Chapitre 38

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Un nouveau jour s'annonce, pensa-t-elle en observant la rosée brillante du matin.

Le soleil se levait à peine au-dessus de l’horizon, illuminant le ciel, tandis que dans les arbres environnantes s'élevaient le chant des oiseaux.

A cette heure-ci, tout semblait paisible. Rien ne venait perturber le calme régnant.

Bondissant hors du lit, Leora se précipita vers la salle de bain.

Frissonnante et transpirante à la fois, elle tomba sur ses genoux et rendit le peu de repas qui lui restait dans l’estomac,

Alkis ayant entendu des bruits se dirigea dans la chambre, il ne la trouva pas à l'intérieur cependant le bruit dans la salle de bain l'incita à se rendre dans celle-ci.

Il la trouva affaiblie assise à même le sol. Il l'aida en retenant ses cheveux et quand elle termina. Il la porta puis déposa sur le lit avec précaution.

- Ça va mieux

- Ne sais-tu pas qu'il est impoli de fixer les gens ainsi Alkis

- Je suis désolé, je pense que nous devons rentrer afin que tu consultes un médecin

- Je ne suis pas malade Alkis, juste enceinte

- Mais tu étais toute faible tout à l'heure

- Ne t'inquiète pas, il semble que la fatigue s’atténue au deuxième trimestre.

- Tu veux que je t'apporte ton petit déjeuner

- Non, je n'ai pas faim

Il fit sorti son téléphone et contacta son pilote afin de lui dire de se tenir prêt car dans deux jours il retourne en Grèce.

Leora ayant suivi la conversation téléphonique lui dit

- Tu pars donc dans deux jours

- Nous partons tous les deux, je dois prendre soin de toi et de notre bébé

- Mais moi, je ne veux pas y aller avec toi

- Contente-toi de te reposer et de prendre soin du bébé, je prends désormais les choses en main

Il se dirigea vers le placard et lui prit un gilet qu'il lui enfila. Elle remarqua qu'il avait ses vêtements de la veille.

- Que fais-tu ?

- Nous partons d'ici mon amour, tu dois voir un médecin

Il prit ses clés,  la porta à la voiture puis boucla sa ceinture de sécurité avant de démarrer la voiture.

Ils arrivèrent à l'hôtel d'Alkis au environ de l'après-midi, il l'aida à descendre puis voulut la porter mais elle refusa

- Que faisons-nous là Alkis ? Questionna t'elle

- Viens là dit-il en lui prenant la main

- Non, je veux rentrer chez moi

- Nous allons parler tous les deux

- Nous avons déjà parlé et je crois que nous n'avons plus rien à nous dire.

Il lui prit la main et il la conduisit à l'ascenseur. Quand ils furent dans sa suite, il lui dit

- Je vais demander à ce qu'on te livre de nouveaux vêtements

- Je n'en ai pas besoin, je veux rentrer chez moi

- Désormais chez toi, c'est auprès de moi

- Je crois que tu n'as pas compris ce que je te dis depuis longtemps mais pour l'instant oublions cela. Que veux-tu manger

La vengeance d'un ennemi ( Les larmes d'une innocente )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant