Come back (Tome 1)

Chapitre 7

L'après-midi est passée à une vitesse folle prise dans les rendez-vous. Mon cerveau a stopper de penser au travail dès que j'ai fermé mon bureau. Evan m'a souhaité un bon week-end avec son air taquin, il n'est pas idiot mais n'a que des suspicions pour le moment. Une bonne douche plus tard me voilà prête à passer deux jours avec Arsène, il m'a étonné à proposer cela mais au fond j'en rêvé. J'ai troqué ma robe pour une tenue plus confortable jeans et t-shirt noir avec une veste en jeans et des baskets. Intérieurement je me sens comme une adolescente qui vit son premier amour sachant parfaitement qu'il n'est pas le premier mais ces émotions il n'y a que lui qui les produit en moi. Ce sentiment de sécurité tout en lâchant prise blotti dans ces bras. Soudain mon téléphone vibre sur le lit me signalant qu'il est en bas. Je termine de fermer mon sac puis file au parking le rejoindre. Il semble exténué mais content de me voir. Je charge mon bagage dans le coffre puis le rejoindre à l'intérieur où il pianote quelque chose sur son téléphone.

-Un imprévu?demandais-je

-Rassure toi je prévenais le major d'homme de s'occuper de l'hôtel avec ma sœur ce week-end

-Tu n'as pas eu de problème ?

-Julia ne t'en fais pas ce n'est pas la première fois que je m'éclipse quelques jours me rassura-t-il en posant sa main sur la mienne

-Quel est le programme du week-end ?

-Tu verras pour commencer on va rentrer

Pendant qu'il conduit je fouille un peu sa playlist de son poste audio, il y a un peu de tout mais surtout de la pop ce qui animait bon nombre des soirées organisés au lycée. Tout en le regardant j'augmente un peu le volume bientôt Call me maybe résonne dans la voiture. Il me regarde avec un sourire franc.

-Tu aimes toujours autant te défouler quand il y a de la musique à ce que je vois

-Toujours surtout après une grosse journée de travail

-Evan a toujours vanter tes talents de danseuses

-Vraiment ?!

-Oui mais je ne t'ai jamais vu danser répondit-il avec un air de défi en me regardant

-Un jour peut-être

-J'espère bien

Une fois chez lui je pose mon sac dans le dressing puis le rejoint dans la cuisine où il regarde dans le réfrigérateur ce qui le tente. A son regard il ne sait pas trop quoi faire. Il n'a pas besoin de faire un plat cinq étoiles pour me faire plaisir mais ça semble lui tenir à cœur.

-Alors grand chef qu'est-ce que tu nous prépare de bon ce soir?demandais-je derrière lui

-Pour le moment aucune idée

-Eh bien tu as encore des gnocchi frais et un reste de saumon on peut faire quelque chose commençais-je tu as la crème ?

-Oui mais

-Alors j'ai trouvé

-Vraiment ?

-Oui tu verras c'est délicieux

-C'est toi l'invité tu n'as pas à cuisiner normalement

-Pas de ça entre nous Arsène mais si ça te dérange cuisine avec moi

Il accepte ma proposition. De l'eau chauffe tandis que je coupe le saumon en petit morceau, Arsène lui s'occupe de l'ail pour donner du goût. Je fais revenir le tout dans une poêle avec quelques herbes aromatiques. Une fois que c'est bientôt cuit on met les gnocchi dans l'eau chaude puis j'ajoute la crème dans la poêle pour avoir une sauce bien savoureuse mais pas trop liquide. Quelques minutes plus tard une odeur embaume la pièce pendant qu'on dresse les assiettes. On s'installe à la table à manger. Sans me faire prier je mange de bon cœur. Il esquisse un sourire.

-Alors ton verdict?demandais-je un peu curieuse

-Délicieux tu vas venir faire à manger tout le temps

-A ce point ?

-Oui

-Dit plutôt que tu ne veux plus que je parte

-Hmm c'est possible avoua-t-il avec son sourire pervers

Pour finir la soirée on se pose sur le canapé devant un reportage sur les animaux du Japon, la tête sur ces genoux je me sens si bien. Ces doigts jouent délicatement dans mes cheveux me calmant immédiatement. Un moment si simple mais qui me fait du bien. Une de ces mains se faufilent le long de mon dos puis tente de s'introduire sous mon pantalon en vain. Il ne s'avoue pas vaincu. Sans aucune encombre il ouvre le bouton devant caressant un peu mon entrejambe au passage puis peu enfin s'introduire comme il veut pour toucher mon intimité. Au début ces doigts m'effleurent puis s'insèrent en moi me rappelant notre ébat plus tôt dans la journée. On n'a pas eu assez le temps d'assouvir ce désir. Le reportage semble moins intéressant préférant me concentrer sur ce qu'il me fait. Une vague de chaleur commence à naître dans mon bas-ventre. Voulant qu'il me touche encore plus je me débrouille pour enlever ce jeans lui donnant un accès plus large à mon intimité. Je me relève pour croiser son visage pendant que ma main ouvre son pantalon puis touche son engin déjà dur.

-Le reportage ne te plaît pas ?demandais-je

-Si mais j'ai plus intéressant sous les yeux

Doucement je me penche un peu sur lui puis l'embrasse tendrement. Sa main gauche me plaque contre lui me forçant à le chevaucher pour être plus à l'aise. Le baiser gagne en intensité. Ces mains frôlent le tissu de ma culotte. Je sépare nos lèvres sans briser le contact visuel pendant que j'ouvre sa chemise.

-On a beau l'avoir fait ce midi j'ai encore envie de toi

-Alors il faut satisfaire ce désir

-Vraiment ?

-Oui mais il me faut une protection

-Dans la poche de ma veste

Je me penche un peu pour attraper sa veste puis attrape enfin cette protection. Quelques minutes tard après avoir enlevé ma culotte pour être plus à l'aise je remet dans ma position tout en sentant ces yeux de braise sur moi se demandant ce que je comte faire. Sans lui poser la question j'insère son engin en moi puis doucement commence à bouger mon bassin. Il se redresse un peu pour mieux me maintenir contre lui. Ces lèvres se posent à nouveau sur les miennes. De longues minutes plus tard il enlève mon t-shirt qu'il jette par terre avant de s'emparer de l'un de mes tétons me faisant gémir par la même occasion.

-Putain Julia

-Ton désir n'est pas encore assouvi?demandais-je

Sans me répondre il me basculer sur le canapé prenant le dessus. Sa main remonte le long de ma cuisse tandis que nos lèvres sont incapables de se quitter. Il augmente le rythme me procurant des sensations indescriptibles. Ces lèvres dévient jusqu'à mon oreille qu'il mordille un peu avant d'embrasser mon cou.

-Crie mon nom dit-il avant de donner un coup de rein plus puissant

-Arsène gémis-je haletante

Le rythme augmente une dernière fois floutant légèrement ma vision tellement c'est bon. Je m'abandonne complètement à lui oubliant tout ce qui nous entoure. Quand sa semence coule dans la protection il reste contre moi continuant ces baisers. Il me regarde tendrement avant de remettre une mèche en place.