Les Réponses Qui Fuiront Toujours.

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Mon réveil sonne, il est déjà 6h45. Ses derniers jours on ne peut pas vraiment dire que j'ai fait des bonnes nuits, entre les sorties improvisées à la plage pour retrouver mon inconnu et les insomnies, j'ai des cernes violacés qui créent une ombre sous mes yeux. Je ne ressens pas l'envie d'aller en cours cette année, je ne vois plus à l'intérêt et de toute façon je n'ai plus aucune motivation. D'un côté j'ai envie de revoir ma meilleure amie mais en même temps je n'ai aucune envie de revoir la bande à Thibault et Julien, se sont les deux garçons les plus populaires du lycée et qui m'harcèle depuis la 4ème au collège. Ils ruinent ma scolarité depuis des années, entre les insultes, les regards noirs et les coups que je reçois à longueur de journée je ne retrouve plus ma confiance en moi, malheureusement je l'ai perdu il y a bien longtemps. Parfois je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je n'ai jamais eu de problèmes avec personne et je n'ai jamais créé des histoires inutiles. Ont-ils une sensation de dégout lorsqu'ils me voient ? Est-ce simplement parce qu'ils n'aiment pas les homosexuels ? Me croient-t-ils différent des autres parce que je n'aime pas les filles ? Mais moi finalement, je n'ai pas demander à aimer les garçons, suis-je réellement pas normal d'être comme ça ? Ou alors se sont eux qui ne sont pas normal à être restés coincés dans le passé en refusant d'évoluer ? Devant la grille du lycée, je retrouve Ava, une jolie brune aux longs cheveux avec des yeux bleus pacifique. Souvent habillé d'un jogging qui reste en dessous de ses hanches, au lycée Ava c'est le genre de fille à connaître tous le monde. Comment elle fait ? Alors là aucune idée, à côté d'elle je remarque un jeune adulte, un petit bonhomme aux cheveux roux, des lunettes rondes sur le bout du nez et quelques tâches de rousseurs qui vont avec. Je les rejoins et ils me saluent tous les deux, on rentre dans l'établissement scolaire et ont traînent devant la salle de notre cours, il faut savoir que dans notre lycée il y a aussi une fac, c'est un mélange entre les deux c'est pas mal je l'avoue, il y a beaucoup de filières et au moins y'a assez de choix pour tous le monde. Le gars qui traîne avec nous s'appelle Andy et finalement il est adorable, il est passionné par le théâtre, les films et les comédies musicale. Au fond du couloir, une silhouette apparaît, de ce que je vois de là, cette homme à un sweat noir et un cargo noir également, lorsqu'il se rapproche ses traits de visage me rappellent les jours d'hiver, pluvieux et sinistre. Je l'ai reconnu quand il s'est rapproché de moi, le stress m'a envie instantanément, chaque pas qu'il fait me rapproche de la crise d'angoisse, comme je fais à chaque fois je fuis la situation. Le cours commence et Ava s'installe à côté de moi, la tête rousse s'installe lui aussi et ont sort nos affaires. 

Quel ennui sérieusement, monsieur Winslow ne fais que parler et puis je ne comprend rien à ce qu'il raconte celui-là, je croyais avoir pris spé maths mais visiblement c'est du chinois. Quant à elle Ava à l'air de tout comprendre, va vraiment falloir qu'elle me fasse des cours particuliers. Je tourne la tête pour trouver le regard d'Andy et lui...Il n'a rien écouté il dort. Je préfère retourner à mes pensées mais apparemment c'est impossible car mes souvenirs sont interceptés par une boulette de papier qui vient du coin opposé de la salle de classe, en dépliant le bout de papier, je peut y lire une écriture très classe où c'est inscrit « tu as l'air dans les vapes looser, tu penses à ta petite amie ? » Cela vient sûrement de Julien, il ne va jamais me lâcher lui, faut vraiment qu'il me fiches la paix. Je ne prend pas la peine de lui répondre, j'ignore son bout de papier et la sonnerie retentit enfin, comme on dis, je suis sauvé par le gong. Au passage le bruit fais sursauter Andy, c'est très drôle, le pauvre ont dirait qu'il est perdu. Il me fais un peu de peine mais tant pis. Avec Ava on sort tous les deux et la petite tête rousse nous rejoins très vite. Enfin la récréation, les deux heures avec monsieur Winslow ont été suffisante, je vais prendre un doliprane parce que là sa vielle voix résonne dans ma tête. Avec mes deux amis on s'assoit su un banc en pierre et ont discute de sujets divers et variés, on parle clairement de tout. Puis je viens de décrocher les fils de mon cerveau car je ne suis plus actif dans la discussion. Je ne savais pas qu'il serait là, il doit être surement à la fac Dehors il fait un grand soleil et le bleu du ciel est impressionnant pourtant, lui est habillé de façon automnale. Il porte un cargo beige avec un t-shirt blanc tel la neige pure et simple qui tombe en hiver, par dessus une simple veste kaki qui illumine sa tenue du jour. Le soleil éclaire son beau visage, je le contemple de bout en comble, mais je regarde clairement tous ce que je vois, ses yeux, ses muscles à travers son t-shirt et ses cheveux qui tombe légèrement sur son visage. Son regard croise le mien et je le vois fuir au loin, il m'esquive, du moins c'est l'impression qu'il donne , peut-être qu'il est juste timide ? Le reste de la journée passe longuement mais j'ai envie de dire c'est juste une journée de cours normal, le soir j'ai une très grosse envie d'aller sur la plage pour revoir mon bel inconnu, je crois que j'ai craqué sur lui, il est beau voir magnifique mais jamais il ne m'aimera, sa se voit, il est hétéro. 

Se soir, le ciel est nuageux et il fait légèrement froid, je suis sur la plage et comme un idiot je n'ai pas pris de pull ni de quoi me couvrir. Je suis en t-shirt et j'ai la chair de poule, je caille clairement. Je refais la même balade qu'auparavant, je retourne même à la cabane là où il m'a chanté pour la première fois le célèbre titre de Tom Odell.  Mais il n'étais pas là, je perd clairement espoir et je décide d'abandonner, je rentre chez moi. Déprimé par la situation, je me pose sur mon bureau face à la fenêtre, je pense. Je pense énormément et des questions plutôt profondes me vienne en tête. Je sors une feuille et prend un stylo, celui de mon grand père, chaque pensées me passant par la tête je le note. 

Pourquoi s'est il laissé mourir alors qu'on pouvais le soigner ? 

Pourquoi la génération dans laquelle nous vivons est-elle si horrible ? 

Pourquoi à t'il disparu comme ça ? 

Pleins de questions de ce genre là mais une en particulier me taraude l'esprit. 

Pourquoi les personnes transgenres dégoutent autant le monde alors qu'eux aussi ils/elles ont le droit d'être heureux/heureuse ? 



Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant