Chapitre 1: Premier Jour

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PDV: Aidan


-Debout la belle au bois dormant ! C'est ton premier jour au poste aujourd'hui !

La voix insupportable de mon frère, James, résonne dans la maison.

Il n'a pas tort, c'est mon premier jour à mon nouveau poste de police il ne faudrait pas que je sois en retard. 

-J'arrive pas besoin de gueuler comme une putain de prof de français hystérique et proche du burn-out. 

-La vache tu as si mal dormi que ça ? Aller dépêche-toi idiot !

Je me lève et me dirige vers la cuisine pour prendre un café. Un peu cliché venant d'un flic je sais mais impossible pour moi de survivre sans café. James arrive derrière moi et prend un jus pressé. James et moi vivons ensemble depuis qu'on est tous les deux majeurs. Il est plus âgé que moi certes mais on a toujours été proche malgré les préférences de mes parents. Il m'a beaucoup aidé à réviser quand je passais mon diplôme de flic. 

Bref, cet idiot est parfois stupide mais je dois avouer que je l'aime beaucoup. 

-James tu aurai vu ma cravate je l'es paumé.

-Vas voir dans ma chambre je t'es emprunté une cravate pour un entretien.

Je vais dans sa chambre et vois de l'encre partout dans sa chambre. Comme de l'encre de stylo ou un truc dans le genre.

Je n'y prête pas attention et prend ma cravate.

-Eh, c'est quoi toute cette ancre dans ta chambre ? 

-Oh ça ? C'est rien j'ai repris le dessin !

-Le dessin ? Toi ? Tu as 27 ans et tu dessines encore comme un enfant de 4 ans.

Il rigole légèrement comme pour dissiper un petit malaise. 

-N'importe quoi ! Bon part maintenant je ne voudrai pas que tu sois en retard. 

-Sa marche. Je rentrerai sûrement tard alors m'attend pas pour diner. Bonne journée.

-Bonne journée mon flic préféré !

Je roule des yeux et sors de la maison. 

Le trafic en Ireland n'est pas si terrible, du moins dans ce trou du monde complétement paumé. J'ai été muté dans cette ville après avoir été diplômé, et en vrai c'est assez tranquilles ici. Contrairement à la ville ou j'habitais plus jeune, c'était le gros bordel et c'est ce qui m'a poussé à devenir flic.

Je me gare devant le poste et souffle un bon coup pour dissiper le stress.

Bordel Aidan reprend toi ! C'est tes collègues tu vas pas te chier dessus parce que tu flippes de tes collègues quand même !

Je descend de la voiture et entre dans le poste de police. La chaleur du chauffage et l'odeur du café m'englobe dans une bulle, créant un nette contraste avec l'hiver glacial de l'Ireland.

Cela me rassure: je suis définitivement pas le seul flic à être accroc à la caféine. 

Je m'avance au secrétariat ou une vieille peau m'attend. 

Bon, aucune filles plutôt belle ici je suis un peu déçu. C'est pas Elizabeth 52 ans, accroc à son chihuahua, que je vais mettre dans mon lit. 

Il me faudrait trop de shots pour la foutre sous mes draps celle là.

-Monsieur McLahan c'est bien vous ?

La fameuse secrétaire me sort de mes pensées en me parlant. Pourquoi tout le monde a une voix horrible le matin putain.

-Oui c'est bien moi. 

-Le chef, monsieur Coane, vous attend dans son bureau.

Oh putain ! Etre convoqué dans le bureau du chef dès son premier jour c'est très très mauvais signe non ? 

Faut pas que je laisse paraître mes jambes qui tremblotent. Je m'avance dans le couloir et m'arrête devant son bureau. 

Aller Aidan, porte le peu de couilles qui te restent dans le pantalon. 

Je toque et la voix rauque du chef me dis d'entrer. Ce que je fais sans hésitation.

-Monsieur McLahan. Asseyez vous. 

Je m'assoie dans un fauteuil en face de lui et attend qu'il continue de parler.

-Alors, pour être honnête avec vous, je voulais vous mettre aux parcmètres et au amendes de stationnements. 

Putain mais il est sérieux ? J'ai passé ce putain de diplôme pour des amendes ?

-Mais j'ai autre chose pour toi.

La vache il m'a fait peur ce con !

Le chef me tend quatre dossiers. Je l'es ouvres et vois des photos de quatre corps assassinés. Le meurtrier est vraiment cruel: les corps sont mutilés, les yeux arrachés et les mains coupés.

Heureusement que je n'est bu qu'un café ce matin sinon, j'aurai tout dégueuler sur le bureau.

Je regarde le chef et bois toutes les infos qu'il me dit.

-Les quatre étudiants on été retrouvés dans la forêt juste à côté de la ville. Ce sont quatre hommes d'à peut près dix-huit ans. On n'en sait pas grand chose sur ces meurtres, juste qu'ils sont cruels et que les victimes ont beaucoup souffert. Les corps étaient mal cachés, comme si l'auteur de ses crimes voulait qu'on l'est découvres. 

-C'est comme si la découverte des corps était prévu par le meurtrier.

-Exactement. Cette affaire est la tienne. On a déjà essayé de résoudre cette enquête mais, aucun de nous y arrives. Tu est notre seul espoir en quelques sortes. Prend les dossiers et vas l'est étudié en détail dans ton bureau. Tu peux disposer.

Je sors de son bureau pour aller étudier les dossiers dans le miens. Je suis en quelques sorte content que le chef me confie un dossier comme celui là mais putain qu'est ce que c'est gore !

Plus j'étudie les images des crimes, plus je me rend compte de l'atrocité du crime. 

Comment un humain peut t'il penser à faire ça à des hommes de dix-huit ans.

C'est assez déconcertant.

Je décide de me renseigner sur les victimes.

J'appelle leurs amis, leurs proches, leurs professeurs. Et un détail revient à chaque histoires que leurs professeurs me racontent, un nom revient à chaque fois.

Bingo !

Putain de merde je suis tellement fort que ce soir je met le... Ou du moins la meurtrière derrière les barreaux et je serai le meilleur flic du poste.

Ni une ni deux je me dirige vers une voiture de police avec quelques collègues, direction le lycée de la ville.

Ariane Maollen, tu seras en taule ce soir.

A Strangely CaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant