Chapitre dix : On me parle ? mais qui me parle ?

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Le lendemain, la matinée se passait comme tous les autres jours, sauf hier c'était l'exception. Alors que nous avions fini notre tour, et que nous sommes assise sur une table de pique-nique, Aswer vient nous voir, et dès que mes yeux entrent en contact avec ses prunelles noisettes. Je détourne le regard, je ne veux pas rougir à nouveau, je veux oublier ce qui s'est passé hier, il s'est rien passé, c'était une erreur. J'ai fait un rêve, et j'étais excitée point, il ne me fait pas d'effet, ne m'attire pas, pas du tout, absolument pas.

Comment ça va fit-il en me regardant,

Bordel, pourquoi son regard m'appelle ?

ça va et toi fit Monica,

ça va aussi fit-il en souriant, et Blake ?

Je ne suis pas là, allô ? oh.... Zut... Répondeur.

Ouais ça va dis-je en détournant les yeux,

la lessive s'est bien passée fit-il.

Ouais super je dis,

tu rigoles crie Monica, je suis arrivé il n'y avait personne !

J'étais au toilette, je râle. j'ai le droit d'avoir des envies humaines genre le pipi ?

Aswer se met à rire, parce qu'il sait, merde.

Ohhh ça va je rigole dit-elle, tu es bien tendu depuis hier ça va ?

Ouais, super je dis amèrement.

Aswer retient un rire,

j'ai envie de lui demander pourquoi il rigole, de le chambrer, de lui rentrer dedans. Mais, il sait, je ne peux pas jouer avec le feu. Je ne peux plus, je ne veux pas, si ? Non ? je détourne le regard en me mordant la joue pour ne rien dire. Trop d'envie contradictoire, bordel cerveau mets-toi en off, non en fait mauvaise idée, reste en on, mais en retrait.

Elle a ses règles la madame, c'est pour ça fit Monica en levant les yeux au ciel,

Ouais, ça doit être ça fait Aswer, en se léchant les lèvres. Je déglutis difficilement, tant l'air se raréfie, même avaler ma salive et respirer je n'y arrive pas.

Je soupire en levant les yeux au ciel, il faut que je garde mon self-control, je le dois.

Quoi de prévus pour cette après-midi demande Aswer,

 je pense qu'on va traîner un peu dehors encore, il ne fait pas très froid encore fait Monica.

- Mhh sans moi, je dis, je vais créer un meuble.

Pourquoi fait Monica ?

Pourquoi pas je dis en me levant,

je viens ?

Non, je.. J'ai besoin d'être seule je dis en détournant le regard.

- OOOOkkkkk fait-elle en fronçant les sourcils,

Je t'accompagne fit Aswer en souriant.

Non merci, pas besoin d'un chien de garde je l'attaque,

Il se met à rire et nous entrons dans la prison.

- Tu remets ça il demande,

je ne vois pas de quoi tu parles je lâche avec sarcasme.

Oh voyons, tu vois très bien fit-il en riant,

Non, absolument pas Sherlock. Tu gères mal ton enquête dis-je en passant la porte pour entrer dans la salle des créations de meubles.

Il secoue la tête en se mordant la lèvre, et moi je manque de m'étouffer avec ma propre salive. Parce que j'ai respiré et avaler en même temps, la niaise putain, pourquoi je manque totalement de moyen tout d'un coup ? il a fallu de ce rêve pour que tout change, pourquoi ? c'était bien, quand je le détestais, parce qu'il était un homme non ? on ne peut pas retourner en arrière ??? Je vais faire quoi maintenant moi ? construire quoi ?

je le vois qui fait demi-tour et c'est tant mieux, pourvu qu'il ne raconte pas tout à Monica.

Je prends du bois, et des outils, et je laisse l'inspiration me prendre, pourvu que cela me fasse changer mes idées. Car elles sont bien loin d'être, douce actuellement, je me racle la gorge, et essaye de garder mon sérieux, en tentant de créer une petite boîte, qui servira de poubelle, pourquoi pas tiens ? on n'en a pas, j'en fabrique même deux, je dois l'esquiver.

L'après-midi passe à une vitesse, que j'ai même le temps de la peindre. Quand je reviens dans la cellule, pour déposer les deux poubelles peintes l'une en noire, et l'autre en bleu-vert pour accorder avec tous les autres meubles. Je remarque qu'une boîte est sur mon lit, alors je m'y approche, et l'ouvre pendant que les gardiens sont encore devant. Il y a un godemiché rose ultra réaliste avec des veines, je le referme aussitôt, dieu merci qu'il y est des paravents. Il y a même un mot, une carte, je la prends pour la lire, elle dit :

Comme je savais, que tu m'ignorais j'ai improvisé, pour tes plaisirs futurs. J'espère qu'il te fera autant d'effet que mes doigts, ce jour-là. Si tu savais comme ça m'as plu, j'aimerais pouvoir te refaire vivre ça. Parce que c'est si magique mon trésor,

A. 

falling ( dispo sur amazon )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant