(Point de vue de Laura)
Ce lundi matin fût amer. Tout mon corps était lourd. Mes jambes semblables à du plombs ne faisaient que me donner une envie irrésistibles de tomber au sol.
Je n'avais envie de rien.
Je me sentais incapable de tout.
Chaque tâches, aussi infime quel qu'elle soit pesait sur mes épaules. J'en venais même à me demander l'utilité de tour ça.
J'avais un petit poste de responsable au sein de l'équipe. Et il m'arrivais de remplacer les chefs lorsqu'ils étaient absent. Et malheureusement pour moi, c'était un jour comme cela. Je le maudissait. Je ne me sentais pas à ma place.
C'était comme si Elle avait fait entrer la lumière en moi. Comme si Elle avait tout éclairé. Et à présent je me retrouvais de nouveau dans l'obscurité. Tout était sans vie et sans couleurs. Je me baladais à travers le temps, sans n'avoir aucune emprise sur rien. Tout n'était que ded automatismes répéter et encré. Je me sentais comme une coquille vide. Comment étais-ce possible? Comment cela avait-il pût aller aussi vite?. J'avais peur. J'étais effrayée par tout ce que je ressentais ou devrais-je dire ce que je ne ressentais plus.
Je ne me souvint même pas avoir passé la journée de lundi, que l'on était déjà mardi.
Mon téléphone n'était jamais loin de moi. J'avais toujours un œil dessus même si je savais que c'était parfaitement ridicule puisqu'il était sur son. Mais c'était aussi tout à fait probable que mon téléphone ai un soucis et donc ne sonne pas. Il valait mieux vérifier plusieurs fois qu'une. Elle me manquait terriblement. J'avais l'impression d'être en plein sevrage. Je n'avais jamais rien vécu de rel. Aussi vite. Aussi fort.
En rentrant, je ne savais même plus quoi faire de moi-même. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander ce que Iris faisait de ses journées. Si Elle ne travaillait pas trop? Je me demandais aussi si je lui manquait ne serait-ce qu'un peu. Me revoyait-Elle sur ce banc à fessé, pleurer et ruisseler pour Elle? Parce que moi oui. Ce banc me hantait. Effrayant et excitant à la fois.
Alors que j'étais dans mes pensées, mon portable sonna. Lorsque je vis qu'il s'agissait enfin d' Iris, je me precipitais pour répondre .- Bonsoir miss Laura.
J'essayais de contenir mon excitation, pour ne pas la laissé filtrer dans le son de ma voix.
- Bonsoir Iris. Vous allez bien?
- Très bien et toi? Comment se passe ce début de semaine?Mal. Horrible. Je me sens comme une droguée en manque.
- Bien et pour vous?
- Bien occupée. Je t'appelle parce que je t'ai envoyé un mail avec tout tes repas de la semaine. Avec tu y trouveras les recettes dont tu auras besoin. Je veux une photo dès que tu passes à table.Elle voulait que je cuisine. Que moi qui était incapable de casser un œuf sans y laisser la coquille, cuisine. Tout mes repas de la semaine?
- Le midi je ne mange jamais chez moi.
- Tu as bien une pause repas?
- oui mais...
- Est ce que ce que tu t'apprêtes à dire mérite que je l'entende? Es tu sur le point de me contrarier alors que je suis très heureuse d'entendre ta voix?Je me tus immédiatement. Je ne voulais certainement pas la contrarier. Venait- Elle de dire qu' Elle était heureuse de m'avoir au téléphone?
- Je te laisse une seconde chance.
Je prenais le temps de tourner ma langue dans ma bouche avant de parler. En tout cas j'espérais l'avoir fait suffisamment.
- Oui Iris. J'ai une pause déjeuner, mais parfois je n'ai pas le temps de manger à midi. Cela dépend de la tournée que je fais.
- Très bien et est ce que tu peux apporter une boîte repas?
- Oui je peux.
- Très bien alors nous procéderons comme ça. Je veux que tu me signales la veille où tu mangeras. Que ce soit en tournée ou chez toi. La liste repas que je t'ai envoyée ne change rien à cela. Essayons de voir pour demain.
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IRIS
RomanceIris est une femme qui aime le contrôle en toute chose. Elle a l'habitude de penser que la régularité n'est rien sans la rigueur, jusqu' à ce qu'elle met dans sa propre assiette. Mais sa rencontre due au plus grand des hasards avec une jeune factri...