Chapitre douze : Noël et jour de l'an, et bonne année grand-mère.

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1 mois après, la veille de noël.


Nous n'avions même pas fêté Halloween, et c'est qu'à l'approche de Noël que je m'en rends compte. Autrefois, quand j'étais enfant, cette fête était l'une de mes préférées, car nous pouvions récolter plein de bonbons. Tandis que ma mère était méfiante, à qui nous donner les bonbons, elle avait peur qu'on soit intoxiquées, par des personnes malveillantes. Je me rappelle d'une fois, où nous avions toqué à une porte, et où le monsieur après s'être aperçus, que nous voulions des bonbons. Nous a fermé la porte au nez, sans un mot pour nous, super le respect. Mais j'ai bien grandi, je n'ai plus ses bonbons, et je n'assiste plus à ces chasses aux bonbons, non plus. à l'approche de noël, je suis toujours nostalgique, de la famille qu'on était, à celle qu'on est devenue. Cela me manque, avec mes anciens amis, nous faisions des repas, ou plutôt des soirées, et en guise de repas il y avait des chips, et de l'alcool. Je sais, ce n'est pas sain, mais c'était amusant, comme cadeaux nous avions des rires, et de la bonne humeur. Mais avec du recul, tout était faussé, une fausse amitié, de faux rires, une fausse compassion, une fausse meilleure-amie.

Nous voilà à la veille de Noël, et il fallait que je fasse mes cadeaux, que je n'avais toujours pas fait. Mais j'avais enfin trouvé ce que je voulais leur offrir, depuis quelques jours j'avais commencé une boîte en bois, que j'avais peinte en blanc pour ma mère. Elle avait trois côtés en bois, ainsi que le haut et le bas, et le devant de la boîte n'avais pas de pan en bois, pour créer une ouverture. Je l'avais donnée à Aswer hier, qui d'ailleurs été étonnée de mes talents d'artiste, pour créer autant de meubles, et aussi facilement. Quand on a que ça à faire ici, on apprend, et on se performe, quoi faire d'autres sinon ? il faut tuer le temps, avant qu'il ne nous tue lui-même.

 Pour Aswer et Monica, j'avais prévu de faire un gâteau au chocolat et à la pistache, avec ma grand-mère avant qu'elle ne change de bord, nous faisons plein de gâteaux, lors de cette période de l'année. Alors à la veille de noël, je suis resté toute l'après-midi dans les fourneaux, en créant un gâteau moelleux et tendre. Avec des pépites de pistaches, et un glaçage également à la pistache. J'y avais mis tout mon cœur, et mon âme, parce que Monica comptait beaucoup pour moi, il fallait qu'on le mange vite, avant qu'il ne devienne dur. Alors, pour le conserver d'ici demain, le jour de noël, je l'avais mis dans un tupperware, heureusement que Monica en avait eue par le biais de la boutique de la prison. Sinon, je ne sais pas comment j'aurais fait, parce que j'ai prétexté, avoir besoin d'être seule, mais ils savent que c'était pour que je puisse leur faire un gâteau, je suis sûr. à force de rester ensemble tout le temps, on commence à se connaître tous par coeur, même Aswer, je commence à le cerner.

Depuis ce qu'il s'est passé entre nous, nous n'avons plus recommencé, mais j'y repense souvent. Parce que c'était bien, et que ça pourrait être encore mieux, parce qu'il est gentil, j'ai appris à le connaître et c'est vrai qu'il à le cœur sur la main. Parce qu'après avoir fait ce que nous avions fait, il est encore là. Ils nous aident, quand on a besoin pour quoi que ce soit, et je me dis qu'il n'est peut-être pas comme les autres. Parce que les autres, nous auraient déjà nexter, et n'auraient pas fondé une vraie amitié, sur des bases saines avec Monica. Je regrette parfois, de l'avoir jugé trop vite, d'avoir laissé ma peur me faire croire de choses, qui ne sont peut-être pas vraies, au final. Après avoir fini mon gâteau, je mets le tupperware sous mon lit, en repensant à la fois où Aswer m'a offert la boîte avec le godemiché. Je ne lui ai toujours pas donné un nom, où même utiliser, le pauvre, il doit se sentir si seul. Il ne peut même pas exercer, ce pourquoi il a été conçu. Puis je sors de notre appartement de fortune qui fait rire tout le monde, mais le confort n'est pas explicable, parce qu'il nous correspond uniquement à nous. Puis, je rejoins Monica pour le repas du soir, où nous mangeons de la soupe avec de la purée, et des légumes. Puis, nous allons à la douche, une fois finis, et l'eau chaude qui coule sur ma peau, me fait un bien fou, le temps s'est rafraîchit, nous ne sortons plus sans nos manteaux, comme nous le faisions le mois dernier. Une fois la douche finie, on se met au lit, en parlant de tout et de rien. Et quand le sommeil, vient nous chercher, on se laisse succomber à cette douceur, les rêves que je fais sont doux, et agréables. Je rêve de mon enfance, où tout est innocent, beau et joyeux, avec toutes ces odeurs de fêtes et de gâteaux, et de plats.

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNG

Je me réveille en sursaut, je regarde l'heure sur l'horloge numérique que m'avait ramenée Aswer, 03h03 du matin. C'est une blague je crie le coeur qui tape à deux-cents à l'heure,

Alerte incendie, ce n'est pas un exercice fit l'un des gardiens.

Je me lève d'un bond, prends ma couette, et cherche Monica,

elle était devant la cellule elle m'attendait. Je soupire en fermant les yeux,

je ne serais pas partie sans toi, quoi qu'il arrive on est ensemble fait-elle, en me souriant, allez vient on se met en file. ça ne rigole pas, apparemment il y a un feu dans les cuisines.

Un feu dans les cuisines ? j'ai bien éteint le feu ? Oui ? oui j'ai éteint.

Après avoir été compté, les cellules sont fermées, et nous sommes toutes dehors, au milieu de la cour, en plein mois de décembre, dans la nuit de la veille de noël. Ou plutôt, au matin prématuré de Noël ? Les hommes sont d'un côté, et les femmes de l'autre, dans le froid.

Quelqu'un a mis le feu dans les cuisines, la veille de noël, c'est mesquin fit l'un des gardiens en criant. Quelqu'un à jeter un cocktail molotov, celui qui a fait ça est prié de se montrer, sinon je vous jure que vous n'aurez plus aucune sortie en dehors de vos piaules.

Un cocktail molotov ? ok, c'est sûr que ce n'est pas moi, me voilà soulagé.

Personne fit le gardien en criant à nouveau, bien, arrachez-moi les couvertures de tout le monde, le froid les aura à l'usure.

Oh non dis-je, en fermant les yeux. Tout le monde se fait arracher leurs couvertures, des cris, des insultes se propagent à tout va, puis vient notre tour à Monica et moi.

On se retrouve dans le froid de la nuit, avec nos pyjamas d'hiver, mais qui ne sont pas adapté pour être dehors. Nous commençons à grelotter et à avoir les lèvres violettes, nous allons être malades, le jour de Noël, absolument génial. Au bout de quinze minutes, le coupable se rend, en prétextant qu'il détestait noël, il passera la nuit, et trois semaines au trou. Après ça, on récupère nos couettes, et on repart se coucher, la journée de demain, promet d'être fatigante. J'espère que les cadeaux que j'ai faits plairont, avec la boîte que j'ai construite pour ma mère, j'avais mis une petite carte de fortune. Je disais dessus, que j'espérais qu'elle allait lui plaire, que je pensais à elle, et que je voulais lui faire un cadeau. Mais qu'en prison, les cadeaux ne sont pas évident à faire, et je n'aurais pas pu faire un gâteau. Cela aurait été refusé, par peur qu'il y est du poison, cela pourrait s'avérer vrai, mais dans mon cas, ça ne l'était pas. Alors, j'ai trouvé plus judicieux de créer une petite boîte, qui pourrait lui servir, a, je ne sais quoi. 

falling ( dispo sur amazon )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant