Mi Dulce

Secret

Ça va faire quelques heures que je suis seule à errer dans la cours de la maison, je suis trempée et j'ai froid, mes mains sont blanchis et me brûlent à cause du froid.

J'ai beau toquer crier son nom ou même essayer d'escalader la demeure, personne ne m'ouvre, personne n'a pitier de moi, j'en ai vraiment ras le bol de cette situation que j'ai choisi, je suis stupide
                                         Ridicule
                                                      Imbécile

Un bruit me fait sursauter, la porte.
Je me tourne immédiatement vers celle ci et j'y aperçois Raquelle qui me fait signe de rentrer, je ne me fais pas attendre et me hâte en direction de mon refuge. Une fois à l'intérieur Raquelle me tend un plaid et ferme la porte, elle m'entraîne avec elle dans le salon une pièce que je ne connaissais pas encore.

Celui ci est une grande pièce éclairée par une cheminée dans laquelle les flammes dansent une valse endiablée, le canapé en cuir juste en face brille à la lueur de ces dernières et semble m'appeler, de nombreux tableaux sont accrochés sur les murs on peut y voir des paysages que je peine à voir à cause de la faible luminosité de la salle, des fleurs sont sur la petite table en bois d'un brun brûlé, des jacinthes violettes, ce sont mes fleurs préférées.

Raquelle me sors de mes pensées en me tendent un thé, je lui souris et elle m'invite à m'installer sur le cuir du canapé noir, je n'attendais que ça, la chaleur du cuir et des flammes me réveille et repose mes muscles endoloris.

- Tu vas bien miss ? Son sourire semble
inquiet alors je lui répond rapidement que je vais bien pour lui éviter des cheveux blanc dans sa belle chevelure blonde.

- Je suis désolée pour Nohamme, il est pas toujours comme ça...Elle regarde
ailleurs et finit par prendre des dossiers sur la table pour les rangers. Il est bipolaire on va dire haha. Ce rire sonne faux et semble cacher quelques choses, tout comme elle qui semble cacher ce dossier. Depuis que je les connais j'ai l'impression qu'ils me cachent beaucoup trop de choses ça m'embarrasse.

- J'espère que on t'a pas traumatisé, quand je dis « on » je parle bien évidemment de Nohamme et mon imbécile de frère. Je rie jaune et
laisse ma tête tomber en arrière, dans quoi je me suis lancée.

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Je suis dans mon lit à fixer le plafond. Ça va faire une heure que Raquelle m'a abandonné pour rejoindre les bras de
Morphée tant dis que moi je me suis laissée emporter dans une chaude et longue douche.
En fixant le plafond je repense au dossier que Raquelle souhaitait me cacher, qu'est ce que ça pouvais bien être ? Ça me trouble vraiment je veux savoir, je suis sûr que ça concerne Nohamme et ça me rend encore plus anxieuse. Je finis par lâcher l'affaire et m'endormir en lâchant un profond soupir m'aidant à relâcher toutes tensions accumulées.

Le lendemain matin Raquelle m'attend dans la cuisine avec un sourire radieux, elle me prend dans ses bras et je lui rend son entrainte automatiquement, en y repensant je ne lui ai jamais vraiment parlé et la seule fois où j'en ai eu l'occasion c'était le soir où j'ai rencontré Elio et je ne l'ai même pas regardé.
Je regarde dans les alentours je découvre une maison déserte personne n'est là, en voyant mon air désemparé Raquelle prend la parole.

- Les garçons sont parti. Elle se gratte la
nuque et regarde le sol. Ils reviennent dans trois jours.

Je me contente de hocher doucement la tête malgré la curiosité qui me pique lorsqu'elle me met au courant.
Je m'installe au tour de la grande table ronde et commence à savourer les délicieux pancake que la blonde a préparé, elle a vraiment un talent en cuisine c'est sur !