Dans ma famille, ont est très heureux mais le manque d'argent est présent et cela affecte notre vie quotidienne, mon grand frère Arès s'est fait embaucher dans une salle de sport près de la maison en tant que coach sportif. Il se donne à fond dans son nouveau travail pour essayer d'aider maman financièrement, chaque mois c'est compliqué mais ont tiens le coup. Avec le lycée, il est compliqué pour moi de travailler à côté même si honnêtement je pourrais trouver le temps, je préfère me concentrer sur mes résultats pour aller à l'université plus tard, j'aimerais faire des études d'art et pourquoi pas devenir le prochain Van Gogh. La seule différence c'est que moi je ne me couperais pas l'oreille. Je pourrais passer mes journée entières à faire du dessin en écoutant de la musique, je suis vraiment passionné et c'est le plus important je l'assure. Entre chaque cours je réfléchis à ce que je pourrais dessiner et on va dire que Ava et Andy m'aident beaucoup et croient en moi, c'est ça la vraie amitié. De son côté l'homme de la plage, je ne sais pas ce qu'il fait, je ne connais rien de lui, il joue de la musique et c'est tout. A t'il d'autres passions ? Aucune idée. Tous les jours je le vois traîné seul dans la cour du lycée alors qu'il n'y est pas scolarisé, lui il est à la fac, chaque jour il évite mon regard et il suffit que je m'approche de lui pour qu'il fuit le reste de la journée.
Aujourd'hui je ne l'es pas vu, j'ai passé la matinée avec Ava et Andy mais je n'étais pas actif. Je le cherchais du regard, et la situation est la même depuis plus de deux semaines maintenant, et c'est extrêmement long. Se soir je sors avec mes deux acolytes, ont veut absolument fêter le week-end, ce n'est pas grand chose mais sa nous suffit. On décide d'aller dans un café dans un coin plutôt calme, en face une petite salle de concert s'y trouve, du canapé où on est installé avec les deux petites têtes, nous ne voyons pas grand chose, la seule vue que j'ai c'est un regroupement de jeunes filles au pied de la scène. Sur un coup de tête, Ava se lève et sort de l'endroit renfermé dans lequel on s'est posé depuis plus d'une heure maintenant. Elle pousse la porte qui se trouve en face et rentre dans a salle de spectacle, avec Andy, on la rejoins difficilement car elle s'est faufilée entre toutes les groupies. Nous la revoyons assise sur une chaise, en hauteur, avec mon petit roux nous montons les escaliers en bois, je ses les grincements sous mes pieds mais je n'entend pas les bruits. Avec Andy, on se cale derrière et on a un point de vue extraordinaire, on voit tous ce qui se passe. Qui est la «star » de la soirée et toutes les fans. Quand je tourne la tête mon cœur s'arrête et je deviens rouge. Sans que je me sois concerté avec mon cerveau, mes jambes prennent la décision de descendre l'armature en bois. Quand le musicien croise mon regard, il écourte son moment avec ses fans et fuit dans sa loge privée, pour ma part je suis déterminé à le rattraper, je suis derrière lui, essayant de le suivre. Je coince mon pied entre le mur et la porte au moment où il l'a ferme, je sens qu'il l'a relâché et je rentre dans son logement et je le vois en train de paniquer. Sa respiration est accablante, il a besoin d'aide, sa s'entend. Il fait une crise d'angoisse, heureusement je sais comment les calmer j'en faisais beaucoup l'année dernière. Avant de retourner pour aller le voir et je verrouille la porte à clé. Il me voit s'avancer vers lui mais cette fois il ne recule pas pour éviter la situation, à croire qu'il est gêné qu'en public. Mais est-ce que c'est vraiment moi qu'il fuit ? Je m'assois à côté de mon bel étalon et un saut dans le passé traverse mon esprit, je nous revois tout les deux sur la plage, moi à l'écouter chanter, j'étais aux anges. Mais là, c'est différent nous sommes tous les deux assis sur les chaises qui se trouve en face à face. Je regarde son visage et son arcade droite est en sang, et un œil au beurre noir commençait se former. Nos mains se cherchent et finissent par s'entrelacer, sur le bureau un sac blanc en plastique s'y trouve. De ma main libre, je fouille et je trouve des compresses et plus profondément j'y trouve une bouteille d'alcool à soixante dix degrés. Je renverse du liquide sur le bout de coton et je le place délicatement sur le haut de son sourcil, je sens que sa lui pique car il libère un petit gémissement, en signe de douleur. Ses yeux noirs brillent et une larme coule, mon cœur se déchire car je suis obligé de le soigner, je ne peux pas le laisser comme ça, mais d'un côté je déteste le voir souffrir. Je crois qu'il aime bien la sensation de surprise car encore une fois il enlève son t-shirt imprégné de sueur, il à joué de la guitare toute la soirée mais je ne l'ai pas vu, en revanche je sais qu'il n'a pas joué Another Love car j'ai décidé que c'est notre chanson. S'il ose la chanté je le tue , c'est notre moment. Que tous les deux. Quand nous sommes que tous les deux, il est différent, c'est maintenant que l'occasion se présente, il faut que je lui demande son prénom et son numéro pour qu'on puisse se revoir, alors je prend mon courage à deux mains et j'essaie d'aligner quelques mots.
-Je peut te poser une question ?
-Oui bien sûr vas-y.
-C'est quoi ton prénom ?
-Aaron. Aaron Jackson. Et toi c'es Owen ?
-Tu as effectué des recherches sur moi ?
-Pourquoi ? Pas toi ?
-Non pas vraiment. Je n'avais aucune information sur toi.
-Pour ta gouverne, je n'en avais pas non plus. Tu ne voulais pas me revoir en fait. Réplique t'il fermement.
-Quoi ? Mais ce n'est pas vrai ! J'ai essayé de te chercher, chaque nuits je retournais à la plage, mais jamais je ne t'y trouvais ! J'ai passé des nuits à pensé à toi ! Et puis quand je t'ai retrouvé à la plage tu m'évitais.
Les larmes me montent aux yeux et je veut partir de là. Ava avait raison, j'aurais du laisser tomber, j'aurais du l'oublier. Je pose ma main sur la poignée de la porte et je l'ouvre, je m'apprête à partir quand Aaron prend ma main pour me retenir. Je me retourne et je me trouve face à lui, il referme la porte et s'avance vers moi pour que je recule, je me retrouve dos à la porte collé contre le torse d'Aaron. Son bras gauche contre la porte, il m'emprisonne. avec sa main droite il relève ma tête pour m'inciter à le regarder dans les yeux.
-Reste là Owen, c'est de ma faute, je suis un garçon très réservé et j'avoue que dès que je te voyais je fuyais. Excuse moi.
Je suis là, à l'écouter et je deviens rouge, mon visage chauffe comme il ne l'a jamais fait. De près il est encore plus beau, il me regarde avec sa gueule d'ange et son regard de chien battu, ses cheveux noirs mouillés à cause de la sueur collés à son front brillant, il est définitivement craquant.
-D'accord, je reste là mais il va falloir te faire pardonner. Je ne suis pas un garçon facile.
Un sourire narquois comme à son habitude se dessine sur son visage, il place sa main gauche sur ma hanche, au moins je ne suis plus emprisonner. Sa main droite se place sur ma nuque, Aaron à un Hand placement digne de son nom, il est incroyable. Tranquillement il pose ses lèvres sur les miennes et je profite du moment. On ferme tous les deux les yeux et sa langue vient à la rencontre de la mienne, je prend un plaisir fou à l'embrasser et je crois que lui aussi, j'embrasse si bien que ça ? Apparemment. On passe un bon moment à se bécoter mais il est temps pour moi d'y aller. On échange nos numéros et je repars de sa loge, j'espère réellement qui réussira son rêve de devenir chanteur et guitariste. Je garde mon téléphone en main pour regarder les notifications qui se trouvent sur la page d'accueil de mon téléphone. Dix-huit appels en absence d'Ava et vingt-huit messages. Pour Andy c'est juste cinq appels manqués et une dizaine de message. Sans réfléchir j'appelle le groupe et quand les deux répondent je ne peux même pas décrire ce sentiment de mal-être, de ma faute ils se sont inquiétés, ils ont remués ciel et terre pour me retrouver mais aucune réapparition de ma part. Dans leurs voix ont aurait pus entendre le soulagement s'emparer d'eux mais au contraire c'est plus de la colère. Ils sont énervés contre moi et c'est tout à fait normal, je pense que si j'étais à leur place j'aurais réagis exactement pareil. Le lendemain au lycée, l'ambiance entre nous trois est froide, pris de panique par la situation je pars en courant, mon rythme cardiaque s'accélère et mes larmes coulent, mes yeux me brûlent. J'arrive devant la porte et je l'ouvre, je veux disparaître mais un autre homme se trouve dans les toilettes, plutôt devant un urinoir. Nos regard se croisent mais je vois flou à cause des larmes qui coulent encore, je m'empresse de fermer la porte à clé pour pleurer en paix, je demande que ça, j'en ai besoin, j'ai besoin de calme pour retrouver mes esprits. Quelques secondes passent et on toque à la porte, je ne m'y attendais pas alors je sursaute comme un idiot alors que je savais que je n'étais pas seul. Je n'ose même pas répondre, mais il force alors je déverrouille doucement. Un grand aux cheveux noirs ouvre timidement la porte et s'accroupi pour être à ma hauteur. Il prend mes mains dans les siennes et je relève la tête pour plonger mon regard dans le sien. Dans son si doux regard je sens la réconfort et la bienveillance. Il est si beau, plus je le regarde plus je comprend que je le connais. C'est Aaron, je me demande ce qu'il fait dans les toilettes des lycéens mais avec lui tout est possible, plus rien ne me choque avec lui. Je l'entend parler mais je ne comprend pas ce qu'il dit, je vois flou et je me sens tomber.