𝟎𝟖 ✦ 𝐌𝐘 𝐅𝐀𝐔𝐋𝐓.

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Hellow mes stars !
Ce chapitre est loin d'être mon préféré, en plus d'être court...

Mais des éléments mentionnées seront importants pour la suite... 👀

Sur ce, bonne lecture.☆

𝜗𝜚

Family Tree — Ethel Cain

They say heaven hath no fury like a
woman scorned
L’enfer n’a pas de fureur égale à celle
d’une femme bafouée
And baby, hell don’t scare me, I’ve been times before
Et bébé, l’enfer ne me fait pas peur, j’y
suis souvent allée.

MAKKUSU.
Août 2021.

Allongé sur le dos en fixant le plafond, les plaintes de ma sœur se multiplient à mon propos. C'est la rentrée, et ma motivation est restée au lit ainsi que ma santé mentale.

La pièce est baignée dans une faible lumière tamisée grâce aux rideaux. Les meubles ressemblent à des ombres, qui se projettent sur le parquet envahit de vêtements.

La routine, ma chambre est toujours dans un sale état depuis des semaines.

Mon corps ne veut même plus bouger, enfoui sous cette tonne de couverture, mes muscles sont détendus, ainsi que mon cerveau. Enfin, il essaie.

Les mains sur les hanches, son regard pèse sur moi sur une longue durée. Elle a opté pour l'uniforme du lycée habituel, une jupe noir et une chemise blanche.

Si j'y vais, il y en aura des clones de ma sœur. Et c'est une des raisons de mon refus à me lever du lit.

— Si t'y vas pas, tu vas rater toute une explication pour l'année et tes épreuves, impose-t-elle. C'est juste bête.

Je soupire. Sa voix me fatigue déjà alors que nous sommes juste le lundi matin. Mon bras s'étend sur mon visage tandis que ma sœur souffle à son tour, bruyamment.

Ce n'est pas de ma faute ok.

J'ignore pendant combien de temps, mais elle est déterminée à vouloir me ramener.

J'ai pas envie.

— Sinon je vais être toute seule à prendre le bus, Allez s'il te plaaaaît ! Elle me supplie en pressant ses paumes ensemble.

Ma tête se secoue de gauche à droite contre le matelas pour montrer mon désaccord.

— Tu sais très bien la raison du pourquoi du comment, marmonné-je.

Un ronchonnement atteint mes oreilles suivi d'une insulte incompréhensible.

— Imōto, l'alerté-je froidement. Tu sais que j'entends tout hein.

Un œil s'ouvre dans sa direction. Sa moue s'affiche plutôt renfermée, de ses yeux ébènes, ils s'abaissent vers le sol. Les bras croisés sous sa poitrine, Satomi n'est pas ouverte à la discussion. Visiblement.

Encore et encore.

— M'appelle pas comme ça, elle me reprend d'un murmure. Ça fait gosse.

Mon front se plisse, et plus d'une question naît dans mon esprit. Les battements de mon cœur affolé hurlent d'une réponse plus claire.

C'est vraiment ce qu'elle veut ?

— Je t'appelle comme je veux moi, déclaré-je, me redressant de mon lit pour retrouver ses prunelles.

 𝓟𝐑𝐄𝐓𝐓𝐘 𝐎𝐍 𝐇𝐈𝐌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant