J'ai besoin de toi

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Il fait noir, j'ai 7ans quand cela ce passe, j'ai fais un cauchemar, des perles d'eau salées roules sur mes joues, je cherche alors mon père dans la maison pour un peu de réconfort paternel, je l'appelle en pleurant mais il ne répond pas se qui me fais angoisser encore plus, ma petite voix résonne dans les pièces vides de la maison, mais lorsque j'entends un clic je sursaute, je suis tétanisée. Le verrou de la porte, il arrive.

Je me précipite le plus vite et silencieusement possible dans ma chambre, je me cache sous ma couette, je n'ai que 7ans me n subconscient prend le dessus immédiatement, à cette heure ci quand le verrou fait du bruit mon instinct de survie prend le dessus, je tremble comme une feuille, je retiens la moindre bouffée d'air de s'échapper de ma bouche puis je me répète à tu tête « tout va bien Jain » « il va aller dormir » « respire il ne va pas venir ».

Je fini par laisser échapper un soupire de soulagement lorsque j'entendant le bruit d'une porte se fermer, je fais voler ma couette pour reprendre mon souffle, je commençais réellement à étouffer, mes yeux finissent alors pas se fermer, mes paupières sont lourdes je ne souhaite que dormir...
Mais brusquement la porte s'ouvre sur un homme grand, à la chevelure noir et au regard sombre, papa, il est en colère mais surtout il a bu.
Je tente de faire semblant de dormir mais celui ci m'attrape par le t-shirt et me traine dans le salon, il m'installe au centre de celui ci et commence à me crier des choses incompréhensibles mais sûrement malveillantes...mes yeux débordent de larmes qui ne s'écoulent pas sur mes joues rouges, je me dois de ne pas lui montrer ma peur, mais soudain il m'assène un premier coup, puis un deuxième tout en continuant de crier, ses coups sont violents et donnés avec force, certains me coupe le souffle et me font gémir de douleurs, je cris mais au lieu de le faire réagir positivement, lui s'esclaffe de rire.

Je me réveille en sursaut, à cause de ce rire qui résonne dans ma tête, je suis tremper, ma respiration est rapide et commence progressivement à se couper, j'essaye de reprendre mon souffle mais une douleur à la poitrine me lacère, la panique m'emporte alors sous la peur je commence alors à me taper sur le torse le plus fort possible je pourrais presque en avoir des bleues, j'essaye par la suite de crier mais rien ne sors ma cage thoracique est trop comprimé et mes poumons n'ont pas assez d'air. Je me redresse me met en appui sur mes pieds et me traîne jusqu'à la salle de bain dans laquelle j'allume l'eau et tourne le locket en direction du chaud, une fois que celle ci laisse échapper sa vapeur je rentre et m'installe sous le jet qui me brûle mais me ramène rapidement à la réalité, je me concentre sur la douleur des multiples brûlures que le jet me cause, une grimace prend place sur mon visage à cause de mon corp endolori.

Je peine à me sécher et enlève mes vêtements ,à présent dégoulinent d'eau, j'enfile vite un sweat et un jogging et replonge dans mes pensées, ce rêve...plutôt ce cauchemar...je le revis souvent et jamais je n'arrive à le surmonter jamais je n'arrive à vaincre cette peur je suis toujours pétrifié et jamais je n'arrive à m'en sortir indemne, j'ai déjà fini dans pires états mais jamais je n'ai réussis à me calmer du premier coup.
Il n'est que cinq heure du matin et je ne commence que à 9h30 sois dans 4 et demie, mais je sais d'avance que retourner dormir sera peine perdu j'allume donc la télé pour me mettre un film, puis deux, puis trois et enfin je me lève pour me préparer pour le boulot, je n'ai absolument pas envie d'y aller surtout vu ce qui vient de se passer ma poitrine me fais toujours mal dès que j'expulse l'air de mes poumons et ma peau me pique dès que ma main l'effleure et quelques bleus ce sont former sur peau suite à ma crise.

Je souffle et me répète que ça va aller pour me motiver ce qui marche assez pour que je décide de descendre de l'immeuble et aller à la clinique, durant le trajet je me met de la musique pour penser à autre chose mais rien n'y fait je repense à cette nuit, à lui, à ses coups, à la douleur et la peur qui me saisissait et m'agrippait, un frison parcours mon échine, je cligne lentement des yeux et un silence s'installe dans la voiture, je serre fort le volant et prend une longue inspiration pour ensuite expirer calmement et me donner le courage de bouger.

Mi Dulce Où les histoires vivent. Découvrez maintenant