LE MASQUE ET LA PLUME

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  Chanson suggéré :

    🎶 The Archer - Taylor  Swift 🎶

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      ‘‘ Le lendemain , au Parlement européen, tout se déroulait normalement. J'avais beaucoup parlé, beaucoup écouté, pris des notes sur ce qui me paraissait important et donné mon avis sur les idées qui me plaisaient... ou pas. Une fois sortie de la salle, les couloirs du Parlement résonnaient des échos des discussions animées et des rires nerveux des assistants.

     Je déambulais avec une aisance calculée, les yeux rivés sur mon téléphone. Un message de Lisa s'affichait.

"Ce soir, grande soirée de gala. Rappelle-toi, pas de politique, juste du champagne et des sourires."
                                                  -lisa.

     Je glissai le téléphone dans mon sac, un sourire bien rodé sur les lèvres. Le grand gala de ce soir était l’occasion idéale pour évoluer dans les eaux tumultueuses de la diplomatie européenne avec une grâce subtile. Les caméras, les murmures des journalistes, et le ballet incessant des politiciens donnaient à l’événement une allure presque surréaliste.

      En entrant dans la salle du gala, je fus instantanément plongée dans un océan de robes étincelantes et de conversations superficielles. Les politiciens se déplaçaient avec une élégance exagérée, leurs sourires figés comme des masques de théâtre. Le champagne coulait à flots, et les assistants s’affairaient à renouveler les coupes avec une précision presque militaire.

      C’est alors que je croisai Jordan Bardella, en pleine conversation avec Gabriel, le Premier ministre. Leur échange semblait aussi sincère qu’un discours électoral, leur convivialité aussi calculée que les sondages d’opinion.

   - Aléa !, lança Jordan avec un enthousiasme feint. Vous êtes radieuse ce soir.

   - Merci, Jordan, répondis-je en lui offrant un sourire aussi éclatant que la robe que je portais.Il paraît que ce genre de soirée est aussi utile qu’une campagne électorale.

    Gabriel s’approcha avec un verre de champagne à la main.

   - Ah, la douce ironie de la politique. On célèbre la réussite dans un festival de faux-semblants, dit-il.

     Le trio que nous formions attira rapidement l’attention des journalistes. Les flashs des appareils photo crépitaient autour de nous, et les questions fusaient de toutes parts.

  - Aléa, quel est votre avis sur la récente législation concernant les droits numériques ?, demanda un journaliste, ses yeux pétillant de curiosité feinte.

    Je pris une gorgée de champagne, mes pensées virevoltant comme les bulles dans mon verre.

  - Je pense que cette législation est une étape nécessaire, mais elle pourrait être améliorée pour mieux protéger la vie privée des citoyens. Cependant, ce soir, j’aimerais simplement profiter de ce merveilleux événement,  répondis-je avec un sourire.

     Les journalistes prirent des notes, les sourires persistaient, et la soirée continua comme une pièce de théâtre où chacun jouait son rôle avec une précision redoutable. J'observais la scène, un mélange de cynisme et d’amusement dans les yeux.

   Plus tard, je m’éloignai des foules pour trouver un coin tranquille et respirer un peu. Les échos des discussions s'estompaient, et je m’enfonçais dans des réflexions plus profondes. La politique, avec toute sa splendeur et son hypocrisie, ressemblait à un jeu de masques et d’illusions.

       En observant les lumières de la ville scintiller au loin, je me demandais si, derrière tous ces sourires et ces discours, il existait vraiment une place pour des changements significatifs. Peut-être qu’un jour, la politique ne serait plus qu’un jeu de façade, mais un véritable reflet des aspirations des citoyens.

     Pour l’instant, je me contentais de sourire, espérant qu’un jour, les scènes de ce grand théâtre politique changeraient pour le mieux.

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   De retour chez moi, j'envoyai un message à Lisa pour lui dire que j'étais bien rentrée. La soirée s’était déroulée à merveille, mais ce qui m’avait le plus étonnée, c’était l’échange entre Gabriel et Jordan. Moi qui pensais qu’ils étaient des ennemis jurés... Finalement, les apparences sont trompeuses.

       Je m’allongeai sur le canapé, allumai la télévision et tombai sur l’annonce d’un débat à venir, entre Jordan Bardella et Gabriel Attal.
 

Je soupirai légèrement.

  - Ça fait deux jours que j’ai débattu avec lui, d’où tire-t-il l’énergie pour un autre débat ?

       J’envoyai un message à Gabriel, lui promettant que je serais à ses côtés pour ce débat, coûte que coûte. Même si je n’avais pas remporté le mien, il fallait que lui remporte le sien.

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     Voici la suite de l'ancien chapitre , désolé si j'ai tardé cette fois avec les cours ect.... J'ai pas le temps mais je publierai tjr :) .

   J'espère qu'il vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à m'en dire plus dans les commentaires et laisser un like sa m'encourage vraiment.

   Du coup a plus ;)

   - sunshine 🌅.

    

   

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