Chapitre 7

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🎵 Bury a friends - Billie Eillish🎵

Les ruelles sombres m'empêche de voir à plus de trois mètres, le moindre petit bruit ou brise me fait sursauter par peur de me faire prendre. Je me cache derrière un buisson suite à des voix que j'entends au loin. Ça me rassure un peu je me dis que je ne suis pas la seule à enfreindre les règles de cette ville. Oui je sais c'est très égoïste de ma part mais bon... je me rapproche un peu plus des voix avant de me rendre compte qu'il y a deux individus, un homme et une femme. Tout les deux sont entièrement vêtus de noir avec une capuche et un masque qui couvre la moitié de leurs visages. Ils on l'air assez jeunes, je décide de me rapprocher encore plus à pas de loups. Je peux entendre une partie de leur conversation et détailler un peu plus leurs objectifs. La fille a un sac rouge sur le dos rempli à bloc de je ne sais quel truc, et à la main... mes yeux deviennent ronds en constatant se qu'elle tient dans sa main gauche. Une bombe de peinture... c'est eux ! C'est eux qui ont peint cette phrase sur le mur du labo l'autre jour... Mais attend Aby m'as dit qu'il ont été attrapées et envoyé la ou ils doivent être... bon il n'est peut être pas au courant de tout. Je me rapproche un peu plus :

- Comment on va faire ?
Chuchote la fille à son camarade pendant qu'elle inscrit quelque chose sur le mur en face d'elle.

- Faire quoi ? Demande il.

- Ba à ton avis ?! La mission !

- Ha ça ! Je vais voir plus tard. On a la temps encore !

- C'est demain ! Répondit elle en s'arrêtant de peindre.

- Bon ok j'ai peu être abusé sur de coup là mais tranquille !!
Sur le coup de la colère la jeune fille balance sa bombe de peinture sur son coéquipier et retire brusquement sa cagoule. Ce qui me laisse assez de temps pour observer son visage et elle est absolument sublime. Ses cheveux noirs, bouclés et épais tombent en cascade sur ses épaules et sa peau mate brille sous la lumière du lampadaire au dessus d'eux. Plus je l'observe plus je la trouve magnifique. Mais il y a un détail qui me glasse le sang. Ses yeux.. ils... ils sont différents un est marron et l'autre est bleu... je reste bouche bée. Elle est comme moi à peu de choses près. Un poids se libère de mes épaules je me sent moins seule, enfin ! Une personne dans cette ville a presque les mêmes yeux que moi ! Je m'approche un peu plus pour mieux les observer mais je marche accidentellement sur une branche. Sous mes pieds le bois craque et résonne dans toute la ruelle. Les deux individus se retournent soudain dans ma direction ils ne me voient pas mais moi je vois de la terreur sur leur visage.

- On s'arrache ! Dit l'homme.
Ils partent en courant dans la direction opposée mais pendant leur fuite précipitée la jeune fille fait tombée un objet de son sac. Une fois qu'ils sont hors de ma vu je sors de ma cachette pour récupérer l'objet. Une fois arrivée à sa hauteur je me baisse et constate qu'il s'agit... d'une boîte de conserve... Pourquoi son sac est il plein de boîtes de conserve ? Je lève les yeux pour observer le graffiti qu'ils on laissées derrière eux. Il y a inscrit sur le mur :
« L'exploration Tue ! »

...

Cela fait maintenant une heure que je hante les rues de la ville en direction du grand château où mon père et toutes les personnes sélectionnées sont retenus jusqu'à demain matin. Je me trouve enfin devant le grand bâtiment mais il y a encore quelque chose qui me bloque encore le passage : le portail. Je vide tout l'air des mes poumons, désespérée.

- Putain ! Comment je vais faire pour sauver mon daron si toi tu commence à me faire chier !

J'ai du mal à contrôler mes émotion à ce moment précis. Je teins tellement à ce que mon père reste avec nous encore quelques temps... que toute cette pression que je me met me monte à la tête. Je tourne le tête de tout les cotés pour trouver une possible entrée. Mais il faut que je fasse vite car je pense que il y a des personnes qui patrouillent dans le coin. La clôture qui entoure le reste du bâtiment est en acier renforcé. Je n'ai donc aucun moyen de faire un passage dedans de mes mains et encore moins de réussir à les casser. Je n'ai qu'un seul moyen de passer cette barrière : passer par dessus. Et ça ne me rends pas la tâche facile car il est extrêmement haut et il y a très peut de prises aux quelles s'accrocher. Et en plus de ça il faut que je sois là plus discrète possible. On peut dire que les missions d'infiltration ne sont pas trop ma tasse de thé. Mais bon je ne peux pas revenir en arrière, je prend mon courage à deux mains et commence à accrocher la barrière pour tenter de me surélever du sol. Je réussi à rester accrochée à la barrière et à poser mes pieds entre des espaces vides. Mais les choses risques de ce compliquer lorsque je vois au loin des lumières briller qui ressemble énormément à des éclairages de lampes torches. Deux individus arrivent dans ma direction. Je ne sais pas où j'ai trouver toute cette énergie pour grimper aussi vite le grand mur de fer mais quelques secondes plus tard je suis en haut du mur les membres souffrant et la respiration sèche
. La poussée d'adrénaline m'a bien été utile, une fois assise sur la barrière j'observe un peu plus se qui se trouve derrière et trouver une possible cachette. Les lumières ne sont plus qu'à quelques mètres. Il seront à ma hauteur d'une seconde à l'autre. Un buisson se trouve sur ma droite, j'espère qu'il est assez grand pour accueillir tout mon corps mais je n'ai pas le choix. Je regarde une dernière fois la hauteur à la quelle je me trouve par rapport au sol et je vérifie qu'il y a rien qui puisse me blesser à l'atterrissage. Les voix ne sont plus qu'à deux mètres de moi, sans hésiter une seule seconde de plus je me lance dans le vide. Cette chute me semble durer des heures. Mais j'atterris finalement sur mes deux jambes bien stable sans rien de cassé. Suite à ma chute dans l'herbe la terre autour de moi fit un bruit qui résonna et alerta les deux hommes qui se retournèrent dans ma direction.

- Mec ! C'était quoi ça ?
J'us juste le temps de me cacher des le buisson que les lumières était pointée sur moi, je ne bouge pas d'un seul centimètre et je coupe ma respiration tellement longtemps que je crus que je faisait un concours d'apnée.

- C'est rien sûrement le vent... répondis son collègue, il faut vraiment que t'arrête de te faire des idées mec . Il lui donna une tape sur l'épaule avant de partir dans la direction opposée.
L'homme jette un dernier coup d'œil avant de faire demi tour et de suivre son collège. Et moi à côté de ça je peux enfin respirer, je pense que j'ai du devenir rouge à force du manque d'oxygène. Je m'extirpe du buisson et retire toutes les feuilles mortes dans mes cheveux avant de mettre ma capuche sur ma tête puis continuer mon chemin vers le grand bâtiment.

L'épine Tome 1: le remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant