Chapitre 15: Je n'étais qu'une enfant innocente papa

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L'enfer c'est pas nous, l'enfer c'est les autres maman...




PDV; Arianne


Sept ans plus tôt...


"Cher journal, papa était encore énervé aujourd'hui...

Il a vu maman parlé à un monsieur de la police, elle le suppliait pour de l'aide mais le monsieur a dit à maman qu'il avait pas le temps. Maman me serrait fort contre sa poitrine, comme pour me protéger de la grosse tempête qui allait arriver. Alors quand on est rentré, papa a attrapé maman par les cheveux et la jeter par terre...

Maman pleurais plus fort qu'avec le monsieur de la police...

J'ai couru dans ma chambre je suis actuellement caché dans mon placard...

Maman crie au secours mais... Je suis pétrifié de peur...

Je sert fort mon doudou contre moi, il a l'odeur de maman... Ma maman me manque...

Celle qui souriait comme un soleil !

Depuis quelques temps elle sourit plus beaucoup ma maman... J'espère que monsieur le policier viendra l'aid-





Cher journal...

Papa était rentré dans ma chambre... J'ai mal au bras mais maman est venu au plus vite pour m'aider...

Elle s'inquiétait beaucoup pour mon bras mais... Maman a plus bobo que moi...

J'espère que la police nous aidera..."


Je referme brusquement ce maudit journal et reste figé dans ma chambre. Maman, tu ne m'héritait pas tout ça... Elle était le plus beau des soleil mais quand le soleil s'éteint cest les pénombres qui perdurent.

Aidan m'a déposé chez moi après les cours, il avait l'air déterminé à foutre mon père derrière les barreaux et moi je me suis mise ce plan stupide en tête putain.

Stupide oui, mais il va marché.

Il est actuellement complètement arraché sur le canapé comme tous les soirs; j'ai juste a manifesté ma présence, respirer à côté de lui et il sera déjà très énervé. Je prend un sac et y fourre quelques vêtements, je sais très bien que Aidan ne me laisseras pas revenir d'ici là alors autant prévoir deux trois trucs. Je prend mon journal, je sais pas pourquoi, mais je veut pas le laisser ici, j'ai l'impression qu'une partie de ma mère est dans ce journal, me suppliant de l'aider comme elle suppliait les flics de la sortir de la, de la sortir de cette enfer.

Je vais te sortir de la maman je te le promet.

Je met mon sac sur mes épaules, ouvre la porte et descend les escalier. Il est dans les alentours de dix-huit heures, mon père déteste que je sorte maintenant alors si je prétend vouloir sortir, je fais un peu de bruit par ci par là histoire de le bouger un peu, il va immédiatement lever son gros cul, venir me gueuler dessus et près, j'ai juste à prier pour que je moment passe vite.

Aller Ariane, fait le pour maman.

Arrivé dans le rez-de-chaussée, je prend mon manteau, je marche à droite et à gauche histoire de réveiller ce gros lard et-

A peine je rentre dans le salon, que je butte malencontreusement dans une pile de bouteilles de bière, et évidement, j'ai tiré le parfait gros lot pour l'énerver.

-OH idiote !!! Tu peux pas faire attention !!

-Pas fais exprès.

Parfait ça, ce petit ton je menfoutiste il va dé-tes-ter.

-Change de ton immédiatement quand tu t'adresses à moi ou sinon...

-Sinon quoi ? Tu vas m'envoyer six pieds sous terre comme tu l'as fait pour maman ?

Il se lève brusquement et me colle la dérouillée de ma vie. Sans que je ne puisse réagir, je me retrouve agenouillée devant lui. Je m'interdis de pleurer, pas devant lui en tout cas.

-Crois moi petite conne, je vais te faire passer le goût de l'insolence moi tu vas voir.

Un poing.

Au nez, je le sens qu'il saigne déjà putain.

Deuxième poings.

La mâchoire.

Et l'incontournable; les yeux.

Je sens que je vais avoir un sale coquart demain matin fait chier. Il prend une bouteille de bière et me l'éclate sur le bras, les débris écorchent et entachent ma peau déjà pale.

-Résistante Mh, pas encore une seule larme sur tes joues de petites merdeuse ?

Jamais t'auras mes larmes sale connard.

-Bon, on vas passer à l'étape supérieure alors. Ta mère adorait celle là.

Il déboucle sa ceinture, et la prépare entre ses mains, laissant planer la menace.

Fou le ton putain de coup de ceinture qu'on en finisse.

Un cou, le dos, deux, trois,

Un coup sur ma cuisse, un sur ma nuque, un sur mon bras écorché de bout de verres.

Cette enfer a duré, presque trente minutes, en boule par terre.

Maman... tu vivait ça toi aussi ? Tu était dans cette même position maman ?...

Je ne bouge plus, frigorifiée et surtout pleine de douleur.

Le gros porc décide de monter à l'étage après qu'il est jugé ma correction de " suffisante ".

Je me relève lentement, tous mes membres sont lourds, engourdies, avec du sang.

J'attrape mon sac, et sors doucement de la maison, tout mes mouvements sont au ralentis, toutes ces douleurs mélangées sont invivables mais...

Aidan...

Sa voiture est juste là.

Pitié faite que je n'est pas enduré ça pour rien.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 13 ⏰

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