Chapitre 11: Trouvez-moi...

72 1 18
                                    

Je préfère mourir de mes propres propres mains que des pattes du corbeau.



PDV: Ariane.


-Qui t'as envoyé ce putain de message.

La voix d'Aidan me sors de cette état végétatif dans lequel il m'a mis. 

" Protège le "

La seule personne qui me viens à l'esprit de protéger c'est Aidan, mais je n'est pas besoin, c'est un flic.

Il peut se protéger tout seul, n'est-ce pas ?

-J'en sais rien c'est un putain de numéro inconnu Aidan !

-Ne lève pas ta voix sur moi, gamine. Passe moi ton téléphone.

Je laisse on soufflement sortir et je lui remet dans sa main. Mon téléphone pourrai se noyer dans sa main tellement elle est grande. 

C'est si grand que ça une main de flic ou c'est juste la sienne ?

Il m'agrippe le poignet et me traîne hors des archives. Nous entrons dans son bureau et il se met directement sur son ordinateur. Il branche mon téléphone à différents câbles et pianote sur son clavier.

Je m'avachie sur le sofa de son bureau, et le regarde silencieusement. 

Il a l'air, fatigué, comme en témoigne ses cernes sous ses yeux. Il y a toujours une odeur de café qui émane de lui. 

Je me demande combien de café il prend dans une journée. 

Après quelques minutes de travaille il relève brusquement la tête pour me regarder.

-Je sais à qui appartient ce numéro.

Je me lève brusquement et m'approche de lui.

-Jack Coften, ça te dit un truc ?

Ma respiration se coupe brièvement. 

-Oui, oui c'est un camarade de ma classe de math... On était assit à côté, il me donnait ses cours quand je... Dormais.

-Ben tu dormiras plus en cours maintenant gamine.

Je souffle face à son commentaire idiot.

-On vas aller chez lui et lui parler. Tu fait ce que je te dis-

-" Quand je te le dis ", j'ai compris merci.

Il esquisse un petit sourire avant de reprendre la parole.

-Je vois que tu apprend vite Ariane.





Aidan toque frénétiquement à la porte d'entrée de la maison de Jack et surprise, sa mère nous ouvre confuse de notre présence.

Ou peut-être confuse de ma présence avec un flic.

Madame, je suis aussi paumée que vous croyez moi.

-Madame Coften, agent McLahan. Nous voulons parler à votre fils, Jack Coften.

La pauvre dame rabat son cardigan sur son torse et croise les bras. 

-Je regrette mais Jack n'est pas là actuellement, il est partit hier soir, en me parlant d'une Ariane ou Adriane, quelques choses comme ça.

Mon sang se fige mais je ne dis rien, Aidan me tuerai si je prononcerai ne serait-ce qu'un seul mot.

A Strangely CaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant