DARK EMBRACE. (Sombre étreinte) ⚠️ DARKROMANCE ⚠️

🔞 Michel-Ange 🚨

🔞💀 Ce chapitre contient des scènes de violence et de meurtre qui peuvent heurter. 🔞🚨

💀 MICHEL-ANGE ☠️

J'ai toujours aimé entendre cette douce mélodie macabre, ce cri de détresse. Cours... cours... j'ai tout mon temps...

Cette jeune femme s'époumone en continuant de fuir, trébuche et se relève péniblement. Je n'ai pas besoin de me hâter pour la rattraper, ma proie est épuisée, et la profonde blessure infligée par mon couteau entrave ses mouvements. Pauvre âme. Désormais, elle m'appartient.

Une seconde chute lui arrache une plainte. En découvrant l'énorme tronc au sol, je souris, satisfait qu'un bout de bois se soit enfoncé dans son corps. Mais ma joie est vite remplacée par de la déception ; elle tente encore de vivre et se relève, bien que cela lui soit extrêmement difficile.

Je m'approche d'avantage, mes pas faisant craquer les branches tombées des arbres environnants, ce qui la fait réagir, car elle sait que j'avance, que la mort lui colle à la peau.

Nous sommes dans mon territoire. Les entraîner dans les bois, dans la pénombre, les plonger dans la peur, est un véritable péché mignon, surtout en cette saison. À l'approche de l'hiver, la forêt dégage une fragrance envoûtante. L'odeur de la terre retournée, l'humidité laissée par la pluie, mêlée à du bois mouillé, est un parfum divin.

— Pitié ! supplie-t-elle.

Elle est maintenant immobile, priant probablement pour que je la laisse partir. Ce qui n'arrivera pas.

— Elle est à moi, répliqué-je à travers mon masque qui réchauffe ma peau.

— Qui ça ? murmure-t-elle en tentant de se retourner, moment où je remarque la balafre saignante sur sa joue.

Elle est souillée, couverte de terre et de feuilles mortes, quelques branches s'étant glissées dans ses cheveux d'un noir corbeau.

Je m'approche encore de la jeune femme, morte de peur et essoufflée. Dès que je me retrouve à quelques centimètres d'elle, son instinct refait surface. Elle recule, mais elle grimace en se heurtant à sa blessure, lâche un juron étouffé, et se met à pleurer, me suppliant de la laisser en vie.

— Je suis navré, mais elle n'appartient qu'à moi, prononçé-je.

Malgré la douleur déformant ses traits, je vois qu'elle s'efforce de comprendre ce que je lui dis.

— De qui parlez-vous ? murmure-t-elle difficilement.

— Amber.

— Amber ? répète-t-elle d'un air incrédule, avant que ses yeux ne s'écartent. Amber Johnson ?

— Bingo !

Son visage pâlit et son souffle s'accélère. Ah, combien j'aime voir ça, la peur qui crée leurs propres masques. C'est magnifique à observer.

— Mais... c'est vous, Michel-Ange ?

Mon corps est envahi de frissons. Ce surnom qu'elle m'attribue est si divin ! Cependant, ma joie s'évanouit aussi vite qu'elle est arrivée.

— Mais oui ! essaie-t-elle de dire en haussant le ton. C'est vous ! Co...comment...

La douleur doit être insupportable pour qu'elle bégaie.

— Je n'ai pas... pas pu le voir ! Vous portez le masque Michel-Ange.

Malheureusement, prononcé par elle, il n'a pas le même effet, et une rage fulgurante bouillonne en moi.

— Rectification, c'est David de Michel-Ange, m'énervé-je.

Je lève la main droite, tenant fermement mon couteau alors que l'obscurité qui nous entoure se renforce ; un putain de nuage doit masquer la lune et gâche mon petit plaisir.

Son cri résonne, déchirant mes tympans et me donnant des frissons tellement c'est agréable à entendre.

La lame s'enfonce dans son ventre comme dans un gâteau légèrement sec, lui coupant le souffle sur-le-champ.

— N'ose plus jamais prononcer mon surnom, la menacé -je.

Dès que je retire mon arme, elle se met à hurler de nouveau, entre peur, douleur et appels à l'aide. Je suis le seul à savoir que nous sommes à des milliers de kilomètres de toute habitation ; alors que je la laisse exprimer sa douleur pleinement avant de la poignarder une seconde puis une troisième fois, laissant mon couteau en elle.

Il fait bien trop sombre pour que je puisse contempler correctement la terreur dans ses yeux, quelle déception. Mais malgré cela, je veux garder mes coutumes. Comme à chaque fois, avant que tous ne meurent, j'ôte mon masque pour qu'ils voient mon visage avant de rencontrer celui de la mort. Et comme toujours, ses traits se déforment une dernière fois sous le coup de la surprise, tentant de prononcer mon vrai prénom.

— ...

Mais hélas, elle succombe avant d'y parvenir. Je retire complètement le masque, me penche et viens embrasser le front de ma belle victime endormie pour l'éternité.

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🍁Et voici les premiers mots de cette Darkromance.🍁

🎃Qu'est-ce que vous en avez pensé ? 🍁

🍁BIG bisous 💋

🎃 Kaciepr 🍁