Chapitre 12: tu es sous ma surveillance

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PDV; Aidan



Jack.

Son corps pendait, accroché à un arbre, sans vie. 

Mon premier réflexe a été de couvrir les yeux d'Ariane, mais c'était débile. Elle n'est pas conne et elle a clairement vu le corps de son camarade pendre à un arbre. 

Mais je le fais quand même, je n'est pas envie qu'elle pisse au lit. 

Sa voix, légèrement cassée brise ce silence dans lequel nous étions plongé.

-Détachez le.

-Tu es sûr ? 

-Oui, il ne mérite pas de rester pendu comme un putain de torchon sale.

-Bien, mais assit toi, je veux pas que tombe ou une connerie dans le genre.

Elle obéit sans protester et s'assoit contre un arbre, dans la neige.

Je sors un cutter de ma poche et je m'approche du corps. J'escalade un peu l'arbre et coupe la corde. Le corps sans vie tombe au sol, amortie par la neige et je descend de l'arbre. 

Mon regard se porte inconsciemment sur Ariane, la gamine. 

J'avais envie de régler cette affaire criminelle pour moi, ma satisfaction mais, là j'ai envie de le faire, pour sa protection. 

J'ai envie de la protéger un peu.

Je veux pas qu'elle finisse comme Elena. Pas elle.

Je prend mon talkie-walkie et je signale le corps de l'ados trouvé, au nord de la forêt et je m'approche d'Ariane.

Je ne sais pas réconforter un gamin moi, putain. 

Je m'agenouille à sa hauteur et lui parle.

-Ecoute gamine, je ne peux pas te laisser seule cette nuit. C'est trop dangereux.

-Je ne suis pas une petite fille sans défense.

-On parle d'un tueur en série idiote. Tu ne peux plus rester seule dorénavant, du moins durant la nuit. Ce n'est pas ton bourré de père qui te protègera. Tu viens dormir chez moi cette nuit.

-Quoi !! Mais non !

-Tu veux creuver par un putain de corbeau ?

-Non, non je veux pas...

-Et bien tu dors chez moi cette nuit. Je te boufferai pas dans la nuit gamine t'en fais pas.

L'avoir sous mon toit, facilite ma protection et peut être, cela va attiré le corbeau. J'espère.

Les autres personnes venus le rechercher arrivent et découvre le corps sans vie. 



En quelques minutes, tous mes collègues arrivent. Une dizaines de journalistes nous entourent, cherchant a capturé la moindre information pour le journal demain matin. 

Je reste à coté d'Ariane, ma main posé sur son dos pour lui offrir un semblant de sécurité et pour lui faire comprendre ma présence. 

Elle fixe le corps de Jack partir, sa mère effondré par le suicide de son fils, les sirènes qui retentissent. Mon bras entoure ses épaules.

-Viens gamine, tu as besoin de repos.

Je marche vers ma voiture de service et lui ouvre la porte. Elle s'installe et je ferme la porte derrière elle pour aller m'installer au volant. 

A Strangely CaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant