que je n'ai même pas vu Aby rentrer dans ma chambre. Il s'agenouille en face de moi. Mes larmes de rage continuent de couler le long de ma peau fine. Il m'arrête soudainement en posent sa main sur la mienne. Stoppant tout mes gestes, il me dit d'une voix douce :

- Qu'est-ce que tu fait on ne peux rien y faire. C'est... c'est comme ça... Il n'as pas le choix. Tu dois l'accepter et tout le monde aussi...

Je lève les yeux vers lui mes dent me font tellement mal à force de les serrer que je ne les sens presque plus.

- Je vais partir à sa place. Dis-je d'un ton calme presque en chuchotant.

L'épine Tome 1: le remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant