Mi Dulce

Rapprochement

La femme en face de nous tient toujours Raquelle par le poignet, personne ne semble respirer comme ci il n'y avait plus d'air dans la salle, les deux femmes se dévisagent mais aucune d'elles ne baissent le regard, le groupe derrière c'est reculé brièvement et moi je reste plantée là incapable de bouger ayant trop peur de ce qui pourrais se passer.

Raquelle ne tressaille pas, elle ne se permet même pas de cligner des yeux. Son regard est noir braqué sur les yeux de la femme en face, l'ambiance est palpable pas un seul faux mouvement n'est autorisé au risque de causer de faire partir le premier coup, ça risque de partir.

Je reste en retrait ne voulant pas envenimer la chose mais alors que je pensais que nous allions partir pour quitter cette endroit devenu dangereux, la femme met un vif coup de genoux dans l'abdomen de mon amie, je plaque mes mains contre ma bouche pour retenir un cris de surprise puis relève la tête, notre ennemie qui a dorénavant ses yeux posés sur moi, rit méchamment, Raquelle ce releve après s'être accroupillée à cause de la surprise qu'elle a reçu, elle se place devant moi, un geste particulièrement maternel qui me réchauffe le cœur mais ne me rassure pas pour autant, si elle me protège qui la protège elle, le groupe commence à s'avancer et au même moment je sens une main m'attraper et j'aperçois Raquelle être tirée vers l'arrière, je sursaute vivement et mugis en même temps, mais lorsque que je découvre un tatouage d'araignée sur la hanche de mon « agresseur » je lève les yeux pour reconnaitre immédiatement Nohamme qui se précipite immédiatement devant moi accompagné de Elio qui avec son instinct fraternel se place tel un mur devant sa sœur, les deux hommes regardent le groupe qu'ils surplombent avec leur grande taille, mais personne ne bouge, Nohamme claque sa langue contre son palet et la femme se fige immédiatement, je ne comprend pas, je détail centimètres par centimètres le corp de Nohamme et la seule chose suspect que j'y trouve est un sourire qui semble tout dire...la femme se retourne vers ces amis et les entraînent avec elle loin de nous Après qu'ils soient assez loin je me détend puis me permet de respirer un coup la pression étant redescendu.

- Nohamme ! Vous êtes revenue. La
blond serre son frère contre elle et embrasse la joue de Nohamme alors que moi je ne me contente même pas de le regarder dans les yeux, je n'ai pas oublié l'appel d'il y à quelques heures et je compte bien découvrir ce qu'est "son traitement".

- Vous deviez rentrer demain qu'est ce qui vous amène ? Demande Raquelle, personne ne lui répond je sais d'ailleurs très bien pourquoi car je sens le regard perçant de Nohamme sur moi et celui ci n'a pas l'air bienveillant mais plutôt plein de remord, j'ai vraiment merdé l'autre fois je crois. Elio prend la parole.

- Qu'est ce que vous faisiez avec Zora !? Raquelle tu sais bien que tu dois pas la chercher ! Tu es irresponsable ou quoi ? La femme rousse qui nous a pris en grippe répond donc au prénom de Zora, Elio semble furieux contre sa sœur, elle qui était si heureuse de le revoir.

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Je suis dans la voiture avec Elio, quant à Raquelle elle est avec Nohamme qui ne tenait pas à être en ma présence monsieur a des exigences, je soupire et pose ma tête lourde sur ma paume de main, le trajet est long et ennuyeux, je commence même à m'endormir sous le coup de l'alcool je ne pense pas mais mes paupières commence à s'alourdir et mes yeux se ferment tout seuls mais lorsque mes yeux se closent dans leurs totalités, le conducteur freine d'un coup sec je ne peux m'empêcher de raler puis de me retourner en entendant des insultes venant de la banquette arrière. Elio n'avait pas freiner pour m'embêter moi mais pour embêter nôtre autre passager qui dormait sur la banquette arrière, Alan.
L'asiatique se redresse et me regarde brièvement l'air surpris, je le détail à mon tour tout aussi surprise puis il finit par enfin prendre la parole.

- Alors j'ai beaucoup de questions à poser. Il tourne son regarde vers son ami qui semble déjà agacé avant même que l'asiatique n'ai commencé à parler.