- on va aller manger là, c'est ça qu'on attendait toutes. Et à chaque entrée et chaque sortie, ils nous comptent.

- Ok, merci dis-je en hochant la tête,

- tu as fait quoi avec ta gueule d'ange toi elle demande.

- Quoi ?

- avec ta gueule d'ange, tu a commis quoi pour te retrouver ici elle demande, alors qu'on quitte la pièce.

- un meurtre je dis doucement,

elle se mit à rire, au moins, elle ne me croit pas, pour les affaires futures mes employeurs croiront que je rigole.

- Non sérieusement, fit-elle en reprenant de son sérieux.

- J'ai tué mon beau-père, de la légitime défense, et voilà où je me retrouve dis-je en riant avec sarcasme.

- Ah merde, putain c'est du sérieux fit-elle, je suis désolée.

- Je vais m'y faire, et toi alors ? pourquoi tu es là ? je demande,

- drogue, j'étais dans un cartel, et je me suis fait prendre.

- Oh, merde ça craint dis-je,

- ça c'est clair, en plus mon gang, ne peux même pas faire quelque chose pour moi. Sinon, c'est la prison pour eux aussi.

- Ouais, j'imagine, et tu.. Tu as tué des gens alors je demande,

elle se mit à rire,

- pourquoi ?

- je ne sais pas, vous êtes un gang non ?

- et alors ? Tous les gangs ne tuent pas tu sais, et puis je ne suis que la revendeuse.

- Comment ça ? je demande,

- dans les gangs, ceux qui tuent sont les tueurs à gages, où ceux qui sont formés pour.

- Oh, je vois dis-je en hochant la tête.

Nous arrivons dans une grande salle, où plusieurs tables trônaient,

- voilà, les repas sont là-bas fit-elle en me désignant de son doigt, les vitres, où se trouvaient des plats derrière. Et là, à côté fit-elle, il y a les plateaux, couverts et couteaux en bois, donc pas tranchants.

- Je vois merci, dis-je,

- Au fait, c'est quoi ton nom elle me demande, en se retournant.

- Blake Cole et toi ?

- Monica purde fit-elle en m'offrant un sourire.

Je hoche la tête, et la regarde s'éloigner, avant qu'elle ne se retourne et revient vers moi,

- au fait, fais attention à tout le monde ici fit-elle en désignant la pièce, les hommes et les femmes sont mauvais ici.

- Ok, merci du conseil, après c'est une prison alors...

- Ouais, mais une prison où tout le monde est mélangé, tu en connais beaucoup ?

- je ne séjourne pas en vacance dans des prisons, alors je dirais que je n'en connais aucune.

- Première fois hein ? Fit-elle en croissant les bras.

- Et toi ? je demande,

- Ouais, aussi, combien est ta peine ?

- 15 ans, et toi ?

- 25 ans, mais j'ai déjà fait 5 ans alors..

- Oh merde, ça fait long... Je dis choquée,

- Ouais, mais si on a un bon comportement, ils nous la réduisent alors...

- Ah top, et ça arrive d'avoir un bon comportement ?

elle se mit à rire,

- ouais, parfois.. Mais c'est rare.

Je me mis à rire,

- Pourquoi rare ?

- parce qu'il faut bien se défendre, ici c'est pas ce qu'on dirait, ce n'est pas calme.

Ici, tu peux te faire tuer dans ton sommeil, et personne n'en aura rien à foutre de toi.

Oh.. Sympa... Très sympa...

- Bon, fit-elle en haussant les épaules, comme pour changer de sujet, on va manger ?

- volontiers dis-je en la suivant.

Au repas de ce soir, si j'en crois d'après la luminosité extérieure, que les fenêtres hautes à barreaux, nous montre. C'est petit pois et carotte, avec de la viande de bœuf, un repas qui à l'air bon, malgré la nouvelle maison, dans laquelle je suis.

- Pour, les toilettes comment ça se passe je demande, pendant que nous mangions.

- Tu fais tes affaires dans le sceau, et quand on peut sortir, on le vide dans les toilettes, qui sont à côté des douches. Les toilettes peuvent servir la journée, et à tout autre moment, où nous ne sommes pas dans nos cellules. Les douches, pareilles, et on sait quand on doit entrer dans nos cellules, quand il y a une alarme incendie.

- Ouah.. Euh, d'accord.

- Pour décorer ta cellule, tu peux faire appel à tes neveux et nièces pour qu'ils te fassent pleins de dessins ahah. Les dessins seront tous plastifiés pour éviter, que la feuille soit tranchante.

- Je vois, elle est décorée la tienne ? je demande.

- Mon gang, m'envoie souvent des lettres anonymes, mais je sais que ce sont eux.

- Oh, la veinarde dis-je en souriant,

- peut-être que toi aussi, ta famille fera pareil, fit-elle en buvant son verre d'eau.

- Hmm, je n'en suis pas si sûr, tu sais, je n'ai plus aucun contact avec ma famille,

- ah merde, pourquoi ?

- Je ne sais pas, du jour au lendemain, ils ont plus donnée de nouvelles, et plus répondu aux messages et aux appels.

- Et ta mère ?

- elle est en prison pour un an... Pour complicité de meurtre je dis tristement.

- La justice, fait vraiment mal son boulot hein,

- à qui le dis-tu.





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