𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟏

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𝐊𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐧

Mes pas se firent rapides et pressés, mes pensées encore tourner vers cet homme que mêmes les plus horribles choses ne sauraient décrire. Je fulminai intérieurement, j'étais partagée envers la haine que je lui portais pour la façon dont il prenait les gens de haut mais également de la manière dont il traitait Natalia, sa propre femme. Bien évidemment, il s'agissait d'un mariage arrangé mais la façon dont il portait son attention sur elle, je pouvais jurer qu'il pensait qu'elle était sa chose et qu'il était hors de question qu'elle se faufile entre ses doigts. Malheureusement avec ce qu'il s'était passé hier soir et sa venue dans ma chambre j'appréhendais fortement sa réaction. était-il au courant ? Etait-ce pour cela qu'il avait osé porter la main sur elle ? Et si c'était le cas, comment allait-il réagir suite à sa fuite d'hier.

Des dizaines de questions me tourmentaient et je n'arrivai pas à mettre mes pensées en ordre qu'une migraine commença à s'infiltrer doucement dans ma tête. Diable c'était la dernière chose dont j'avais envie, j'avais déjà suffisamment de choses à penser pour qu'un mal de tête m'enfonce encore plus.

Lorsque je redressai mon regard, je me rendis compte que j'étais devant l'ascenseur. J'entrai rapidement et indiquai mon étage avant d'en sortir. Je vis Isadora dans le couloir en pleine conversation téléphonique, certainement avec un client. J'avançai vers elle et elle se tourna vers moi une fois qu'elle eut fini.

— Madame Whelan c'est vous.

— Un client ?

— C'est le directeur du site, il nous a demandé si vous aviez complété le rapport suite à vos remarques. Je voulais vous demander s'il était possible que je lui envoie avant de prendre une quelconque décision, vous ne m'avez pas répondu hier soir. Vous étiez certainement occupé je m'en excuse.

Je levais la main pour lui signifier que je ne voulais pas de ses excuses.

— Je vous avais dit que je voulais que vous me contactiez plutôt par message lorsque le sujet ne nécessitait pas une urgence de ma part, vous l'avez fait, alors cessez de vous excuser, c'est énervant.

— Exc-

Je lui lançai un regard sévère qu'il le fit taire aussitôt, puis elle esquissa un sourire.

— Puis-je lui envoyer dans ce cas ?

— Vous pouvez.

Elle se dépêcha de prendre son téléphone et envoya à monsieur Kern le rapport sur ma visite.

— C'est fait. Pendant que j'y pense également, on m'a transmis le planning des conférences de demain. Je devais vous le transmettre, il est dans ma chambre, vous le voulez maintenant ?

— S'il vous plaît. Je pourrai y jeter un coup d'œil comme cela.

Elle acquiesça et je le suivis jusqu'à sa chambre. Elle déverrouilla la porte avec la carte magnétique.

— Puis-je entrer ? je lui demandai.

—  Oui bien sûr.

Je la suivis et mon regard tomba sur le lieu qu'elle occupait depuis quelques jours, tout était très bien rangé, organisé, à son image. Elle se dirigea vers son bureau et saisit une feuille dans ses mains avant de me la tendre.

— Il n'aurait pas pu les envoyer par mail ? Je demandai, curieuse, en saisissant le papier.

— Apparemment ils ont eu des soucis l'année dernière alors ils ont convenu que c'était le mieux à faire. Ils préfèrent les donner en main propre pour être sûre, enfin...je suppose. De plus, je suis celle qui est désignée pour prendre vos appels et vos documents alors je suppose que c'est pour cette raison qu'ils me l'ont transmis.

Falling FirstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant