falling ( dispo sur amazon )

Chapitre vingt-trois : Nouvelle passion débloquée.

Alors que je tue le temps, en peignant Monica à décidé d'aller dans l'atelier couture. Nous étions désormais séparés la journée, mais on se voyait le soir, et le matin avec Aswer, elle avait pris mes mesures, mais je ne sais pas trop pourquoi. On ne pouvait pas se changer, alors à quoi bon ? mais elle m'a dit, pour quand on sortira, j'aurais un déguisement, où peut-être une tenue. Elle allait essayer de voir comment elle pourrait arranger cela, moi je peignais de tout et de rien, ce qui me venait en tête, et j'aimais voir mon tableau une fois fini, et pendant, toutes ces couleurs sont comme une explosion de couleur. Comme les émotions qu'on libère, comme un moyen de s'évader, de rêver, une autre façon de vivre, et de voir les choses. Peindre c'est libérateur, c'est s'imaginer quelque chose, quelqu'un, un moment de vie, un passage, un souvenir. C'est laisser l'âme s'exprimer en couleur, c'est laisser le cœur parler, mes tableaux font tellement parler, que le directeur de la prison aurait demandé aux gardiens, d'après Aswer, quelques-unes de mes œuvres, pour mettre de la couleur sur les murs. J'aime l'idée de peindre, et de les données à autrui, pourquoi pas me lancer là-dedans ? Pourquoi ne pas peindre pour vendre ensuite, une fois sortie ? C'est une idée, qui me plaît bien, en tout cas. Monica, après avoir passé quelques jours sur sa création surprise, et moi sur mes tableaux, pour la prison, elle vient enfin avec son œuvre. Elle me la tend devant tout le monde, et ce que je vois me coupe le souffle, il est clair qu'elle a du talent. Elle a réussi en un laps de temps, à réaliser une robe à corset effet pirate. La robe, est fluide en bas, et serrer avec un corset qu'on lace en haut, la robe comprends des couleurs, telles que le dorée, le noir, et le marron foncé.

Elle est magnifique dis-je alors,

Merci, j'avais ça en tête, je sais que ça ne te servira pas pour tous les jours, mais pour un déguisement fait-elle en haussant les épaules.

Je l'adore, elle est vraiment belle, moi aussi j'ai un cadeau je dis, en m'approchant de la cellule, pour déposer la robe. En effet, j'avais eu le temps pour lui faire un petit tableau, comme ceux pour la prison était généralement rapide. Je prends, dans ma chambre de fortune, un tableau, où j'ai dessiné

Aswer, elle et moi, en arrière-fond, il y a les lumières, et la boule disco. J'ai peint, ce soir-là, le soir de bal. Parce qu'elle était divine, parce que j'ai fait ma première fois avec Aswer, parce que c'était la meilleure soirée de ma vie ici.

Je l'adore fait-elle, on est en mode selfie, c'est génial,

Merci, je me suis dit que ça serait plus fun.

Et ça l'est fait-elle, je l'aime beaucoup, merci infiniment,

de rien dis-je en souriant, je suis contente qu'elle l'aime pour de vrai.

Quelques jours plus tard, Monica et moi étions convoquées dans le bureau du directeur. Décidément, ces derniers mois, on était chargés, la prochaine fois, on prendra un abonnement hein. On s'installe, il allume un cigare, et nous en propose un, mais on refuse. Je crois, qu'il commence à bien nous aimer, au point de croire, que nous sommes ses amies, sauf qu'il y a erreur, sur la personne. Même, si c'est une personne qui a l'air bien, je n'oublie pas qu'il peut faire ce qu'il veut de nous à tout moment. Il inspire, puis recrache la fumée, dans un long soupir, nous laissant dans le silence, avant de prendre la parole.

Je vous ai convoqué toutes les deux aujourd'hui, parce que j'ai vu que de par vos nouvelles passions, et vos talents. Vous avez changé toutes les deux, ce pourquoi, avec le tribunal, et vos dossiers, j'ai décidé de prendre la décision, de vous laisser libre. En effet, après plusieurs bons comportements multiples, il est sans intérêt, de vous retenir plus longtemps ici. Alors, vous êtes libres, vous prendrez vos affaires, et vos meubles, afin de laisser une cellule vide d'ici demain. Et vous quitterez les lieux, vous avez donc jusqu'à demain, pour partir, et enlever tout, ce soir, sera donc votre dernière nuit.

Oh mon dieu, pince moi je rêve fait Monica,

Le directeur se met à rire,

Je sais, combien cela a pu être difficile pour vous, mais merci d'être resté, comment dire, semble-il chercher ses mots. Vous êtes resté humble, et vous n'avez pas dévié du chemin, alors voilà votre récompense. Toutefois, si vous reprenez le mauvais chemin, d'ici demain, ou qu'une fois libre vous le déviez, vous pourrez rester plus longtemps, où alors revenir ici.

Nous hochons la tête, le sourire aux lèvres,

j'espère, que la peine que vous avez inculquée, vous a quand-même servi à quelque chose. Je ne suis pas là, pour plaider votre innocence ou l'inverse, mais vous rappelez à l'ordre. Je ne suis pas juge, ou magistrat, mais directeur de prison, est-ce clair ?

 Oui très clair monsieur fait Monica, en hochant la tête,

oui dis-je en hochant la tête à mon tour.

Bien, de ce fait je pense avoir tout dit, alors vous pouvez quitter mon bureau, en vous souhaitant une bonne chance dehors. Un gardien, vous aidera à tout transporter, mais il faudrait que la personne qui viendrait vous chercher soit équipée d'un camion, au vu de tout votre aménagement.

C'est noté dis-je, merci,

Merci à vous les filles, pour votre contribution, et j'espère ne jamais vous revoir, on part en riant, ce directeur est génial. Et putain, nous sommes enfin libre, une fois en dehors de la pièce on saute, on crie, et on est libre putain de merde !

Aswer dit qu'il s'occupera de nous aider, après avoir vu avec le directeur, que nous allions rester chez lui, le temps de rebondir. Ce à quoi il prend une journée de congé, et la semaine complète, pour ne pas avoir pris de vacances, pour les fêtes de noël. La dernière nuit fut mouvementée, car avec Monica on parlait de tout ce qu'on a vécu ici, on rit, on pleure, et on est nostalgique tout d'un coup. Notre cellule appartement de fortune n'en sera plus une, notre captivité, aura disparu, nous serons libres à partir de demain, et ça fait drôle.

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