Chapitre 2: Brûlure

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PDV: Ariane


Putain.

Si on m'avais dit un jour que j'allais me retrouvé seule face à un flic autre que pour mon père- non, mon géniteur, je n'aurai pas cru la personne. 

Un long silence, brouillé par mes pensées que se bousculent à une vitesse folle dans ma tête. J'en est même l'impression qu'il peut les entendre tellement  elles sont fortes et nombreuses.

Et si il savait pour les lettres ?

Et si je finissais vraiment en taule alors que je n'y peut rien si j'en reçois !

Putain j'ai pas demandé ça !

J'ai juste besoin d'être aimer, pourquoi c'est toujours les autres qui sont aimé alors que c'est les plus grands salauds de l'histoire.

Si je n'avais pas eu ce putain de talent en dessin, je n'aurai jamais eu de prof de dessin et...

Non non non Ariane stop !

Trop absorbé par ses pensées parasites, le flic m'y sors de sa voix grave, me ramenant à cette réalité plus qu'angoissante.

-Ehoh gamine tu m'écoutes ?

Mon regard se connecte au siens. Son regard émeraude me transperce. Il essaye de déchigrer mon expression.

Bien un truc de flic ça.

-Mh ? Oui je vous écoute monsieur.

-Je te préviens, les gamines de ton genre je l'est connais. Tu veux te donner un genre devant tes amis, mais là tes quand même suspecté de quatre meurtres. Parle. Et immédiatement.

-Je n'est rien fais putain.

-Non, tu n'as pas rien fait idiote ! tu te rend comptes que tu est la suspecte numéro un dans l'affaire !

-Mais putain je n'est rien fais !

Le flic pète un câble et tape ses mains contre la table, ce qui m'arrache un sursaut immédiatement.

-Tu est la dernière personne à leurs avoir parlé avant leur assassinat tu sais forcément quelques choses alors parle. 

Putain de merde ! 

Je ne savais pas ce détail, il change toute la donne. 

-Non, je ne sais rien.

Il souffle bruyamment clairement insatisfait de ma réponse.

Si il pense que j'en est quelques chose à foutre de son insatisfaction.

-Bon, j'en est putain de ras le cul de ton attitude d'ados pré-pubère alors parle !

-Ok ! Ok c'est bon.

Un sourire satisfait se dessine sur son visage. Il saisit son carnet et son stylo prêt à noter toute mes prochaines paroles.

-Ils m'ont tous dit avoir peur.

-Peur de quoi ? Du méchant loup dans la forêt ?

-Non. Ils me disaient être comme... Suivit. 

-Suivit ? Par qui ? Ils t'ont dit des noms ?

-Je vous signale, que le but d'un stalker c'est d'être anonyme. Dons non, ils ne savaient pas que c'était.

-Tu n'est pas encore innocentée, je te garde sous mon coude si j'ai besoin de toi, il est clair que tu ne m'a pas tout dit mais comme tu est une petite casses-couilles, tu ne parleras pas tout de suite pas vrai ?

Je hoche la tête pour montrer mon accord.

-Très bien. Dégage de cette salle de classe maintenant.

-Avec plus de gentillesse se serai mieux. Ils vous ont retiré votre aimabilité à la remise de diplôme ou c'est juste vous qui êtes putain de dé-agréable ?

-J'ai pas le temps pour ton jeu de filles en manque d'attention, dégage.

Je souffle et attrape mon sac. 

Je me dépêche de sortir de cette classe en me jurant de ne plus jamais reparlé à ce flic de toute ma vie.

Moi ? En manque d'attention ? Va te faire foutre connard de merde. 

Je marche pour sortir du lycée après cette discussion. 

Se retrouver dans une classe vide avec un flic qui empeste le café, c'est ragoutant.

Il se prend vraiment pour je ne sais pas qui avec cette affaire mais il va vite se rendre compte qu'elle ne sera jamais résolue.

Je sens d'un coup des mains m'agripper et me tirer dans les toilettes avant que je n'est le temps de dire quoi que ce soit. 

Un groupe de filles me pousse par terre et m'arrache mon sac. 

Une fille des groupe se démarque et s'avance vers moi.

Lolly.

Elle marche à moi et s'agenouille à ma hauteur.

-Le flic ne t'a pas embarqué pour aller en taule ? Pourtant c'est ce que tu m'hérite. Pourrir seule.

Oh lolly.

Je suis déjà en train de pourrir seule.

-T'es une pute de sorcière Ariane. Et tu sais ce qu'on faisait au sorcière ?

Elle m'attrape le menton brusquement pour me faire l'a regardé.

-On les brûle au bucher. Betty, le briquet. 

Betty s'exécute au ordres de Lolly et lui donne le briquet entre ses mains.

-Lolly crève en Enfer.

-Fait attention à ton vocabulaire employé. Tu n'est pas en position de force.

-J'en est rien à foutre. Crève en Enfer Lolly Ryson.

Lolly allume le briquet et ses petites chiennes de copines me tienne contre le mur.

-Tu m'hérites une punition pour avoir osé me parler ainsi.

Sans que je ne puisse riposter, elle m'ouvre la bouche et attrape ma langue.

Sans hésitation, elle me brûle la langue avec son feu.

La douleur est putain d'insoutenable. Pourtant j'en est vécu des douleurs, surtout de la part de mon connard de géniteur. 

Je les entend rigoler et pouffer de rire à ça.

Lolly s'arrête quand elle juge ma langue assez brûler à cause de sa putain de connerie.

-Maintenant tu surveillera ton langage la sorcière. Ou mieux, tu parleras plus pendant quelques jours maintenant.

Ces putes partent de la salle de bain et me laisse seule ici. 

Je me précipite sur un robinet pour passer de l'eau froide sur ma langue pour apaiser la douleur horrible qui me submerge. 

Soudain mon attention est attiré par une lettre qui se glisse sous la porte de la salle de bain.

Non

Non tout sauf ça pitié.

L'anxiété me monte et je me dirige doucement vers la lettre au sol. Je l'a saisi d'une main tremblante. Je lis son contenue et, mon sang se glace sur place incapable de bouger. 

" Surveille Tyson. Son heure sonneras dans deux jours."



    


A Strangely CaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant