🍁 chapitre 47 amber. 🍁

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🍁 Amber 🍁

À peine mes yeux s'ouvrent que je me sens propulsée dans un lieu inconnu. L'anxiété grimpe en flèche et, dans un geste brusque, je me lève, essoufflée, le cœur battant à tout rompre. 
Tout autour de moi se dessine une petite pièce aux murs en bois, éclairée par un lustre banal qui diffuse une lumière douce, mais l'atmosphère est tout sauf réconfortante. Je réalise que je suis installé sur un lit en fer, avec des draps et un coussin fraîchement lavés, mais je ne sais pas où je suis. 
Le sol est recouvert de terre et de fleurs de maïs, et je sens un froid mordant ici. Je frissonne en voyant la vapeur de mon souffle se transformer en nuages devant moi. Quoi ? 

À ma droite se trouve une table de chevet sur laquelle trône une grande bouteille d'eau.
La soif me prend d'assaut, et je me jette dessus comme si ma vie en dépendait, éclaboussant le liquide sur moi dans ma hâte. 
Une fois désaltérée, je réoriente mon attention vers la pièce. Face à moi, une porte en fer est grande ouverte, révélant un couloir sombre, faiblement éclairé d'une lueur rouge inquiétante. Un frisson glacé parcourt mon corps, et l'angoisse me serre. Cela ne sent vraiment pas bon... 
J'ai l'impression d'être envoyée à l'abattoir. 

Je réalise que je suis toujours vêtue de mon uniforme de mon travail Lily and Coffee, et dans la poche de ma blouse devrait se trouver mon couteau suisse.
Lentement, en retenant mon souffle, je commence à tâtonner, quand une vague de soulagement m'envahit lorsque la pulpe de mes doigts rencontre quelque chose de dur. Putain!

— Où suis-je ? murmuré-je en sortant d'un lit qui grince sous mes mouvements.

Je prends une respiration bruyante, s'entend l'odeur de terre et d'humidité provenir de la pièce, mes jambes tremblant sous le poids écrasant de l'incertitude. Mes pieds, chaussés de mes converses, s'enfoncent dans la terre humide, et j'ai l'impression de patauger dans la gadoue.
Mon cœur se serre tandis que des larmes commencent à perler sur mes joues. Qu'est ce qui ce passe ?
Je me concentre pour rassembler mes souvenirs et tout revient soudain en un éclair, me faisant écarquiller les yeux et retenir mon souffle, le cœur battant de peur, puis la rage m'envahit : Michel-Ange ! 

 Qu'est ce qui ce passe ? Je me concentre pour rassembler mes souvenirs et tout revient soudain en un éclair, me faisant écarquiller les yeux et retenir mon souffle, le cœur battant de peur, puis la rage m'envahit : Michel-Ange ! 

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C'est comme s'il me voyait, et je suis persuadée que c'est le cas. Car le grésillement des haut-parleurs résonne dans l'air, suivi de sa voix qui retentit autour de moi, me faisant sursauter, ravivant mes craintes et mes frustrations. 

— Ma belle au bois dormant, tu...
— Qu'est-ce que je fous là ? crie-je dans le vide, levant la tête vers le plafond, me sentant perdue dans un inconnu terrifiant.
— Dans mon jeu, mon préféré d'ailleurs, me répond-il.
— Laisse-moi partir ! S'il te plaît !
Son rire diabolique emplit la pièce, résonnant de manière omniprésente, devant, sur le côté et derrière moi. Mon cœur s'emballe. Putain.
Je déglutis hâtivement, l'adrénaline montant en flèche. Voilà, ma punition est en marche.
— Hmmm. Je ne crois pas, non, réplique-t-il d'une voix enjouée. Tu es à moi pour un petit moment.
— Désolée ! Désolée ! Je m'excuse, tentant désespérément de rattraper l'erreur que j'ai faite tout en essayant de calmer sa fureur. Ok ! Pardon ! J'ai eu tort de te frapper, Michel-Ange. Je suis désolée !

DARK EMBRACE. (Sombre étreinte) ⚠️ DARKROMANCE ⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant