chapitre 14

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                (Point de vue de Laura)

Iris déclipsa la laisse à mon collier.

- Mets tes mains dans ton dos.

Je le faisais en tremblant.

- Et qu'elles ne le quittent pas. Je serai obligée de les attacher.

Je l'entendis s'assoir dans l'une des chaises de bureau derrière moi.

- J'aime particulièrement ton regard effrayé lorsque tu sais que tu n'as pas d'échappatoire et que tu vas devoir te plier à ce que je veux. Je sais que au fond de toi c'est ce que tu veux aussi. Ne pas avoir le choix. Sinon tu aurais déjà mis un terme à notre relation depuis longtemps. Tu sais parfaitement ce que tu ne veux pas. Je sais ce qui t'excite. C'est le contrôle que j'ai ou que je pourrais avoir sur toi. Dans quelques minutes l'odeur épaisse de ton excitation emplira la pièce. J'aime voir les gouttes de sueur ruisseler sur ta peau pendant que tu fais tant d'efforts pour moi. J'aime te voir dans cette position délicate, te savoir tremblante et sur le fil pour moi. Que tu me veuilles tellement que tu y mettes tout ce que tu as. Tout ce que tu es. J'aime que tu aies du caractère, parce que ça veut dire que je ne peux te laisser aucune échappatoire. Je sais parfaitement qu'au seul instant où je te laisserai un peu de mou, tu essaieras sans le vouloir de prendre le dessus, et ce sera le chaos. Et nous ne voulons pas de ça. Je dois te tenir en laisse serrée. Très serrée. Peut-être même que tu espères des choses que tu n'oses pas me dire, des envies honteuses.

J'avais horriblement chaud, je fermais les yeux pour essayer de me concentrer, de ne penser à rien, de ne pas penser à toutes les choses sales que je voilais qu'Elle me fasse.

- Cela doit forcément avoir un rapport avec le contrôle. L'humiliation aussi certainement. Tu aimes tellement le fait de devenir à moi. Je le lis dans chaque pore de ta peau. Aimerais-tu être marquée ? J'ai vu dans ton regard la terreur et l'excitation lorsque je parlais de te faire retirer les dents. Te faire percer ? Je suis certaine que ta chatte serait superbe parée d'argent. De cette façon je pourrais même être certaine qu'elle ne servira plus.

Un gémissement. Mon corps m'avait totalement trahie, je serrais fort les paupières pour ne laisser passer aucune larme. Mais c'était peine perdue. La chaise sur laquelle elle était assise émit un bruit en frôlant le sol. Le bruit de ses pas se rapprochèrent doucement vers moi. La pièce n'était déjà pas très grande. Et pourtant j'eus le sentiment qu'Elle mit un temps fou à venir jusqu'à moi. Je sentais sa présence s'élever comme une ombre menaçante derrière moi. Sa mains s'appuya derrière mon crâne, me forçant à avancer sur le gode face à moi. Je sentis mon cœur courrir dans ma poitrine.

- Alors ma toute belle, es-tu excitée cette fois-ci ?

Il n'était pas nécessaire de dire que mentir ici serait une idée stupide et suicidaire. Je hochais la tête sans attendre.

- Bien. Je ne me donne pas la peine de vérifier, tes gémissements de chienne parlent pour toi.

Elle continua alors d'exercer une pression derrière ma tête jusqu'à ce que je sente le bout su plastique dans ma bouche. Elle appuya encore jusqu'à ce qu'il butte au fond de ma gorge. Automatiquement je freinais son mouvement sans le vouloir, faisant pression dans le sens inverse puisqu'il me devenait difficile, voire impossible, de déglutir. Mais elle ne céda rien. Appuyant toujours plus fort, jusqu'à ce que finalement ce fichu gode disparaisse au fond de ma gorge. J'avais le sentiment que j'allais devenir folle. Mes pieds battaient en mouvements frénétiques sur le sol, je serrais mes poignets de toutes mes forces derrière mon dos. Je sentais les crochets parfaitement écarter mes narines et les pinces effectuer leurs balais incessant et douloureux partout sur mon corps. Je me sentais partir. Je sentais que bientôt ce serait le vide dans ma tête. J'attendais ce moment avec impatience, ma bulle éclata quelque peu lorsque Iris attrapa mes cheveux dans une poigne de fer pour tirer ma tête en arrière, et replongea sans attendre ma bouche béante sur le gode. Elle le fit deux fois de suite, toujours en me maintenant la tête sur le jouet durant des secondes qui me paraissaient infinies. Quand Elle concèda à enfin me lâcher j'étais folle d'excitation. Mon sexe brûlait, le douleur des pinces était délicieuse. Et je voulais plus encore. Tout ce qui comptait à ce moment précis était ce que désirait Iris. Même si je savais que nous en étions là parce que je n'avais pas été à la hauteur de prime abord. J'espérais l'être autant qu'Elle le voulait maintenant.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 08 ⏰

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