Chapitre vingt-quatre : la liberté, est à nous.

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Aujourd'hui, c'est une nouvelle vie, un nouveau départ pour nous deux. On se réveille sous la sonnerie, on déjeune, on décharge la cellule, et on la nettoie même. Aswer nous aide à tout charger dans la fourgonnette qu'il a loué pour l'occasion, et une fois tout récupéré, on se change, signe la décharge de libération. Et c'est parti pour la liberté, enfin putain ! pendant qu'Aswer roule, je regarde la prison dans le rétroviseur, alors que Monica se retourne carrément pour voir. Moi je ne peux pas, sinon je vomis très honnêtement, mais je suis heureuse qu'on soit là, tous ensemble, maintenant. Nous en avons fait du chemin jusqu'ici. Alors, je prends le téléphone qu'Aswer, m'avait offert à noël, et appelle ma mère.

Allo ? fait-elle au bout de la quatrième sonnerie,

Maman ?

Blake ?

Oui, c'est moi.

Ce n'est pas interdit les téléphones en prison ? tout va bien j'espère ?

Je me mets à sourire, en me mordant la lèvre, je ne l'avais pas reparlé, depuis la dernière fois, où on s'est disputé.

Oui, tout va bien, et si c'est interdit, mais en fait... Je.. J'ai eu une réduction de peine encore la dernière fois, quand on s'est disputés... Et je ne t'ai rien dit parce que.. J'étais énervé, et je m'excuse, je veux toujours te protéger, j'ai toujours peur pour toi. Mais, je dois te laisser vivre, tu es grande, je dois arrêter d'avoir peur pour toi, hmm, maintenant.. Je.. Je suis libre, je viens de sortir de prison, je suis avec mon copain, depuis quelques mois maintenant, et mon amie Monica, on est tous les trois dans le camion, car nous avions déménagé tout ce qu'on avait dans notre cellule. Alors, voilà dis-je mon petit-ami, est gardien de prison, je ne pouvais rien te dire parce que... C'était confidentiel, et que j'ai eu des problèmes pour ça, disons que pour un baiser, j'ai eu un séjour de trois semaines au trou.

 Ok, euh attends je digère toutes les infos fait ma mère, tu... Tu es désormais libre ? on peut se voir en dehors de la prison alors ?

Oui, maman, c'est ça.

Et ton petit-ami est gardien, et ton amie Monica qui était détenues, et libre en même temps que toi c'est ça ?

Oui maman,

ouah, si ce n'est pas un signe tout ça.

Ouais, tu l'as dit, dis-je en riant,

écoute, je suis seule, josh et moi n'habitons pas ensemble alors...

Je vais rester chez mon ami, Aswer, avec Monica pour le moment.

D'accord, n'hésite pas ok ?

promis maman.

Et pour la dernière fois, je ne t'en veux pas, ma fille,

c'est vrai dis-je en me mordant la lèvre.

Oui, tu voulais me protéger, mais c'est moi la mère, pas toi, alors ne t'inquiète pas ok ?

Je vais essayer dis-je en riant,

je t'aime chérie, on se voit bientôt alors je te donnerais mon adresse par sms.

Oui, à bientôt maman, je t'aime aussi.

Et on raccroche, et je me sens plus libre, légère, sereine, et heureuse. Direction de nouvelles aventures désormais !

Une fois arrivé à l'appartement d'Aswer, nous l'aidons à décharger tous les meubles dans son garage, et plaçons ce qu'on peut mettre dans le salon, comme les tables à un carré, et les plantes. Ou encore, mettre ce qui nous servait pour la salle de bain de fortune, dans la vraie salle de bain, ou pour moi, l'horloge, dans la chambre, de mon côté. Parce que je comptais bien dormir avec Aswer, nous étions enfin libres, finis la prison pour nous, je n'arrivais toujours pas à imaginer. Après avoir tout rangé, nous faisons l'état des lieux, et comment dire, l'appartement était à couper le souffle, tant qu'il est magnifique. C'est un plain-pied, la devanture est en brique, et une grande porte noire, en fer forgée, est présente dans la rue. Quant à l'intérieur, lorsque nous entrons, il y a un meuble à droite, il est en bois naturel, et il y a des casiers en osier. Aswer, nous a expliqué qu'il servait pour les chaussures et chaussons, et à côté il y a un porte-parapluie en acier gris. L'entrée nous fait déboucher sur le salon, qui est cosy, et où se trouve sur le pan de mur droit, deux fenêtres, qui donnent sur la rue d'en face, mais aucune visibilité, pour nous, car c'était un mur. Derrière le salon, se trouve la salle à manger, et derrière tout cela, la cuisine, sous une ouverture en arche, avec un comptoir.

 La cuisine est grande, et lumineuse, tout le pan du mur du milieu, ne sont qu'une et même fenêtre. La cuisine et de couleur, gris foncé, et blanche, il y a une plaque électrique, et plein de rangement, un frigo toute option, qui sert à boire, en plus de garder tout au frais, et au congélateur. Mais aussi, ils donnent des glaçons, de par son distributeur. Le frigo est en acier comme le porte-parapluie. C'est sobre, et ça reste la petite maison, qu'on trouve souvent, dans les grandes villes, encore qu'il est rare, de trouver une maison plain pied, en ville. La salle de bain, est lorsque nous passons à droite de la cuisine, c'est la porte tout droit, où se trouve la salle de bain, et toilette dans la même pièce. Puis, il se trouve une porte à côté, où se trouve une grande chambre, avec une grande armoire, pas de dressing de rêve, mais je prends, parce que c'est toujours mieux que la prison. C'est un changement, un renouveau, pour nous tous, le canapé du salon se transforme en un grand lit deux places, nous explique Aswer, lorsque nous retournons là-bas, Monica, dormira là-bas en attendant. Après une bonne douche, et quelques achats de vêtements, nous allons fêter notre liberté, je ne peux malheureusement pas récupérer mes vêtements, chez ma mère, car ils ont été saisis, et mis aux enchères, avec ses meubles, tout comme les miens. Nous ne pouvons pas payer nos loyers, en prison, alors le bail a été clôturé, et l'appartement vidé,

nous avons tout perdu, mais ce n'est que mieux, nous pouvons faire le grand tri, et repartir de zéro, pour une nouvelle vie. Aswer, nous invite dans un restaurant, où la devanture est en brique, et les portes sont en verre et en bois blanc, avec des poignées et des reliures dorées. Lorsque nous entrons là-dedans, tout est grand, tout est beau, de grandes fenêtres, sont sur les murs gauches, encadrés par des rideaux rouges, et des ficelles dorées, qui retiennent ceux-ci. Des tables blanches en marbre, et des chaises, ornent un peu partout la pièce, il y a des décorations, sur chacune d'entre elles. C'est très élégant, pourvu que ce ne soit pas cher, je m'en voudrais de lui faire payer un tel prix, alors que je ne peux l'aider. Après un bon repas, aux pavés de saumon, et riz avec une sauce succulente, nous quittons le restaurant, nous faisons un tour, dans sa ville. ça me changeait de là où j'habitais, je dois le dire, même si tout est similaire dans les grandes-villes, nous étions à New-york, les grands gratte-ciel nous surplombait, un peu comme à chicago. Mais, il y avait beaucoup plus de taxis jaune, et surtout du monde, des écrans de partout, de la musique, et le centre de New-york, était bon vivre, on ne pouvait pas s'ennuyer, c'est certain. Jusqu'à tard dans la nuit, il y avait du monde dans les rues, et ça paraissait si sécurisant, mais est-ce que les personnes agissait pour protéger autrui, en cas d'attaque ? Il y avait des stands de poulet frit, des boutiques, encore ouvertes jusqu'à tard, et des bars, mais également des restaurants. Nous étions minuit, après notre grande balade, nous rentrons à l'appartement, pour une bonne nuit de sommeil. J'aidais Monica à s'installer sur le canapé, avant de prendre place dans le lit, aux côté answer, puis je fermais les yeux en souriant. Je n'en revenais toujours pas, comment réaliser ? s'habituer à cette liberté ? était-ce un rêve ? le lendemain matin, allais-je me réveiller dans ma cellule ? 

falling ( dispo sur amazon )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant