𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟎

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𝐊𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐧

Je sentis mes paupières se soulever doucement alors qu'une masse de cheveux reposait sur mon épaule. Je mis quelques secondes avant de réussir à ouvrir complètement mes yeux et je sentis Natalia bouger juste à côté de moi, marmonnant qu'il fallait que j'arrête de bouger. Mes lèvres s'étirèrent en un doux sourire alors que je dégageais mon bras engourdi du dessous de sa tête.

— Kristen, arrête de bouger.

Je levai les yeux, amusée par son ton enfantin et la poussai sur le côté. Elle roula de manière théâtrale sur le matelas pour venir se mettre sur le côté et me regarder.

— Espèce de sans cœur. Elle pesta alors que je rigolai.

— Il est tard.

— Quelle heure ?

— Huit heures.

Elle se releva brusquement avant de pointer du doigt mais ne dit rien. À la place, elle m'emjamba pour venir s'allonger sur moi, me bloquant les membres pour que je ne me lève pas.

— Nat-

Elle me vola un baiser avant de laisser sa tête reposer dans mon cou.

— Plus jamais tu me réveilles à cette heure-ci, c'est trop tôt.

— Une enfant. Je ris.

— Mmh.

— Tu ne bougeras pas c'est ça ?

— Tu as tout compris.

Je soupirai puis déposai un baiser sur le haut de sa tête.

— C'est bon, c'est bon, je ne vais pas m'enfuir, tu peux me lâcher.

— Pas envie.

J'arrêtai de me débattre, sachant très bien qu'elle resterait collée à moi, alors je passai mes bras autour d'elle, la serrant contre ma peau.

Son odeur me rassurait, j'avais l'impression qu'elle faisait envolée tous mes problèmes, qu'avec elle je ne pensais à rien d'autre.

— Tu m'étouffes là. Elle me glissa l'oreille.

Je souris et enlevai mes bras pour la pousser de nouveau de l'autre côté du lit.

— Mais !

— Tu es libre, c'est bon.

— Méchante. Elle bougonna en plongeant sa tête dans l'oreiller.

Je la laissai ronchonner toute seule et elle finit par lever sa tête pour me regarder. Ses yeux détaillèrent ma silhouette. Elle tendit ses doigts vers mon cou et les laissa glisser le long de ma jugulaire. Des petits frissons se dessinèrent sur ma peau et elle parut le sentir car elle me lança un sourire narquois.

— Tu as des tatouages ? Elle me demanda.

— Se faire tatouer représente un certain risque potentiel de transmission infectieuse alors...

— Une vraie médecin ma parole. Elle rit.

— Et toi ? Je lui demandai.

Elle se redressa pour s'asseoir sur ses genoux et commença à enlever son t-shirt mais je l'en empêchai en plaquant la main sur son bras.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Je réponds à ta question. Elle me sourit en coin.

Je détournai mon regard, trop gênée et mon visage se réchauffa lorsque je vis son haut rejoindre le lit, ne laissant que son sous-vêtement dentelé couvrir sa poitrine.

Falling FirstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant