Chapitre 5

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🎵 Black out days - PHANTOGRAM🎵

Je sors en trombe de ma chambre, Aby me suit de près en tentant de me raisonner comme si il pouvais y arriver... ma valise pèse lourd entre mes mains laissent des marques sur mes paumes. Mes larmes on cessées de couler sur mes joues, à présent dans mes yeux il ne reste plus que ma détermination à conserver mon père et le laisser finir sa vie dans les meilleures conditions. Quitte à y laisser ma propre vie... ma mère se dirige vers moi, m'arrache la valise des mains et commence à pleurer.

- Non Elona ! Je refuse que tu te sacrifie de la sorte ! Pas comme ça... pas pour ça... s'il te plaît.
Elle plonge sa mains dans mes cheveux roux et amène ma tête à sa poitrine. Tout cela ne sert à rien. Elle ne fait qu'accentuer mon envie de sauver mon père et d'arranger les choses à ma façon.
Je relève la tête et la regarde dans les yeux. Je lui exprime le plus profond de ma pensée :

- Maman tu sais très bien que tu ne vas pas me faire changer d'avis comme ça...

- Je le sais très bien ma puce... mais au moins j'aurais essayer. Je veux juste que tu écoute ce que ton père a à te dire qu'il te plait...
Je fait un mouvement de tête avant de me diriger vers la cuisine. Il m'attend ici même sur la même chaise que tout à l'heure il n'as pas bougé. Ma mère referme la porte derrière moi, nous laissent de l'intimité.

- Assied toi Elona s'il te plaît.
Je ne rechigne pas. Je prends la place libre en face de lui et me tient droite sur la chaise prête à l'écouter.

- Tu ne peux pas me remplacer... et...et tu ne me remplaceras pas... c'est la loi c'est comme ça... si je doit mourrir demain pour sauver tout ces gens ou tenter de les sauver je vais le faire...
Je serre les points, c'est pas vrai ! Il ne comprends pas que tout le monde dans la famille va souffrir si il ne revient pas.

- Et Maman et Loane tu y as pensé à elles !?

Il pousse un long soupir qui fini en une toux interminable.

- Tu vois bien que tu n'est pas en conditions !? Papa... si... si tu y vas tu ne reviendras pas... et je ne veux pas que tu meurs là bas sans aucun d'entre nous et n'essaye pas de m'empêcher de te suivre tu n'y arriveras pas.

- Je sais bien... me répondit-il

...

Cela fait plus d'une heure maintenant que je regarde fixement la pendule, je crains tellement le départ de mon père que je compte chaque seconde, ils serons ici dans environ cinq minutes. Je tremble de tout mon être, mes ongles rongée gisent sur le carrelage blanc de la cuisine. La pendule affiche maintenant 13 heures, à l'instant où l'aiguille se pose sur le 12 et indique que l'heure est arrivée, une personne toque à la porte. Celle ci déclare derrière le mur qui nous sépare :

- Ouvrez la porte nous sommes des agents du gouvernement et devons emmener Pierre 20D38 pour qu'il effectue l'exploration qui auras lieu demain !
Moi et le reste des personnes présentes dans la pièce ne bougons pas d'un cheveux, nous ne faisons que nous regarder sans rien dire. En n'entendant aucune réponse l'homme frappe de nouveau mais plus violemment cette fois ci sur la porte. Ce qui me fit sursauter. Je me lève de mon siège et me dirige vers la porte pour lui ouvrir. Lorsque j'ouvre la porte une dizaine d'hommes se trouvent devant moi tous armées jusqu'aux dents. Quand l'un d'entre eux me voit il dit :

- Bonjour mademoiselle. Nous sommes à la recherche de Pierre 20D38 est il ici ?
Je reste là et ne dit rien j'essaye de trouver une solution un moyen de contourner la chose.

- Bonjour... a.... Attendez quelques minutes s'il vous plaît il est dans le jardin je vais le chercher. Je reviens...

Je ferme la porte et soupire aussi longtemps que je peux afin de vider tout l'air de mes poumons. Je cours en direction de la cuisine.

- C'est eux...
mon père pose les yeux sur moi et se lève difficilement. Je l'aide à se redresser quand une idée traverse mon esprit.
Je lui donne sa valise et l'accompagne jusqu'à la porte. Quand je l'ouvre de nouveau. Les homme se précipitent sur nous. Mais je leurs bloquent le passage et me placent devant mon paternel.

- Prenez moi à sa place ! Il est âgée et malade s'il vous plaît. Je ne voudrais pas que vous ayez tous la mort d'un vieil homme sur la conscience et le deuil d'une famille entière... Bon essayer de les faire culpabiliser n'était peut être pas le meilleur des plans mais c'est ma dernière option...

Ils ne m'écoutent même pas, me bousculent sur le coté je trébuche et tombe sur le sol. Je me relève immédiatement sans prendre la main tendue de Aby devant moi. Je ne ressens presque pas la douleur dans mes jambes, car la seule blessure que je reteins de ce début d'après midi se trouve dans mon cœur tombé au fond de mon estomac . Je tente de le rejoindre mais il l'on déjà encastré dans leur grand van noir, Aby et ma mère tentent t'en bien que mal de me retenir de leur faire du mal ou de leurs courir après. Mais c'est trop tard... mes yeux sont brouillés par les larmes quand un homme referme la porte derrière mon père qui me supplie du regard de ne pas fair ce à quoi je pense. Mais il sait pertinemment que je ne vais pas l'écouter...

L'épine Tome 1: le remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant