A Strangely Case

Chapitre 14: Le pire des monstres

Le pire des monstres, se n'est pas celui qui agit d'un coup, dans un bain de sang, mais celui qui t'étudie, connait et exploite chacune de tes faiblesses.

Il est partout, parmi tout le monde. 

Cela peut être ta mère.

Ton père.

Ton petit-copain.

Ou ton professeur.

Pdv: Aidan

17h40

Elle fini à 17h45. Je suis venu la chercher après ses cours, juste pour être sûr qu'elle ne se fasse pas trancher la gorge en passant ce portail.

Putain.

J'ai pas mal étudié le dossier sur son père pour trouver un moyen de lui faire perdre sa garde mais qu'un moyen ne met venu en tête; qu'il recommence.

Si il relève la main sur elle, que j'appelle l'assistante sociale et que je lui prouve l'abus qu'elle subit, ce sera fini pour ce gros lard.

Mais j'ai pas envie qu'elle subisse ça de nouveaux évidemment et si je descend juste chez elle pour casser la gueule de son père, je compromet mon poste chez les flics.

Qu'elle situation de merde.

Mais je ne peux pas la laisser dehors sans sécurité avec ce corbeau qui rode autour d'elle.

Une ord d'adolescents puants et bruyants sortent de l'établissement et en un rapide coup d'œil à ma montre, je conclue qu'ils ont fini.

La vache, qu'est ce que cette période me manque pas.

A dix-sept ans, je pensais qu'à une chose; M'entraîner physiquement pour préparer le concours de flic. Du moins mes parents m'engrainer à penser ainsi. J'ai jamais pu aller en soirée ou boire, ou même coucher avec des meufs, trop absorbé par ce projet. Je regardais James boire différents mélanges avec envie, lui avait choisi de prendre le chemin inverse de mes parents et j'admire mon grand frère pour ce choix. Trop entêté à vivre de l'art. 

Si j'aurai pu, je pense que j'aurai juste ouvert une librairie en Ireland, dans un trou paumé, un truc tranquille.

La vision de la gamine, arrivant au loin me sors de mes pensées. Ses long cheveux balayé par le vent et la douce brume se dépose sur son hoodie à capuche.

Qu'elle idiote, 

combien de fois vais-je devoir lui donner mon manteau pour qu'elle comprenne qu'il lui faut son manteau.

Je m'avance vers elle et me plante devant elle. 

Sans qu'elle me dise un mot je lui donne mon manteau.

-Troisième fois que je te donne mon manteau je commence à penser que tu le fait exprès, gamine.

Elle ne répond rien et enfile juste mon manteau.

Attend, elle répond même pas à mon commentaire sarcastique ? 

Ni même ne roule des yeux ?

-Pourquoi tu es venu devant mon lycée ?

Toi, Idiote.

-Je dois encore faire la sécurité ici je te rappel, et puis j'ai à te parler.

-De ?

-Ton père.

Je la voit se tendre à ces mots, ce nom précisément.